Le Crépuscule des Sorciers
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Message par Destin Jeu 18 Juil - 18:05






« Au grand dam de l’homme, même sorcier, certaines choses échappent à son emprise. Le temps en fait partie.

A ce moment-là, tout était tel que le destin l’avait voulu. »


24 juin 1995


Le Tournoi des Trois Sorciers a pris fin de la plus belle manière qui soit pour Lord Voldemort. Après quatorze terribles années d’errance, il a repris forme humaine, retrouvé sa pleine puissance et surtout, surtout … Il peut enfin toucher Harry Potter ! Loin de la baguette incompétente d’un tiers, il va pouvoir l’exterminer !

Le voilà qui se délecte de voir cet enfant, cet Elu de pacotille, petite brindille sur son long chemin de grandeur, totalement à sa merci maintenant que la barrière du sang de Lily Potter a cédé.

Il en est persuadé, maintenant plus rien ne peut l’arrêter.

Ou peut-être que si.

Un hurlement de rage s’élève dans le cimetière, horrifiant un peu plus l’assemblée de Mangemorts. Le vermisseau s’est faufilé hors de sa toile pourtant si magnifiquement tissée.

Le Mage Noir s’empare d’un Queudver recroquevillé sur lui-même  et le projette contre une dalle de pierre qui se brise en deux.

Comment cela a-t-il pu se produire ? Il s’était préparé. Un nouvel échec était inenvisageable, impossible. Quel paramètre a-t-il omis ? Quelqu’un l’aurait-il trahi ?

Quelques heures plus tard, sa colère retombée, Voldemort se prend à réfléchir. Et un doute terrible s’insinue dans son esprit : et si malgré ses incommensurables pouvoirs, malgré les sept Horcruxes … et si … Si les événements ne jouaient pas en sa faveur ? S’il … Risquait de mourir pour de bon ?

Il vient de l’apprendre à ses dépens : deux précautions valent mieux qu’une.
Alors, un sourire mauvais étire sa bouche fielleuse. Il tient une nouvelle stratégie, un plan B.

Quoi qu’il arrive, Lord Voldemort ne sera pas vaincu.



1er Mai 1998


Les Mangemorts cernent la grande Ecole de Sorcellerie de Poudlard. Ils dépassent leur ennemi en nombre, ils sont puissants et acharnés, prêts à mener leur Maître jusqu’à la victoire tant méritée. Si près du but, nul ne doute.

Excepté le Maître lui-même.

Les obstacles continuent de s’ériger devant lui : Potter et ses alliés, infatigables, pénibles, désespérants ; la baguette de sureau, l’arme ultime qui continue de lui résister ; Nagini, fidèle compagnon mais seul Horcruxe restant ; en admettant qu’ils gagnent cette bataille, combien de temps faudrait-il aux forces extérieures pour se rallier à ses opposants ?

Mais surtout, Voldemort a compris une chose : l’erreur, il l’a faite cette nuit du 30 octobre 1980. Il a lui-même enclenché les rouages de sa lente agonie en choisissant l’enfant à abattre et en décidant de croire à cette prophétie dont il ne connaissait que le début.

Il ne peut plus se permettre de prendre le moindre risque désormais.

Une phrase. Un ordre. Un geste. Le Mage Noir pivote et se détourne des murailles, oublie les faibles lueurs du Château qui attend la décision du jeune Harry Potter et l’ultime affrontement. Quelques silhouettes se détachent du lot de Mangemorts fébriles et le suivent aux tréfonds de la forêt, sans broncher, au comble de l’excitation.

Ils vont suivre leur Maître dans sa plus grande initiative. Ils vont participer à sa nouvelle ascension sans tâches, exempte des erreurs passées.

Ce soir, treize des plus puissants experts en Magie Noire, hommes et femmes rompus aux sortilèges Impardonnables, sans remords ni conscience, se sacrifient pour aider Lord Voldemort à remonter le temps.



« Même le Destin ne peut nier la force de ses sujets. Au-delà du temps, ce sont bien eux les plus incontrôlables. Le Libre-Arbitre ? Quelle idée. »



15 janvier 1945



A l’âge de 40 ans, Sibylle Trelawney aurait dû retrouver Albus Dumbledore à la « Tête de Sanglier » et alors qu’il l’informait qu’il pensait retirer la divination de ces enseignements, elle serait entrée en transe, lui révélant la Prophétie de l’Enfant Elu.

Sauf qu’en 1945, Sibylle n’a encore que six ans et ignore tout de ces événements. A part sa fameuse ancêtre réputée pour ses dons de voyance, elle n’a rien de bien particulier. Elle vit avec ses parents et ses deux frères, dans un petit village sorcier du nord de l'Angleterre. Elle sait qu’un jour elle ira sûrement à Poudlard, mais elle n’en est pas très sûre, parce que les cracmols, même à son âge, elle sait déjà ce que c’est et vue la chance qu’elle a depuis sa naissance, elle en serait une que ça ne l’étonnerait pas.

Pourtant, cette nuit-là, l’enfant se réveille en sursaut. Le silence règne dans la pièce et pourtant, elle sait. Elle sent qu’il va arriver. Terrorisée, elle se met à sangloter. Ce n’est pas juste un cauchemar. Cela va se passer et elle ne peut rien y faire.

Quand l’Homme apparaît une seconde plus tard, elle pleure toujours. Mais la silhouette à peine humaine aux yeux jaunes s’en moque. Au contraire, elle sourit. La baguette de sureau se lève dans la direction de la fillette mais soudain, celle-ci ouvre la bouche, les yeux voilés :


« Si au crépuscule de sa vie le Mage Noir se joue du Destin, alors il pourra accomplir ses terribles desseins. Si au crépuscule de sa vie le Mage Noir se joue du Destin, alors il apprendra que ses chimères ne peuvent supplanter les ambitions de la Fortune. Gare au Crépuscule, car l’aube et la nuit ne sont jamais loin. »



L’éclair de lumière verte jaillit à peine eut-elle terminé sa prédiction. La seule que Sibylle Trelawney ne prononcerait jamais.

Il ne serait jamais question d’enfant élu. Voldemort n’aurait jamais à s’en inquiéter. Il n’y aurait pas de seconde guerre. Pas de question de rituel ou de sacrifice. Il allait régner.

Il en était sûr, non seulement il s’était joué du Destin, mais aussi de la mort par la même occasion. Peut-être pas maintenant. Il venait d’user de sa dernière source de magie.

Néanmoins, il savait. Il savait que le futur était à lui. Celui qui terminait sa septième année à Poudlard en ce moment même.

Et ce fut sur cette certitude que ce qu’il restait du Grand Mage Noir tomba en poussière.



« Néanmoins, le Destin n’a pas dit son dernier mot. Comme s’il était possible de le contourner en toute impunité ! »



Année 1945



Le meurtre de la jeune Sibylle Trelawney, enfant issue d’une famille sans histoires, fit la Une des journaux et fut imputé au sorcier Grindelwald, récemment débarqué des pays de l’est et dont les méfaits commençaient à faire trembler la population sorcière britannique. Ce fut le déclencheur. Une véritable vague de fureur s’empara des citoyens qui remettaient sérieusement en cause les capacités du ministère à assurer la sécurité ne serait-ce que d’une petite fille.

Le Ministre en place tint deux mois et la réforme de l’Institution débuta.

Cette même année, Tom Jedusor, indifférent aux récents événements, obtint ses ASPIC.

Albus Dumbledore regarda l’adolescent quitter le Château, sourcils froncés, un mauvais pressentiment en guise de ce qu’il aurait espéré être un adieu.

Athenya Bratshaw-Fowles et Rodney Areson rentrèrent au Ministère.

Gellert Grindelwald fut vaincu par Albus Dumbledore. Le Ministère s’en attribua le mérite. La confiance émoussée des sorciers fut regagnée.

Le reste de la population sorcière bénéficia, sans le savoir, des premiers effets des « Trente Glorieuses » moldues.

A priori, rien de tout cela n’était lié.

Une ère de paix s’installa enfin.



Année 1955


Le 15 janvier 1955, Albus Dumbledore fut nommé Directeur de Poudlard.

Au même moment, Athenya Bratshaw-Fowles accéda au poste de Directrice du Département des Mystères tandis que Rodney Areson devint son homologue du Département des Accidents et Catastrophes Magiques.

Augustus Rookwood entre au Ministère et rejoint le très nébuleux Département des Mystères.

Tom Jedusor a disparu de la circulation depuis près de neuf ans.

On fêta les dix ans de la mort de Sibylle Trelawney.

Un peu partout dans le monde, des Psychomages, Neuromages ou leurs équivalents moldus ont commencé à recevoir en consultation des parents dépassés, accompagnés par leurs enfants âgés d’entre dix et deux ans.  Des bambins apparemment sans histoires, mais aux comportements étranges, particulièrement au crépuscule, où ils affirment parfois voir des choses qui n’existent pas …

Il faudra attendre l’année 1961 pour que le terme de « Crépusculaires » désignant ces bambins aux symptômes sans équivalents apparaisse dans une revue médicale. L’article, écrit par le Dr Philip Fowles passera inaperçu.

Et toujours, jusque-là, aucun rapport ne fut fait entre tous ces éléments.




« Le Temps est patience. Après tout, tout vient à point à qui sait attendre. »




Année 1970



Le nom de « Lord Voldemort » résonna dans tout le pays. Ecrit distinctement dans le ciel, sous ce qu’on nommera plus tard la Marque des Ténèbres, un photographe immortalisa cet étrange feu d’artifice menaçant. Le Ministère y prêta peu d’attention et la population se montra d’une curiosité indifférente pendant que Dumbledore fronçait les sourcils.

Une semaine plus tard, la tête de mort à la langue de serpent réapparut. Au-dessus d’une maison à Liverpool. Une famille de moldue est retrouvée assassinée.

Lord Voldemort a déclaré la guerre au Ministère.

A nouveau, l’Institution Magique parvint à garder l’information grâce à l’intervention de Mr Areson et de ses Oubliators. Le Ministère fut plus refondu que jamais, de nouveaux services aux missions obscures furent créés. La traque est lancée. Infructueuse.

Dumbledore, quant à lui, débuta le rassemblement de ses propres alliés. Bientôt, ceux que l’on nomma les Mangemorts se virent lutter contre leurs nouveaux ennemis attitrés, l’Ordre du Phénix.

L’échine des sorciers fut parcourue d’un frisson, les mains de légers tremblements, des rides soucieuses se creusèrent.

Qu’allait-il se passer ?



Année 1978



Durant huit ans, les attaques des Partisans du Mage Noir se sont multipliées.
Le Ministère est devenu de plus en plus rigide.

Les Phénix n’ont jamais été bien loin, leurs rangs ont également grossi mais pas suffisamment.

En arrière-plan, le jeune Peter Pettigrow s’est suicidé en février 1978 dans sa chambre de l’hôpital pour sorciers de Sainte-Mangouste.

A ce moment de notre histoire, la peur est maîtresse de la situation.

Domination de ce sentiment terrible qui sommeille en chacun de nous, révélant le meilleur pour mieux  exploiter le pire. Ascension de l’obscurité et cette faible lumière au bout du tunnel qui promet peu, si peu, en comparaison des risques de pertes et de souffrance.

Mais soudain, la machine s’emballe. Un grain de sable se glisse dans les engrenages bien huilés du déroulement de l’Histoire.

Trente-trois ans de libre-arbitre anéantis par un hasard de circonstances ont mené l’unique témoin de la scène atemporelle, Elias Trelawney, frère de Sibylle, a révélé à Albus Dumbledore la Prophétie de Sibylle Trelawney. Cette chose dont nul ne se préoccupe plus depuis des décennies menace le Mage Noir de voir ses pires cauchemars s’accomplir.

La Prophétie est transférée au Département des Mystères.

Les liens se tissent et se révèlent enfin, les acteurs entrent véritablement en scène.

Au premier acte, Mrs Bratshaw-Fowles rend compte à Dumbledore de ce qu’elle pense avoir interprété de la Prophétie après que ses Chercheurs soient revenus bredouille : l’article dont son mari lui a rabattu les oreilles, son précieux objet de recherche. Les Crépusculaires. Peut-être est-ce lié. Peut-être pas. Quoi qu’il en soit, le reste de son discours est bien moins nébuleux : ses attributions s’arrêtent ici. Désormais, Dumbledore ne ne devra plus compter sur elle.

Au second acte, le fidèle espion de Voldemort, Augustus Rookwood a transmis les paroles de la Prophétie à son Maître et surpris une infime partie de la conversation entre sa Directrice et le vieux Dumbledore. « Sorciers », « folie », « plus aucune aide apportée », voilà tout ce qu’il a pu intercepter.

A l’entracte, Rookwood est arrêté et démasqué par la Brigade Magique lors d’une attaque. S’il ne révèlera rien de sa cause, il tiendra un discours enfiévré sur la Prophétie devant un Magenmagot indifférent. Mais un Rodney Areson à l’intérêt éveillé qui ira s’entretenir avec Rookwood dans sa cellule à Azkaban.

Au troisième acte, une dispute éclate entre Athenya et Rodney. Nul ne sait ce qu’ils se sont dits mais une chose est certaine : Areson sait pour les dernières paroles de la petite Trelawney. Et, à défaut d’un espion au Département des Mystères, Voldemort a trouvé une nouvelle marionnette dont il pourra tirer les fils à sa guise sans même qu’elle en ait conscience.  

Au quatrième acte, la Gazette des Sorciers révèle un cambriolage à l’hôpital de Sainte Mangouste. La nouvelle interroge mais ne fait pas grande sensation. Qui se soucie que quelques dossiers de patients aient été volés puisque aucune vie n’est à déplorer ?

Le rideau tombe.



« Le Destin peut enfin redistribuer les cartes maintenant que la partie est achevée. »

« Cette histoire est la vôtre. »

« Quel rôle jouerez-vous dans la nouvelle bataille qui vient d’être sonnée ? »





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