Iwan Kendrick - H - 33 ans - Neutre mangemort - Photographe - S. Worthington (négo.)

My story

Iwan est né dans une famille galloise sans histoire. Entouré de deux parents aimants, il a eu une enfance très ordinaire et n’a jamais manqué de rien. Sa scolarité à Poudlard s’est déroulé sans heurt ni exploit grandiloquent. C’était un garçon tout à fait normal, sociable, bon vivant, bien élevé, avec ses bonnes et ses mauvaises notes, ses loisirs, ses bêtises et ses premiers amours foireux. Il y a toutefois une chose qui le démarquait de ses camarades : sa passion pour la photographie. Son père lui ayant offert son premier appareil à l’âge de six ans, il a développé très tôt cette fascination pour les clichés. Peu après sa rentrée à Poudlard, il a décrété qu’il en ferait son métier et n’a plus jamais changé de discours.

C’est donc en toute logique qu’il est devenu photographe professionnel si tôt ses ASPIC obtenus. Méconnu du grand public, il a d’abord commencé par des petits boulots ingrats dénués d’intérêt. Puis il s’est fait embauché par un magazine hebdomadaire sorcier et a évolué. Aujourd’hui, il est photographe reporter pour la rédaction de Sorcière Hebdo. Il couvre plusieurs rubriques et travaille en collaboration avec plusieurs journalistes, même si certains reviennent plus fréquemment que d’autres. Très autonome, il aime avoir un minimum de liberté lorsqu’il faut choisir quel cliché prendre, comment et dans quelles circonstances. Il déteste qu’on lui dicte son travail à la lettre et n’est jamais aussi productif et aussi talentueux que lorsqu’on lui lâche la bride.

Une attitude qui n’est pas sans rapport avec sa vie de famille. En effet, une fois rentré chez lui Iwan se retrouve privé de toute indépendance. Au contraire il est accablé par les responsabilités. Car en plus de devoir nourrir sa famille, le photographe doit s’occuper de sa fille ET de sa femme malade depuis maintenant cinq ans.
Lorsqu’ils se sont rencontrés des années plus tôt, la sorcière était déjà étrange, rêveuse, pas très bavarde et originale (pour ne pas dire marginale). La plupart des gens la pensaient autiste mais Iwan, lui, la trouvait fascinante. Captivé par le mystère qui l'entourait, il est tombé sous son charme, l'a poursuivis pendant des mois puis a finit par lui passer la bague au doigt, malgré leur cinq ans d'écart et l'avertissement de ses parents qui la trouvaient bizarre. La première année tout s'est déroulé comme dans un rêve mais la suivante, Iwan a tragiquement découvert que ses proches avaient raison. Lorsque sa femme est tombée enceinte, sa grossesse a agit comme une sorte de déclencheur ; en quelques mois sa santé mentale s’est singulièrement détériorée. Après la naissance de leur fille, elle s’est mit à parler toute seule, à pleurer sans raison ou à faire des discours qui n'avaient absolument aucun sens. Considérant à juste titre qu’elle était inapte à travailler ou à s’occuper d’un enfant, Iwan a réorganisé toute sa vie. Ses journées sont désormais partagées entre le travail, les rendez-vous de sa femme à Sainte-Mangouste et les aller-retours chez les grands parents qui gardent sa fille lorsqu'il n'a pas le temps de s'en occuper. Cela dit, il la retrouve tous les soirs et lui consacre tout le temps libre qu’il lui reste. Elle est son trésor le plus précieux et - pour être tout à fait honnête - la principale raison pour laquelle il rentre chez lui tous les jours. Sans elle, il aurait craqué depuis longtemps. Il n'y a d'ailleurs qu'en sa présence ou au travail (lorsqu'il est loin de chez de lui et de ses problèmes domestiques) qu'il se permet de se détendre et de rire un peu. Il ferait à peu près n'importe quoi pour son enfant, y compris rejoindre Lord Voldemort....

En effet, depuis la distribution des tracts mangemorts, Iwan se pose de nombreuses questions sur le statut du sang. Et si au fond le Seigneur des Ténèbres avait raison ? Et si le mélange des sangs purs et impurs occasionnait des anomalies et des maladies comme celle qui ronge sa femme depuis des mois ? Après tout, aucun médicomage n’a sût la guérir ; peut être qu’il s’agit d’un virus inconnu ou d’une contagion du sang que le Ministère refuse de reconnaître ? Peut être que cette même maladie risque d'atteindre sa petite fille chérie ? Et peut être que Voldemort détient à la fois la clé et le remède ? C’est un espoir auquel Iwan aimerait beaucoup s’accrocher. Pour l’instant il hésite encore, incertain et rebuté par certaines actions qu’on prête aux mangemorts. Mais combien de temps sa morale le retiendra-t-elle ? L'envie de protéger son enfant, de retrouver une vie à peu près normale en guérissant sa femme et de ne plus avoir à simuler le sorcier parfait en société pour protéger sa femme des mauvaises langues qui la traitent de folle risque de le faire basculer de l'autre côté. Sans oublier qu'il a toujours considéré les nés-moldus comme légèrement inférieurs aux autres sorciers... Alors, franchira-t-il le pas ?