Vyktoria Rosier

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Ici vous pouvez tout nous dire sur l'enfance de votre personnage. Qui sont ses parents ? Où a-t-il grandi ? Quel genre de bambin était-il ? Nous considérons que cette période de sa vie s'arrête au moment où il entre au Collège mais rien ne vous empêche d'allonger l'échéance, tout dépend de la façon dont vous souhaitez le présenter.
Par une nuit particulièrement froide, des pleurs raisonnèrent dans le manoir des Shevchenko. Aleksei était heureux et même s'il espérait avoir un héritier, dès que ses yeux se posèrent sur cette merveille aux boucles blondes, il ressentit un amour inconditionnel. Il regardait sa femme Sveltana avec adoration. Il faut dire qu'ils avait attendu de nombreuses années pour avoir une famille et ils avaient beau être très heureux,  leur demeure était restée silencieuse bien trop longtemps à leurs goûts. Ils l'avaient si ardemment désiré, qu'ils décidèrent de la choyer. Et avant même, que Vyktoria n'exprima un désir, ils l'anticipaient. En la traitant avec tant d'égard et tant d'amour, la petite fille put exprimer son caractère bien trempée et elle devint une petite princesse capricieuse, qui ne supportait ni un refus ni la moindre brimade.

Ils l'éduquèrent dans la tradition des lignées sorcières de sang-pur. Seul le sang primé et elle considérait que les sangs de bourbe n'étaient pas dignes de faire partie de la société des sorciers et que dire des sang-mêlé, à ses yeux, ils n'étaient que des aberrations de la nature.
Comment un sorcier au lignage pur pouvait s'abaisser à se lier avec des abominations, sans aucun pouvoir? Pour elle, c’était invraisemblable. Heureusement, ses parents vivaient dans un quartier privilégié de Moscou où elle ne côtoyait que des grandes familles de sorciers.

Sa mère était une spécialiste de la botanique, elle l'initia très jeune à cette noble discipline. Elle pouvait lui parler, pendant des heures des vertus des plantes et elle lui montrait comment les associer pour concocter des potions. Et c’est tout naturellement, qu’elle se prit de passion pour ces deux disciplines.
Son père quant à lui, avait choisi les affaires et grâce à son talent, il était à la tête d'une fortune colossale.  Et il voulait que leur patronyme reste dans l'histoire du monde magique. Il apprit à sa fille et dès son plus jeune âge, à se comporter en société et à détecter les personnes qui pourraient lui rendre des services ou lui fournir des informations primordiales.

Plus le temps passait et plus elle ressemblait à sa mère, elle était belle mais si froide. D'un regard, elle pouvait déstabiliser son interlocuteur. Elle apprit très vite que sa beauté classique était un pouvoir qu’elle pourrait exploiter. Quand les  relations mondaines de son père venaient leurs rendre visite, elle se comportait en petite fille bien élevée. Lorsqu’elle posait son regard azur sur l’un des invités et qu’elle esquissait un petit sourire en coin, elle réussissait à les troubler et elle s’amusait des compliments qu’elle pouvait susciter.

Elle était coquette et sa mère lui apprit à se parer de ses plus beaux atouts. Sa garde-robe d’enfant aurait pu faire pâlir d’envie n’importe quelle sorcière.
La première fois, qu’elle fit un acte magique, elle avait six ans et elle ne supportait plus la lenteur de ce stupide elfe de maison. L’elfe fut projeté violemment contre le mur et son père vint la féliciter et il lui offrit  une bague qui avait appartenu à sa mère. Comme il était fière de sa petite prodige et pour faire bonne mesure, il ordonna à cette immonde créature de mettre ses mains dans le feu.

L’enfance de Vyk fut merveilleuse, comment aurait-il pu en être autrement ? Elle avait tout et quoi qu’elle fasse, ses parents la complimentaient. Une enfance de rêve, me diriez-vous ? Elle était une princesse et elle comptait bien mener sa vie comme elle l’entendait.

Lorsqu’elle reçut le parchemin la conviant à suivre sa scolarité à Durmstrang, elle ressentait une grande joie, enfin, elle allait pouvoir utiliser la magie et avoir une baguette. Ses parents voulurent lui offrir un animal mais elle n’en voulait pas alors elle fit une petite moue avant de refuser. Et son père fut fier d’elle. Il comprit que sa petite princesse n’avait besoin de personne et qu’elle grandissait bien trop vite. Lorsqu’il plongea son regard dans celui de sa fille, il lut sa détermination et il entrevit la femme forte et magnifique qu’elle allait devenir. Il la serra fort contre son cœur.

C’est le cœur léger qu’elle se rendit dans sa nouvelle école, elle était une « Shevchenko » alors elle ne pouvait que se montrer brillante et digne de sa lignée. Et de toute façon, la magie coulait dans ses veines, non ?

 

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Le moment d'entrée au Collège de votre personnage est crucial. Que s'y est-il passé ? Premiers cours ? Premières colles ? Premiers émois ? Bon ou mauvais élèves ? Où la Guerre en était-elle à ce moment-là ? L'adolescence est une grande période de changement pendant laquelle la personnalité de votre personnage et ses aptitudes magiques se révèlent.
Lorsque la petite fille arriva à Durmstrang, elle n’eut aucune inquiétude et c’est une démarche altière qu’elle se joignit à ses condisciples. Lorsque l’un d’entre eux la regardait, elle lui lançait un regard fier et glacial. Elle était une « Shevchenko » et ils devraient en tenir compte. Elle comprit très vite qui était de son rang ou du moins pas très loin.

Son premier cours fut celui de botanique et elle impressionna son professeur par ses réponses pertinentes. Comment une enfant si jeune avait-elle réussi à acquérir autant de connaissances ?

Elle se lia avec quelques enfants de bonne famille mais elle ne fut jamais proche d’eux. Elle savait leurs parler, les amadouer pour qu’ils exaucent ses désirs. Mais, elle ne ressentait aucun sentiment à leurs égards.

Elle réussit ses examens avec facilités, durant ses trois premières années, même si elle n’aimait ni la métamorphose ni l'astronomie ni la divination et que ses notes restaient dans la moyenne. C’était une déception pour elle, mais elle n’arrivait pas à comprendre l’intérêt de telles matières.

Elle, qui avait toujours était préservée, reçut un coup de poignard dans le cœur lors de sa troisième année.
Et derrière son masque de reine glaciale se cachait une douleur, elle avait perdu sa mère. Et son cœur s’était brisée, elle était son modèle et même si son père redoubla d’efforts pour la combler. Elle venait de trouver sa vocation, elle deviendrait médicomage.

Elle ressentait un manque, un vide et cette souffrance permit à un de ses condisciples de devenir plus proche qu’aucun autre.  Il s’appelait Nicolaï et il était de deux ans son ainé. Il était le fils cadet de la famille Votiakov, une lignée bien connue des sorciers russes.
Il était intelligent, cultivé et il l’aidait à maîtriser les sortilèges qu’elle devait assimiler pour ses cours. Elle avait quelques difficultés à manier sa baguette et à conserver sa concentration.
Alors elle bravait le couvre-feu pour pouvoir suivre les cours de Nicolaï car elle voulait donner le meilleur d’elle-même, pour rendre hommage à sa mère défunte.


Lors de la dernière année de son confident, il lui demanda d’être sa cavalière au bal de Noël et elle accepta. Elle le considérait comme le grand-frère qu’elle n’avait pas et lorsqu’il lui vola un baiser à la fin des festivités, elle se sentit trahie.  Elle le gifla de toutes ses forces. Elle lui jeta un regard dédaigneux avant de partir, sans un mot. Lorsqu’elle le croisait, elle le regardait comme s’il n’était qu’une vulgaire veracrasse. A la fin de ses études, elle apprit qu’il suivait des études pour devenir médicomage et elle se doutait que leur route finirait par se croiser.

Pour être la digne fille de sa mère, elle se lança corps et âme dans ses études et elle réussit brillamment ses examens. Ses points forts étaient indéniablement la botanique et les potions. Elle était une élève attentive et studieuse. Et même si elle ne respectait pas toujours le règlement, elle ne s’était jamais fait prendre.
Elle n’avait pas commis d’actes très graves à Durmstrang si ce n’est quelques rares escapades après le couvre-feu. Elle ne voulait pas salir le nom de sa famille en commettant des délits plus importants.

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Une fois diplômé, quel a été le parcours de votre personnage ? S'est-il marié ? Ou plutôt mourir ? En parlant de mort, quelle répercussions l'ascension du Mage Noir a-t-elle (eu) sur son existence ? La période de transition est terminée, à présent, il faut construire sa vie d'adulte.

Son père connaissait la vocation de son adorable fille. Il savait qu’elle ne reprendrait pas les affaires familiales alors il décida d’organiser des soirées, durant l’été de ses 18 ans, pour que la prunelle de ses yeux rencontre des sorciers de bonne famille. Elle resta indifférente aux marques d’affection que ses prétendants lui offraient généreusement. Étaient-ils attirés par la position et la fortune de son père?
La jeune fille était le trésor de ses parents et tout cet amour avait fait d’elle, une personne capricieuse et jalouse. Alors quand elle donnait son cœur, elle estimait que celui qui le recevait devait la combler, la complimenter et la rassurer comme son père continuait de le faire.

Jusqu’à ce que ses yeux azurs se posent sur un sorcier anglais de trois ans son aîné, elle domina le doux sentiment qui menaçait de l’envahir quand elle conversait avec lui. Adrian la comprenait et il la couvrait d’attentions charmantes. Alors, elle finit par se laisser aller, au fur et à mesure, de leurs rencontres. Lorsque leurs lèvres s’unirent pour la première fois, elle sut qu’il était celui qu’elle attendait.

Son choix fut approuvé par son père et il accorda la main de sa fille sans se faire priver. Non seulement, sa princesse faisait un beau mariage mais en plus il avait trouvé son successeur.
Quand elle était venue s’installer au Royaume-Uni avec son époux, elle ressentit une pointe d’envie quand elle vit les sorcières anglaises, elles étaient  plus fines, plus athlétiques qu’elle. Et pour la première fois, elle remit en question ses formes juvéniles. Elle se méfiait des attraits de celles que devaient côtoyer son Adrian et sa jalousie lui jouait, parfois, des tours. Elle pouvait se montrer acerbe avec lui et s’en vouloir juste après.

A la rentrée, elle débuta son cursus de quatre ans pour devenir médicomage. Ce domaine la passionnait alors elle réussit brillamment ses années d’étude.
Et l’été qui suivit l’obtention de ses examens, elle s’unit à Adrian, les noces furent somptueuses comme son rang l’imposait. Il était rare que des sang-purs fassent des mariages d’amour et pourtant, ils suffisaient de les regarder pour voir leur bonheur.

Grâce à son mariage, elle put poursuivre ses études, pour se spécialiser en empoisonnement par potions et plantes, au Royaume-Uni.
Durant ces cinq années, elle se lia avec un groupe de médicomages qui aimait expérimenter leurs découvertes, leurs inventions sur des malades négligeable. Comment choisissaient-ils leurs cobayes ? Seul la pureté du sang et la magie noire leurs importaient alors les sangs de bourbe et les abominations, fruit de l’union d’un sorcier et d’un moldu, étaient parfaits pour leurs expérimentations. Qui les regretterait ?
Encore une fois, elle se fit remarquer par ses résultats exceptionnels mais également par sa grossesse que l’on devinait lors de sa dernière année.

Elle dut renoncer à sa carrière car elle devait faire son devoir en mettant au monde l’héritier de la famille « Rosier ». Cet enfant était venu trop tôt, elle aurait voulu se consacrer à sa vocation. Dés que la médicomage mit Arthur Mylan dans ses bras, elle ressentit un amour inconditionnel. Elle ne serait jamais une mère parfaite, une mère qui ne vivrait que pour son enfant.

Elle resterait une femme ambitieuse et après s’être consacrée à son bébé, durant les premiers mois de sa vie, elle décida de poursuivre sa carrière. Elle reprit son poste de médicomage où elle retrouva certains membres de son ancien groupe. Un nouveau terrain d'étude s'offrait à eux.