Morrigan E. Rosier
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Morrigan E. Rosier
۞ ÂGE : 1er Mai 1953, 25 ans ۞ NATIONALITÉ : Anglaise ۞ ÉTAT CIVIL : Célibataire ۞ SANG : Sang-pur ۞ BAGUETTE : La baguette de Morrigan se compose de Chêne Rouge qui, en plus de posséder un bel aspect mu d’élégance, elle est un atout dans les duels. Son cœur est fait d’un crin de Sombral, appuyant sa force de caractère. Elle est de petite taille, se limitant à 23 cm et le bois est légèrement courbé et plutôt rigide. Morrigan possède une réelle relation symbiotique avec sa baguette quelle a nommé Nîm, et cette dernière a tendance à donner des effets très hasardeux entre les mains d’une autre personne. ۞ ECOLE : Poudlard ۞ MAISON :Serdaigle ۞ MÉTIER/OCCUPATION : Secrétaire de Direction au Département des Transports Magiques ۞ ORGANISATION : Neutre – Mangemort ۞ CAPACITE(S) SPECIALE(S) : Crépusculaire niveau 2 - Phobies (Taphophobie - Entomophobie - Psychopathophobie) |
When I was a child ...
La naissance est le premier pas vers la mort. Le dernier pour celle qui venait de me donner la vie, Camelia Rosier. Un morceau de l’existence de mon père et de mon frère s’éteignit avec elle cette nuit-là, et longtemps le poids du remord me dévora. Après tout, sa mort en avait-elle valu la peine ? Pas aux yeux de celui qui l’avait épousé et par conséquent, pas aux miens. Ce fut le premier obstacle –et pas des moindres- à l’attention de mon père pour moi. Mon aîné en revanche ne me témoigna pas le même accueil malgré que je lui volasse sa mère. Adrian était un garçon qui prit son rôle de grand frère très au sérieux. Sa prévenance et sa douceur me permirent de m’ériger un modèle.
Je connus un nombre affolant de nourrices. Emma, Marie, Lustine, Bertha, Annelia… et bien d’autres dont j’ai aujourd’hui oublié les noms pour la plupart. Mon cher papa avait si peur que l’une d’elle ne commence à s’attacher à moi –ou que moi je commence à les aimer, ce qui, je l’imagine, devait être encore pire pour lui- qu’il les renvoyait toujours à l’instant même où j’arrivais à retenir leur prénom. Pas très pratique… Au moins grâce à lui je faisais travailler ma mémoire. Mon père est un homme très pointilleux.
Lors de mes cinq années il prit de nouveau femme en la personne d’Isabella. Autant dire que cela n’arrangea pas vraiment mes affaires. J’avoue qu’à l’époque j’ai espéré gagner en tendresse à travers elle mais je n’avais hérité que d’une harpie sournoise. Difficile à imaginer mais elle me méprisait plus encore que mon père. C’est plus tard que j’ai réalisé que même si mon géniteur avait toujours eu honte de moi, j’étais tout de même son enfant et il repoussa les multiples idées de sa nouvelle épouse qui se triturait très maternellement les méninges pour « résoudre mes problèmes ». Ce qu’on appelait mon « imagination excessive » me faisait voir des fantômes et j’exaspérais tout le monde en nommant presque tous les objets de mon entourage : les escaliers se nommaient Philibert, la rampe Nigel, le canapé George, le lustre Lumina, la cheminée Noiraude etc. Cette petite fantaisie n’en n’était pas vraiment une. Je me construisais un monde d’alliés et d’amis, cela me rassurait lorsqu’Adrian était à Poudlard et que j’étais complètement seule dans cet univers hostile. Alors si mon père et Isabella pensaient que du fait je m’approchais de la folie, cette méthode, en réalité, m’en préservait davantage.
Entre temps un autre enfant avait fait son entrée dans la famille : Evan Jr. Cette naissance avait au moins l’avantage de détourner l’attention des parents, effaçant brutalement ma simple présence. Une bénédiction. Cela dit, cela ne dura pas très longtemps et c’était pour demeurer une source d’ennuis pour mon paternel. Mon physique par exemple, fut une barrière supplémentaire. Et à raison, car je ne ressemblais ni à mon père, ni à ma défunte mère –difficile à vérifier, mon père a jeté tous ses tableaux - et selon eux, je ne ressemblais, en fait, à rien. J’étais trop petite, mes cheveux étaient trop noirs, ma peau trop blanche, mon front trop grand, mon corps trop maigre, mes yeux globuleux, mon regard sinistre, mes sourires vilains… Très vite mon comportement en fut affecté. Je ne supportais plus que l’on me touche, j’évitais les reflets des miroirs et des vitres, refusant de contempler ce que j’étais, je ne souriais plus pour ne pas indisposer mes parents et me goinfrais pour prendre du poids. Cela fonctionna très bien d’ailleurs, sauf qu’après, évidemment, j’étais devenue trop grosse.
Mon grand frère, fut toujours là pour moi et sans lui mon existence aurait certainement été très différente. Je l’admirais, je l’enviais. A mes yeux, il était fort, beau et doué. J’aurais tué pour être comme lui. Lors des vacances scolaires, il me parlait des sorts qu’il apprenait à l’Ecole de Magie et j’étais captivée, fascinée par ce nouvel univers. Poudlard était pour moi le but ultime d’une vie et rongée par l’impatience, j’attendais l’année de mes onze ans.
Mon enfance se caractérise ainsi par de récurrentes crises d’angoisses le jour et de terrifiants cauchemars la nuit. A bien y repenser, cela n’arrivait pas si souvent mais on ne m’a jamais offert l’occasion d’oublier…
La première année à Poudlard fut paradoxalement la plus belle et la plus difficile de ma vie jusqu’à aujourd’hui. Je quittais enfin le Manoir dont l’air même semblait vouloir m’étouffer, mais aussi les regards froids de mes parents et l’insupportable comportement de ce petit frère que je n’avais pas même le droit d’approcher -je peux avouer aujourd’hui que je l’ai l’envié longtemps d’ailleurs… enfin bref. Je retrouvais Adrian et allais passer mon année à ses côtés… car oui, j’entrais moi aussi à Serdaigle. Je savais que mon bonheur allait être « légèrement » tempéré par la douche froide une fois rentrée à la maison mais finalement, cela en valait bien la peine –bien que j’angoissais terriblement à l’idée d’affronter encore une fois le regard de mon père. Le point noir résidait dans le fait que j’étais lâchée dans un monde sans limite avec des centaines d’autres gens. Ce fut une épreuve pour moi qui ne connaissait quasiment que le Manoir où j’avais vu la vie. Mes objets n’étaient plus là et je baignais dans une mer inconnue infestée de visages inconnus.
Je parvins tout de même à me construire mentalement une bulle protectrice, notamment grâce à ma baguette magique qui aspirait mes angoisses. Je lui donnais à son tour un nom : Nîm et elle ne me quittait jamais. Je mangeais avec, je me lavais avec, je dormais avec… Même si j’attirais quelques regards et moqueries, cela restait bon enfant. Je restais une marginale, évitant tout contact physique, me mêlant peu aux autres, restant plongée dans mes livres… Ce n’était pas forcément volontaire mais j’avais simplement peur d’imposer ma présence. C’est notamment grâce à Adrian et sa popularité de Préfet en Chef, que je pus par la suite me lier à un groupe très restreint de personnes, ce qui, il fallait dire, changea ma vie. Lorsqu’il eut ses ASPIC et qu’il quitta Poudlard, -puis plus tard, l’Angleterre pour la Russie- ce fut une épreuve en plus mais je parvins à la surmonter avec l’aide de ma fidèle amie de Chêne Rouge mais aussi celle de mes nouveaux camarades.
Les années qui suivirent se déroulèrent scolairement parlant parfaitement bien et je perdis les kilos que j’avais en trop, retrouvant une silhouette plus proportionnée, mais je gardais mon si disgracieux visage que je commençais finalement à accepter. Je parvenais à maîtriser et atténuer mon dégout du contact physique avec les personnes que j’appréciais, ce qui était un grand pas en avant pour moi. La Magie était une passion et j’étais fière de rapporter de si bons résultats à mon père. Je me souviens de son regard en parcourant mes bulletins. Silencieux… Ses yeux lisant attentivement chaque ligne… Aucun compliment, aucun sourire, mais moi, je jubilais. J’étais douée pour la magie et tout ce que lui ou sa femme pouvaient dire n’y changerait rien.
Si l’obtention de mes BUSE fut une formalité, il n’en fut rien pour mes ASPIC. A partir de ma sixième année, mon existence bascula peu à peu. Mes vieux fantômes me rattrapèrent et je sombrai lentement dans un flot d’angoisses presque insurmontable. L’intensité de mes cauchemars redoublait. Je passais nombre de mes nuits à me réveiller en sursauts, rêvant que l’on m’enterrait vivante. Ce songe… je l’avais déjà fait auparavant mais si la scène était restée brumeuse, dès lors elle était d’un réalisme terrifiant. La panique me réveillait dans ma sueur et mes larmes d’effroi. Comme je ne dormais plus assez, je ne parvenais plus à me concentrer correctement. Fixer mon attention me demandait un effort impossible et mes visions devinrent de plus en plus entêtantes. Les ombres au coin des couloirs, les choses qui se déplacent… J’ai pensé que cela venait de la fatigue, j’aurais aimé que ça soit le cas.
J’obtins mes ASPIC de justesse mais mes moyennes étaient véritablement décevantes. J’avais travaillé dur pour arriver à quoi ? J’étais l’une des dernières de ma promotion. J’avais fourni un bâton à mon père et ma mère pour me battre et ils ne se privèrent pas. La seule personne à qui je parlais de mes problèmes était mon frère. Lui au moins ne me jugeait pas. Il était d’ailleurs revenu de son périple dans les pays de l’Est pour se marier. Viktorya était une jeune femme de sang-pur, vraiment très belle. J’aurai pu en prendre ombrage, mais j’en avais fini avec mes complexes. J’avais accepté mes nombreux défauts et mes airs de poupée macabre. Dès lors, je savais parfaitement contrôler mon image et j’aimais mon front trop grand, ma peau trop pâle, mon corps trop petit et mes yeux globuleux et les invectives ne me touchaient plus le moins du monde.
La même année le monde magique découvrait le nom d’un sorcier : Lord Voldemort. Ce ne fut pas mon cas. J’avais déjà surpris quelques conversations de mon père avec certains de ses amis et ces mots avaient déjà été prononcés.
Les années s’écoulèrent dans une ambiance particulière. Le Ministère combattait sans relâche les Mangemorts et leurs actions meurtrières mais sans réel succès. Cela n’était pas étonnant. La hiérarchie du sang, la prévalence des sorciers sur les moldus… Beaucoup le pensaient déjà tout bas, Voldemort et ses sbires ne faisaient que le crier haut et fort. Outre la terreur qu’ils inspiraient, leurs voix trouvaient écho dans nombre de foyers, dont le mien. Ces valeurs étaient les miennes et cela me semblait naturel, bien que leurs méthodes fussent à mes yeux peut-être trop radicales. Je savais que ma famille offrait un soutien important à cette cause depuis toujours mais pas uniquement au niveau financier. Bien que n’ayant jamais été conviée, certaines réunions se déroulaient au Manoir, avec la présence de l’homme qui leur faisait tous si peur. Mon père s’inquiétait à l’idée que je le ridiculise alors qu’Evan Jr et Adrian pouvaient tous deux y assister. Outre le fait qu’il avait honte de mon visage, il avait surtout peur que mon comportement ne l’embarrasse et ne jette le discrédit sur lui. Grand bien lui fasse. Cela m’arrangeait de toute manière. Car même si j’adhérais à leur vision des choses, je n’avais pas envie de me mêler à eux et d’avoir des comptes à leur rendre, ni à eux, ni à Voldemort. Je tenais à mon libre arbitre.
Mes angoisses n’ont pas décru, au contraire. Ma peur panique d’être enterrée vivante me poursuivait maintenant le jour et de nouveaux songes horrifiques venaient me hanter, grouillant de petites bestioles infâmes. J’ai appris à vivre avec et ai adapté mon quotidien peu à peu. Il est devenu pour moi vital d’apprendre à me contrôler pour supporter mes crises et surtout, ne pas définitivement finir à Sainte Mangouste.
Mon père eut la bonne idée de vouloir me marier. Cette nouvelle me cloua sur place et provoqua en moi une montée en puissance d’anxiété et de colère. Comment supporter l’idée même qu’un homme que je ne connaissais pas me touche ? Qu’il s’incruste dans ma vie et foute tout en l’air, tout ce que j’avais eu tant de mal à construire ? Je ne savais plus comment m’en sortir et il était inutile d’essayer de convaincre celui qui m’avait donné la vie… Du fait, je m’y pris autrement. Qu’importe la dote, qu’importe le nom de la famille, vient un moment où un sang-pur digne de ce nom ne peut décemment pas épouser une illuminée –ou du moins, une fille trop… originale. C’était un risque à prendre et je détestais jouer de mes « travers » et me donner en spectacle comme une bête de foire, mais Monsieur Rosier l’avait bien cherché. Ainsi, lors des rencontres, il me suffisait d’appuyer sur mon naturel pour mettre tout le monde délicieusement mal à l’aise. Je fixais le vide ou leur lançais des regards insistants à leur donner froid dans le dos et je vous passe le passage surréaliste au moment où le prétendant voulu poser son séant sur George, le canapé.
Je l’ai sauvé de justesse.
Il ne m’a fallu que deux rencontres pour démolir plusieurs semaines d’efforts et de négociations. Je n’avais encore jamais vu mon paternel aussi fou de rage… Lui qui était si froid, distant et impassible… Sa carapace de maîtrise venait de s’effriter. Jamais de sa bouche je n’avais entendu pareils horreurs, tant que même Isabella resta sans voix. Mais il était trop tard. Plus aucune goutte de son venin ne pouvait dès lors me toucher. Les constantes attaques qui perduraient depuis ma naissance sur ma personnalité, mon physique et mon existence entière m’avaient cuirassé et rendu féroce. A partir de ce jour, je ne baisserais plus jamais les yeux. Il aurait dû être fier pourtant, car qu’il le veuille ou non, je lui ressemblais plus que jamais.
Ce passage fut la rupture définitive entre mes espoirs et la réalité. Maintenant, je n’avais plus l’illusion qu’il soit fier de moi un jour. Mais Nîm était toujours près de moi. Sa simple présence entre mes doigts me faisait me sentir mieux. Après cette violente dispute, je me suis demandée si je n’allais pas quitter le Manoir et la seule chose qui m’a retenu, c’est de savoir le plaisir qu’Isabella ressentirait. Cette harpie en piafferait de plaisir et l’idée qu’elle exulte de ma fuite me rendait véritablement malade.
Alors je suis restée et ce malgré l’invitation d’Adrian à venir vivre chez lui -ce qui aurait été mon souhait le plus cher, bien que je me serais sentie comme un parasite. Autant parasiter ce que j’aimais le moins…
Entre temps j’avais commencé une formation au Quartier d’Enseignement Supérieur Magique pour entrer au Ministère. Mes résultats aux ASPIC furent un handicap et je dus redoubler d’effort pour fournir un travail suffisamment satisfaisant pour accéder à la formation qui m’intéressait le plus. Je briguais un poste de haut fonctionnaire dans le Département des Transports Magiques. Mon sérieux, ma persévérance et la qualité de mon travail ont su gommer mon aspect singulier, bien que ma formation ait duré trois ans aux lieux de deux. J’ai même su me faire « apprécier » par mes collègues en acquérant la réputation d’une personne minutieuse, efficace, aux épaules solides, une femme de sang-froid… S’ils avaient su que la simple entrée dans un ascenseur me rendait malade…
Après trois ans de formation en alternance, je suis entrée en tant que stagiaire pendant deux ans au Ministère où je pus faire mes preuves. Cela me fut par ailleurs très utile car à l’obtention de mon diplôme, Marta Olsen –la Secrétaire de Direction du chef de Département des Transports magiques- accepta de m’engager en tant que son assistante. J’ai pu profiter de sa grande expérience pendant un peu plus d’un an, avant qu’elle ne parte à la retraite. Je fus promue pour la remplacer, à ma grande fierté. J’étais parvenue à un poste important sans que mon père ne fasse jouer ses précieuses relations, même si mon nom laissait entendre l’inverse à bien des badauds. Il m’arrive parfois de me demander à quel point porter le nom « Rosier » m’avait servi dans ma progression… mon orgueil me crie « en rien » mais ma raison en doute quelque peu…
Mon cercle de connaissance est aujourd’hui relativement fourni, contrairement à celui de mes amis, toujours aussi restreint, voire plus. Je ne me mêle pas aux autre sauf lorsque je sens que cela est nécessaire pour ma carrière. J’évite ce qui pourrait déclencher mes crises et effectue un travail constant sur moi pour garder le contrôle. Je vis dans la peur de voir céder le barrage de ma volonté qui retient le flot torrentiel de mes émotions et de définitivement sombrer dans la démence… être irrévocablement mise à nue par le regard des autres. Aujourd’hui je réalise avoir acquis suffisamment de maturité pour avouer que je n’ai jamais cessé de respecter mon père, ni même de l’aimer. C’est un homme qui sait mener ses affaires, qui sait ce qu’il veut et qui sait comment l’obtenir –du moins, presque toujours. Peut-être ne mérite-t-il pas un amour inconditionnel mais je n’ai jamais été douée pour étouffer mes sentiments ; pour les contenir un peu plus.
Je suis toujours célibataire et heureuse de l’être. Je sais pourtant que cette situation ne peut pas durer indéfiniment et j’appréhende le jour où je devrais me lier à quelqu’un. Les gens qui ne me connaissent pas pourraient d’ailleurs facilement me traiter de carriériste. Peu importe finalement.
Aujourd’hui, mon ventre se noue lorsque je lis un article concernant Lord Voldemort et ses Mangemorts. Pas besoin d’être devin pour sentir où cela mènera et si j’angoisse, ce n’est pas par peur d’entrer en guerre mais plus par peur de ne pas savoir gérer cette nouvelle situation.
L’avenir nous le dira.
Jamais ce mot ne fut prononcé dans l’enceinte du Manoir Rosier, ni même ailleurs. Il n’a pour elle aucun sens, aucune définition. Morrigan ignore même que ce dont elle souffre porte un nom. Ces gens –dont elle fait partie- n’existent tout simplement pas, mais si un jour elle venait à apprendre l’existence des Crépusculaires, ses épaules apprécieraient que ce poids leur soit enlevé, sachant enfin que ce qui la poursuit depuis l’enfance n’est pas de son fait. La Sang-pur serait très probablement tentée de rencontrer ce médecin qui en avait parlé en premier dans un article, cela en faisait un expert, sinon le seul. Et si lui ne parvenait pas à la soigner, alors elle retournerait à sa vie sans en parler à quiconque. Quoi qu’il en soit, jamais elle ne s’identifierait à ce groupe comme étant le sien. Jamais elle ne se considérerait comme des leurs. C’est une Rosier, que cela plaise ou non, c’est cela qui la définit ad vitam aeternam.
۞ QUEL RAPPORT AVEZ-VOUS AVEC LA DIVINATION ? :
Aussi loin qu’elle se souvienne, Morrigan a toujours eu un sens aiguisé de ce qui l’entourait. Loin d’elle l’idée de prévoir l’avenir, cependant, elle a toujours été capable de ressentir des choses, appelons cela des intuitions. Devant l’hostilité générale de son père qui tendait à rejeter tout ce qui pouvait provenir d’elle, l’enfant partageait peu sur ce sujet.
Lors de sa scolarité à Poudlard, la jeune Rosier était ravie d’avoir un cours sur la divination. Cela lui permettait de s’exprimer presque librement et sans qu’on lui lance des regards de travers, comme le faisait si bien son paternel. Elle recueillit ainsi d’excellentes notes en ce domaine, mais cela ne dura pas. En milieu d’année, Morrigan s’opposa à son professeur en le contredisant sur un exercice, lui divulguant ses impressions intimes. L’enseignant de l’époque, vexé de rencontrer de l’opposition, aussi futile que fut le sujet, réagit très mal et en plus d’ôter des points à sa maison, il la ridiculisa devant ses camarades. Cet épisode marqua un profond point de rupture pour l’élève qui ne retourna jamais dans ce cours, à la fois honteuse d’elle-même et méprisante vis-à-vis de cette part d’elle qu’elle ne comprenait pas.
Depuis, Morrigan ne veut plus entendre parler de Divination.
Avec le temps, la jeune femme a réapprit à vivre avec ses intuitions mais les garde tout simplement pour elle.
۞ QUE PENSEZ-VOUS DE L'ORDRE DES PHÉNIX ET DES MANGEMORTS ? :
Bien que possédant les valeurs défendues par les Mangemorts, Morrigan ne connait quasiment aucun membre du noyau dur du « parti ». Son père la tenant à l’écart, elle n’a jamais participé à aucune réunion et n’a d’ailleurs jamais croisé Voldemort, tout en sachant que tout cela était bien sûr différent pour son père. A priori, elle ne souhaite pas particulièrement devenir une partisane active, mais selon les évènements à venir, elle est tout-à-fait capable de changer d’avis et de rejoindre les rangs du Lord, voire d’adopter la Marque des Ténèbres.
En ce qui concerne les Phénix, Morrigan n’éprouve pas de réelle haine pour eux, mais plus du mépris. Ce ne sont, à ses yeux, qu’un ramassis d’imbéciles incapables d’assumer ce qu’ils sont –ou devraient être- : des êtres naturellement supérieurs –par rapport aux moldus. Ils ne respectent pas le monde magique en méprisant la hiérarchie du sang et ne méritent pas de tenir une baguette entre leurs doigts.
۞ AVATAR : Christina Ricci ۞ DOUBLE COMPTE ? Non ۞ PRÉNOM OU PSEUDO : Jo ۞ ÂGE DU JOUEUR : 29 ans ۞ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? J’étais sur la première version du fow ۞ COMMENT TROUVEZ-VOUS LE FORUM ? Au niveau du graph’, j’aime beaucoup l’idée des engrenages mais il y en a trop à mon goût. Au niveau du contexte, j’adore l’originalité, c’est franchement sympathique l’histoire des Crépusculaires et le climat politique malsain est très intéressant. Ça promet des rebondissements ! ۞ PRÉSENCE SUR LE FORUM : Je pense pouvoir passer tous les jours ou presque et poster toutes les semaines. ! |
Dernière édition par Morrigan E. Rosier le Dim 18 Aoû - 19:00, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Morrigan E. Rosier
Bienvenue bienvenue mon lapin ♥
Notre première fifiche ! On va bien s'occuper de toi *.*
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Célène Fraser- Drama Queen Serial Kickeuse
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Re: Morrigan E. Rosier
Officiellement Bienvenue parmi nous, damoiselle au large front
Et oui, nous allons particulièrement biennnn prendre soin de ta petite fifiche héhé...
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Nicholaus Rosenhirsh- Messages : 910
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Re: Morrigan E. Rosier
Nous sommes ravis que notre première fiche soit d'une telle qualité ! Cependant, il reste quelques petits points qui nous ont interpelé. La longueur peut faire peur, mais c'est essentiellement du Blabla, ne t'inquiète pas!
L'Univers de JKR n'indique nulle part qu'une affinité avec la Magie Noire dépend de sa " courbe ". En ce qui nous concerne, le fait que Morrigan ait des prédispositions avec ce type de magie, étant donné la famille dont elle vient, ne nous pose pas de problème. Fais juste attention au raccourci. Comme tu dois t'en douter, les sortilèges de Magie Noire restent très difficiles à maîtriser, même avec la meilleure des baguettes !Morrigan E. Rosier a écrit:[...] le bois est légèrement courbé et plutôt rigide, révélant sa forte accointances avec les sortilèges de Magie Noire.
Il ne faut pas oublier que jusqu'à 17 ans, Adrian portait la Trace. Etant donné qu'il vivait dans une maison de sorciers, il y a quand même peu de chances (voire aucune) que le Ministère vienne demander des comptes ! On aimerait juste que tu nous précises :Morrigan E. Rosier a écrit:Lors des vacances scolaires, il me montrait les sorts qu’il apprenait à l’Ecole de Magie et j’étais captivée, fascinée.
1 - Est-ce qu'Adrian est au courant de ce qu'il risque s'il utilise la Magie en-dehors de l'Ecole ? (car mine de rien, peu d'élèves et d'adultes le savent).
2 - Si c'est le cas, aura-t-il pris le risque pour sa soeur ? (on n'en doute pas, vu le personnage, mais sait-on jamais ... xD)
3 - Dans les deux cas, le père en a-t-il eu vent ? Faisaient-ils ça en cachette ?
Voilà, ça c'était les deux petits points pinaillage, à préciser seulement (ou simplement à garder en mémoire pour la baguette).
Maintenant, dans pour le fond de la fiche :
On comprend très bien les symptômes de Morrigan, comment ils influent sur sa vie, comment ils évoluent ... Seulement, à aucun moment tu n'évoques la maladie conductrice dont elle est atteinte ! La fiche étant écrite à la première personne et Morrigan n'ayant jamais consulté, on comprend que ce ne soit pas facile à glisser dans ta présentation.
Il faut quand même que tu nous l'indiques quelque part. Soit dans la première partie où tu as mentionné " Crépusculaire niv 2 ", soit dans ta réponse à la première question, puisque là, le point de vue est déjà un peu plus large.
De ce qu'on en voit, il peut y en avoir deux découlant des symptômes que tu nous décris : soit la Phobie de la Mort (être enterrée vivante, craindre de manière exacerbée les accidents etc... une claustrophobie légère peut être ajoutée) ; soit la Claustrophobie (sachant que cela peut virer à l'agoraphobie, assez embêtant quand on travaille dans un endroit qui grouille autant de monde !). On te laisse choisir !
Le redoublement ne nous pose pas de soucis. On comprend bien qu'avec les phases qu'elle a traversé, Morrigan puisse en avoir eu besoin. Sauf que selon nous, 6 ans (dont l'année de redoublement) pour un poste d'assistante de direction, ça fait quand même beaucoup !
A savoir : même en effectuant autant d'années de formation, Morrigan n'aurait jamais pu briguer un haut poste. Ce n'est pas comme dans le monde moldu où plus on avance en années d'études, plus on peut prétendre à un poste haut placé. Les Directeurs, par exemple, sont nommés à l'expérience et aux actes et non au diplôme.
Nous te proposons donc que Morrigan ait effectué trois ans de formation au QESM (comprenant son année de redoublement), en formation " alternée ". Soit semaines de théorie au QESM et semaines de " stage long " au Département des Transports Magiques auprès de la fameuse Marta Olsen. Elle est donc diplômée à l'âge de 21 ans, reste assistante de la Miss Olsen pendant les deux ans de stage requis (post diplôme).
Ces 5 années sur le terrain lui permettant d'autant plus de faire ses preuves, autant auprès de sa chef qu'après du Directeur. Et au départ de Marta, elle reprend son poste ! La jeune fille étant appliquée (acharnée même) et apparemment, consciencieuse dans son travail, elle n'aurait pas eu trop de mal à obtenir ce travail de " secrétaire particulière " (car chaque Directeur a une armée de secrétaires, mais si j'ai bien compris, Marta était l'assistante directe du Directeur). Pense juste que cela a dû provoquer quelques jalousies auprès des collègues. ^^
Voilà, cela paraît un peu long, mais au final, ce n'est vraiment pas grand chose. Eclaircis-nous ces quelques points et nous te validerons avec plaisir !
Destin- Admin
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Re: Morrigan E. Rosier
Merci les filles ♥
Alors j'ai effectué les modifications, je vous quote les passages modifiés :
✧ Concernant la baguette :
✧ Concernant le côté Crépusculaire :
✧ Concernant les petits tours d'Adrian :
✧ Concernant le QESM et son travail au Ministère :
Merci pour vos précisions sur chacun des points en tous les cas et j'espère avoir bien fait les choses cette fois ♥
Alors j'ai effectué les modifications, je vous quote les passages modifiés :
Là j'ai simplement viré le passage sur la magie noire.Morrigan E. Rosier a écrit:
Elle est de petite taille, se limitant à 23 cm et le bois est légèrement courbé et plutôt rigide.
Alors là j'ai donc ajouté clairement ces phobies, sachant que sa phobie de base est d'être enterrée vivante (soit Taphophobie). Plus tard, dès la fin de Poudlard, elle développe un dégout très très prononcé pour les insectes, mais plus particulièrement l'effet "grouillant" qui peut subvenir lors de la décomposition des corps notamment (Entomophobie). Enfin, étant donné qu'elle redoute que tout cela s'aggrave, qu'elle perde les pédales et qu'elle sombre vraiment dans la folie, elle commence à développer une part de psychopathophobie. Cela dit, ce dernier est vraiment vraiment léger, je le vois plus comme une possibilité de développer ça dans l'avenir. (Sachant que son travail l'aide aussi beaucoup à garder les pieds sur terre, ça l'occupe etc). Enfin, je ne sais pas si je suis claire du coup oôMorrigan E. Rosier a écrit:
Crépusculaire niveau 2 - Phobies (Taphophobie - Entomophobie - Psychopathophobie)
En effet, je n'avais pas réalisé que la magie était interdite pour les jeunes sorciers, même au sein d'une famille de sorciers, donc j'ai supprimé ça, même s'il ne serait pas impossible, comme vous l'avez dit, qu'il brave l'interdit, ça collerait même bien, mais je préfère faire simple ^^Morrigan E. Rosier a écrit:
Lors des vacances scolaires, il me parlait des sorts qu’il apprenait à l’Ecole de Magie et j’étais captivée, fascinée par ce nouvel univers.
J'espère que les modifications iront. Alors pour les aspects que vous avez cité, notamment la jalousie de certains collègues etc je vais le développer en rp, car en plus d'être logique ça peut être très intéressant à jouer.Morrigan E. Rosier a écrit:
Mon sérieux, ma persévérance et la qualité de mon travail ont su gommer mon aspect singulier, bien que ma formation ait duré trois ans aux lieux de deux.
[...]
Après trois ans de formation en alternance, je suis entrée en tant que stagiaire pendant deux ans au Ministère où je pus faire mes preuves.
Merci pour vos précisions sur chacun des points en tous les cas et j'espère avoir bien fait les choses cette fois ♥
Invité- Invité
Re: Morrigan E. Rosier
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Dorion Volk- Terreur de Bouillie
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Re: Morrigan E. Rosier
Tu viens d'intégrer Crépuscule !
Toutes tes corrections nous vont, tu as fait du bon travail petite sorcière !
Cependant, une dernière petite indication concernant ton ascendant de Crépusculaire : il faudrait que tu notes que la Taphophobie est la phobie dont toutes les autres découlent, donc la phobie primaire.
Tu rejoins le groupe du
Ministère .
Tu rapportes également 10 Points de Poudlard aux Serdaigles.
Tu peux d'ores et déjà créer ta fiche de lien & commencer à rédiger ton carnet de bord. Nous t'invitons également à bien fouiner notre forum, car bien d'autres sujets s'offrent à toi !
Toutes tes corrections nous vont, tu as fait du bon travail petite sorcière !
Cependant, une dernière petite indication concernant ton ascendant de Crépusculaire : il faudrait que tu notes que la Taphophobie est la phobie dont toutes les autres découlent, donc la phobie primaire.
Tu rejoins le groupe du
Tu rapportes également 10 Points de Poudlard aux Serdaigles.
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Destin- Admin
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