Intrigue 1 ☠ No Mercy in Hospital ☠ Causes & Conséquences : Sujet Commun
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Intrigue 1 ☠ No Mercy in Hospital ☠ Causes & Conséquences : Sujet Commun
« Maître … Maître … Vous devez me croire, nous avons tout exécuté exactement comme il l’était prévu ! Tout était sous contrôle jusqu’à ce que, jusqu’à ce que … »
A genoux sur le parquet glacial, Tomaso gardait les yeux baissés tout en débitant ses explications. Interrompues par un simplement mouvement du Mage Noir.
« Jusqu’à ce que tu comprennes que certains sorciers ont un … Instinct de survie ? Une force cachée ? » répliqua ce dernier. « Un libre-arbitre ? »
L’Italien risqua un regard vers son Maître. Etait-ce un sourire qu’il apercevait sur ses lèvres serpentines ? Et cet amusement dans sa voix, se trompait-il ou était-il des plus sincères ? Bressini était plus que perplexe. Ils avaient été délogés par les fonctionnaires du Ministère de façon assez brusque, il fallait le dire et il ne devait son salut qu’à la servitude de ses alliés. Et à son formidable instinct de meneur, bien entendu.
Quoi qu’il en soit, il ne comprenait pas l’attitude de son leader. Il n’avait pas pu récupérer tous les dossiers, comme il l’avait demandé. Fowles leur avait échappé. Ils avaient également perdu un certain nombre des leurs. Si Tomaso ne faisait pas grand cas de leur sort, cela faisait toujours des baguettes en moins. Pourtant, les yeux du Lord luisaient d’une flamme victorieuse. Il n’osa répondre à ses questions purement rhétoriques.
« Tout homme et toute femme, face à la mort, peut se révéler le pire des adversaires. Ou le meilleur des alliés. Tomaso, très cher Tomaso … Tu ignores ce que tu as accompli pour moi. Pour nous tous. »
Cette fois-ci, le Mangemort releva le menton. Pour s’apercevoir que Voldemort le tenait en joue de sa baguette.
« Mais … Mais Maître … » implora-t-il piteusement en rampant jusqu’à sa robe de sorcier. « Vous … Vous avez dit que … »
« Allons, allons. Je m’en voudrais de te priver de la punition que tu crois mériter. »
Des hurlements déchirèrent le manoir. Au même moment, plusieurs corbeaux croassant s’envolèrent pour se fondre dans la nuit sans lune.
A genoux sur le parquet glacial, Tomaso gardait les yeux baissés tout en débitant ses explications. Interrompues par un simplement mouvement du Mage Noir.
« Jusqu’à ce que tu comprennes que certains sorciers ont un … Instinct de survie ? Une force cachée ? » répliqua ce dernier. « Un libre-arbitre ? »
L’Italien risqua un regard vers son Maître. Etait-ce un sourire qu’il apercevait sur ses lèvres serpentines ? Et cet amusement dans sa voix, se trompait-il ou était-il des plus sincères ? Bressini était plus que perplexe. Ils avaient été délogés par les fonctionnaires du Ministère de façon assez brusque, il fallait le dire et il ne devait son salut qu’à la servitude de ses alliés. Et à son formidable instinct de meneur, bien entendu.
Quoi qu’il en soit, il ne comprenait pas l’attitude de son leader. Il n’avait pas pu récupérer tous les dossiers, comme il l’avait demandé. Fowles leur avait échappé. Ils avaient également perdu un certain nombre des leurs. Si Tomaso ne faisait pas grand cas de leur sort, cela faisait toujours des baguettes en moins. Pourtant, les yeux du Lord luisaient d’une flamme victorieuse. Il n’osa répondre à ses questions purement rhétoriques.
« Tout homme et toute femme, face à la mort, peut se révéler le pire des adversaires. Ou le meilleur des alliés. Tomaso, très cher Tomaso … Tu ignores ce que tu as accompli pour moi. Pour nous tous. »
Cette fois-ci, le Mangemort releva le menton. Pour s’apercevoir que Voldemort le tenait en joue de sa baguette.
« Mais … Mais Maître … » implora-t-il piteusement en rampant jusqu’à sa robe de sorcier. « Vous … Vous avez dit que … »
« Allons, allons. Je m’en voudrais de te priver de la punition que tu crois mériter. »
Des hurlements déchirèrent le manoir. Au même moment, plusieurs corbeaux croassant s’envolèrent pour se fondre dans la nuit sans lune.
Le regard rivé au vide, Albus Dumbledore était immobile. Assis à son bureau, il se repassait les événements de cette terrible journée. Même lui n’avait pu deviner que l’attaque à la place des Grands Sorciers n’était qu’un leurre et que pendant que les Phénix se battaient pour secourir la population, Ste Mangouste tombait sous le joug ennemi.
Le temps qu’il soit prévenu, le Ministère les avait devancés. En effet, le Quartier Général avait reçu peu après la fin de l’attaque un appel d’urgence d’un village du Pays de Galles où un autre assaut aurait été engagé par les Mangemorts. Arrivés là-bas, des runes avaient empêchés les Phénix de repartir. Un second leurre. Pour eux, cette fois-ci. Rien que pour eux. De la part de Voldemort en personne. Loin d’en être flatté, le vieux sorcier contenait sa colère, la dissimulant sous son masque d’impassibilité.
La gargouille pivota. Des pas dans l’escalier le ramenèrent à la réalité. Les silhouettes du jeune Kingsley Shackelbolt et de sa sous-directrice apparurent devant lui.
« Qu’en est-il des élèves, Minerva ? »
« Votre discours en a apaisé certains. Mais la plupart veillent encore en attendant un hibou de leurs proches. » répondit-elle, la voix légèrement tremblante.
Dumbledore hocha la tête avant de reporter ses prunelles azurées sur l’Auror.
« Kingsley ? »
« Le Ministère est en effervescence, comme vous vous en doutez. Cravell m’a informé que le bureau de contrôle des médias faisait déjà le nécessaire pour arrondir les angles. On ne change pas une équipe qui gagne. Par contre, Mrs Summers a ordonné un rassemblement exceptionnel de l’intégralité des directeurs de départements, ainsi que du Magenmagot, demain à l’aube, et ça, c’est déjà un peu plus inquiétant. »
Une ombre passa sur le visage du Directeur avant qu’il ne reprenne.
« Et nos amis ? »
Kingsley s’était exprimé avec plus de vigueur que la professeur de métamorphose, néanmoins, il resta aussi muet que cette dernière. Des Phénix s’étaient retrouvés simples otages à Ste Mangouste, avaient perdu la vie, la raison ou s’étaient vus infligés d’atroces blessures là-bas. A la place des Grands Sorciers également.
Un silence teinté d’amertume, de rancœur et d’impuissance emplit la vaste pièce. L’Ordre du Phénix avait aujourd’hui subi les premières agressions d’une intolérable défaite. Car Dumbledore en était certain, d’autres conséquences n’allaient pas tarder à se faire connaître.
Le temps qu’il soit prévenu, le Ministère les avait devancés. En effet, le Quartier Général avait reçu peu après la fin de l’attaque un appel d’urgence d’un village du Pays de Galles où un autre assaut aurait été engagé par les Mangemorts. Arrivés là-bas, des runes avaient empêchés les Phénix de repartir. Un second leurre. Pour eux, cette fois-ci. Rien que pour eux. De la part de Voldemort en personne. Loin d’en être flatté, le vieux sorcier contenait sa colère, la dissimulant sous son masque d’impassibilité.
La gargouille pivota. Des pas dans l’escalier le ramenèrent à la réalité. Les silhouettes du jeune Kingsley Shackelbolt et de sa sous-directrice apparurent devant lui.
« Qu’en est-il des élèves, Minerva ? »
« Votre discours en a apaisé certains. Mais la plupart veillent encore en attendant un hibou de leurs proches. » répondit-elle, la voix légèrement tremblante.
Dumbledore hocha la tête avant de reporter ses prunelles azurées sur l’Auror.
« Kingsley ? »
« Le Ministère est en effervescence, comme vous vous en doutez. Cravell m’a informé que le bureau de contrôle des médias faisait déjà le nécessaire pour arrondir les angles. On ne change pas une équipe qui gagne. Par contre, Mrs Summers a ordonné un rassemblement exceptionnel de l’intégralité des directeurs de départements, ainsi que du Magenmagot, demain à l’aube, et ça, c’est déjà un peu plus inquiétant. »
Une ombre passa sur le visage du Directeur avant qu’il ne reprenne.
« Et nos amis ? »
Kingsley s’était exprimé avec plus de vigueur que la professeur de métamorphose, néanmoins, il resta aussi muet que cette dernière. Des Phénix s’étaient retrouvés simples otages à Ste Mangouste, avaient perdu la vie, la raison ou s’étaient vus infligés d’atroces blessures là-bas. A la place des Grands Sorciers également.
Un silence teinté d’amertume, de rancœur et d’impuissance emplit la vaste pièce. L’Ordre du Phénix avait aujourd’hui subi les premières agressions d’une intolérable défaite. Car Dumbledore en était certain, d’autres conséquences n’allaient pas tarder à se faire connaître.
Le Dr Fowles s’était isolé dans l’une des rares pièces de l’institut moldu où aucun gémissement de blessé ne pouvait lui parvenir. La tête entre les mains, il restait indifférent à l’odeur écœurante de ce liquide étrange qu’ils appelaient « eau de Javel ». Il voulait ne plus rien voir, ne plus rien voir ne plus rien sentir … Ne plus rien ressentir.
Mais les images continuaient de se déverser dans son esprit en vagues nauséeuses. Le quatrième étage de Ste Mangouste enfin évacué. Pour mieux découvrir l’horreur des étages inférieurs. Croire qu’ils en avaient enfin fini avec ce carnage quand la Marque des Ténèbres était apparue au-dessus de l’hôpital. Qu’au même moment, des explosions avaient retenti, ultime affront des Mangemorts pour les détruire, eux et leurs murs, jusqu’au bout …
Une main apaisante se posa sur sa nuque.
« Tu as fait du mieux que tu pouvais, William. » murmura la voix d’Athenya contre sa joue.
Le médicomage déglutit péniblement. Ses joues rebondies semblaient creusées par le chagrin. Si Ste Mangouste tenait encore debout, que les bombes placées avaient seulement provoqué quelques trous béants aux différents étages, que dès demain, le rez-de-chaussée et le premier seraient accessibles et qu’en attendant, un bâtiment avait été généreusement mis à disposition pour les victimes, lui était effondré. Incapable de se raccrocher à la moindre perspective positive, il accusait le coup de cette longue journée, ne cessait de voir la tête à la langue de serpent le narguer depuis le ciel, l’odeur de chair carbonisée et de sang emplir ses narines, les bruits de la cohue, le chambardement de la mort qui accourait de toute part.
Une larme tâcha sa peau déjà souillée, révélant à sa femme la détresse qu’il avait jusqu’alors si bien occulté en faveur de tous ces hommes et femmes qui avaient besoin de ses soins. En hommage à tous ceux qu’il n’avait pas pu sauver. A ceux qui risquaient encore la mort. Par sa faute.
« Alors ce n’était pas assez. »
Mais les images continuaient de se déverser dans son esprit en vagues nauséeuses. Le quatrième étage de Ste Mangouste enfin évacué. Pour mieux découvrir l’horreur des étages inférieurs. Croire qu’ils en avaient enfin fini avec ce carnage quand la Marque des Ténèbres était apparue au-dessus de l’hôpital. Qu’au même moment, des explosions avaient retenti, ultime affront des Mangemorts pour les détruire, eux et leurs murs, jusqu’au bout …
Une main apaisante se posa sur sa nuque.
« Tu as fait du mieux que tu pouvais, William. » murmura la voix d’Athenya contre sa joue.
Le médicomage déglutit péniblement. Ses joues rebondies semblaient creusées par le chagrin. Si Ste Mangouste tenait encore debout, que les bombes placées avaient seulement provoqué quelques trous béants aux différents étages, que dès demain, le rez-de-chaussée et le premier seraient accessibles et qu’en attendant, un bâtiment avait été généreusement mis à disposition pour les victimes, lui était effondré. Incapable de se raccrocher à la moindre perspective positive, il accusait le coup de cette longue journée, ne cessait de voir la tête à la langue de serpent le narguer depuis le ciel, l’odeur de chair carbonisée et de sang emplir ses narines, les bruits de la cohue, le chambardement de la mort qui accourait de toute part.
Une larme tâcha sa peau déjà souillée, révélant à sa femme la détresse qu’il avait jusqu’alors si bien occulté en faveur de tous ces hommes et femmes qui avaient besoin de ses soins. En hommage à tous ceux qu’il n’avait pas pu sauver. A ceux qui risquaient encore la mort. Par sa faute.
« Alors ce n’était pas assez. »
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Vos chefs de mission, lesquels vous ont été attribués avant l'attaque, viennent réclamer rapports et récits de tout ce que vous avez vu, fait ... Et pour peu que le vôtre ait passé la baguette à gauche, ne vous inquiétez pas, un autre s'en chargera à sa place.
Destin- Admin
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