[P] This is Noisette, do you see me ?
2 participants
Page 1 sur 1
[P] This is Noisette, do you see me ?
« Oh oui, comme ça, un peu plus bas. Plus loin, plus fort. T’arrêtes pas, c’est trop bon. » Dorion reprit son souffle et bougea sa chaise de place. Là, un vrai moment de détente comme on en faisait plus. Borridge était dans le coin de la pièce, pantelant. « Tu vois, quand tout se passe bien entre collègues, tout va pour le mieux. » Le jeune homme se releva pendant que Dorion remettait un peu d’ordre sur son bureau. « Sur ce, il est temps que je rentre, sinon Eloise va s’inquiéter. Enfin, tu sais comment sont les femmes. » Garett grommela quelque chose en tirant sur sa robe de sorcier, et sortit de la pièce. Quand Dorion eut fini de se préparer les dossiers du lendemain, il poussa la porte de son bureau, fit tourner la baguette dans sa main, les lumières s’éteignirent et s’en fut du Ministère.
À peine eut-il fait un pas dehors qu’une poubelle fonça sur lui à grande vitesse. Bien le bonsouaaaar mademoiselle, mais nous pourrions faire un peu plus connaissance plus loin pendant que j’essaie de me dépêtrer de vos ordures si délicatement posées sur moi. Uh, ce soir je serai la plus belle pour aller danser !
Pendant que des épluchures de pommes de terre s’affaissaient sur son nez, une voiture passa près de lui sur la chaussée. Plutôt un taxi Londonien, les pires instruments moldus jamais construits. Les taxi, ces tacots qui étaient toujours là au mauvais endroit au mauvais moment. La preuve en était. La voiture l’avait dépassé mais s’arrêtait déjà, sûrement pour s’excuser d’avoir envoyé une poubelle sur lui.
Dorion était sûr que c’était le responsable des différents jus qui coulaient sur lui. Un homme en descendit, de la voiture, pas de la poubelle. Ça aurait été vraiment étrange si ça avait été de la poubelle. Non, parce que dans une voiture, on peut mettre plusieurs personnes, et du coup c’est logique qu’il en sorte, mais dans une poubelle, à moins que ce soit une bande de nains ou de gnomes, c’est moins facile de faire sortir quelqu’un d’un endroit aussi étroit. C’était comme si Dorion avait rangé Porridge dans son tiroir.
D’accord, il avait essayé de le faire une fois, mais ça n’avait pas marché. Comme si le jeune homme n’avait pas voulu faire d’effort, ce qui ne lui aurait guère ressemblé.
Dorion balança le sac plastique qui couvrait son torse et se tourna vers la personne qui descendait de la voiture. « Vous pouvez pas faire attention sale moldu à la con ? » L’homme qui était descendu de la voiture se jeta sur lui sans plus attendre. Dorion shit-magnet Volk qu’il aurait dû s’appeler. L’homme-qui-était-descendu-de-la-voiure, oui il allait l’appeler comme ça maintenant, sachant qu’il avait pas d’autre nom à ses yeux à part l’emmerdeur, et comme la plupart des gens qu’il croisait étaient des emmerdeurs, il fallait bien trouver un moyen de les différencier. Donc, l’homme-qui-était-descendu-de-la-voiture roula sur le côté en gémissant, pendant que Dorion se relevait. « Mais t’es vraiment trop con mec, c’est quoi ton problème ? »
L’homme-qui-était-descendu-de-la-voiture releva la tête vers lui, les yeux brillants. « Volk ? Dorion c’est toi ? »
« Bien sûr que non, c’est la reine en train de faire sa promenade du soir. T’as pas vu que j’avais Philippe avec moi là ? » Dorion montra le cadavre de rat qui avait glissé hors de la poubelle alors que l’illuminé avait sauté sur lui.
« Non, t’es con, je sais que t’es pas la Reine d’Angleterre. » Il fit une pause, Dorion poussa un soupir, pourquoi ça tombait sur lui ? Hein ? Il s’enleva une peau de banane qui était en train de lui glisser dans le cou. « Écoute mec, y’a un dingue qui me suit. Il veut me couper la tête, ou m’enlever, ou je ne sais quoi. S’teu plait. Non, même pas de s’teu plait, aide-moi Volk ! »
Dorion se poussa devant l’homme. Il le dévisagea, pencha un peu la tête sur le côté, marqua un temps d’arrêt, reprit sa respiration, et poussa un gémissement de réflexion. Bon, des noisettes, des putain de noisettes. Il savait qu’il y avait des noisettes sous chêne, ce qui n’était pas le fruit du chêne, Dorion le savait. D’ailleurs, c’était peut-être un gland qu’il avait en face de lui. Un mega gros gland bien teubé de la tronche avec des touffes de cheveux en moins et qui remettait trois fois sa veste en place.
DES NOISETTES PAS DES GLANDS VOLK, DES NOISETTES.
NUTTS VOLK, BUTTS. NON, PAR MERLIN, DES NOISETTES PAS DES FESSES.
LIAM NUTTS. VOILA.
Dernière édition par Dorion Volk le Ven 28 Fév - 18:22, édité 3 fois
Dorion Volk- Terreur de Bouillie
- Messages : 271
Date d'inscription : 16/08/2013
Organisation : Neutre - Mangemort
Emploi/études : Forces des tâches invisibles
Maison : Poufsouffle
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Re: [P] This is Noisette, do you see me ?
Dorion lança son bras sur son torse, claquant les talons l’un contre l’autre et relevant la tête.
Il sentait bien que l’homme-qui-était-descendu-de-la-voiture, maintenant Liam Nutts, ne pouvait lui faire grand mal. Il annonça qu’il allait s’occuper de lui. L’homme lui lança un regard en biais, comme s’il n’était point sûr de ce qu’il avait en face, et se remit trois fois les lunettes sur le nez. Il lança un « merci, vieux. »
Dorion plaça sa baguette sur son cœur, après tout, c’était son job de s’occuper des personnes, il faisait partie de la fonction publique après tout. Un sort fusa au-dessus de leurs deux crânes, réduisant la voiture à l’état des déchets dans la poubelles, des débris d’une vie antérieure.
Dorion se figea pendant que les morceaux volaient dans son visage. Sa réactivité avait toujours fait défaut. Un bout de métal se figea dans sa joue, perçant sa peau, prêt à taper dans les dents. Avec un peu de chance, le métal chaud aurait cautérisé sa plaie à l’instant où il était pénétré. Néanmoins, il pivota, à retard, regrettant d’avoir fait le con quelques secondes auparavant.
Sa main ne frappait plus son torse en signe de reconnaissance à la patrie, elle était brandie vers la nuit, à peine éclairée par les lumières de la ville. Il poussa un gémissement, signe que son corps et son esprit comprenait ce qu’il se passait. À peu près.
« Reste derrière. »
Oui, les signes de vie revenaient peu à peu dans ses prunelles, dans son esprit. Ses neurones s’étaient remis en route, portant ses réflexes de protection de père de famille en exergue. Dorion se tenait, tendu en avant, scrutant les ténèbres, attendant la deuxième salve qui ne tarda pas à arriver. Un sort violet, et un autre, bleu se suivirent dans la nuit. Ils s’enfoncèrent derrière eux, comme si la personne en face ne savait pas viser à grande distance. Des bruits de griffes et de choses qu’on remue, des rats qui fuyaient le lieu prochain du combat.
Nutts marmonnait derrière lui, il n’écoutait pas, les sens tendus vers l’avant. Les marmonnements s’intensifièrent.
Dorion réagit à sa façon.Des pas qui se voulaient feutrés avancèrent dans la rue, faisant crisser les graviers. Des fenêtres s’étaient éclairées entre temps. Des personnes regardaient sûrement ce qu’il se passait en contrebas. Dorion s’en foutait complètement. Après tout, il avait quelqu’un qu’il avait bien connu à protéger.
- Spoiler:
Il imaginait déjà un molosse sortir de la sombre ruelle qui formait le coude. Ayant été précédé de ses pas les plus bruyants, mais ce ne fut simplement qu’une personne atteinte de nanisme.
Simplement, il retira ce mot au moment où sort le fit décaler de plusieurs pas malgré son bouclier instinctif. Puissante magie, des rayons violets et pourpres qui s’éclataient autour de lui, sur lui.
Nutts ramassait les déchets par terre, les triait, marmonnait dans sa barbe, faisait rouler sa baguette sur le sol. D’accord, il allait se taper le nain tout seul.
« Qu’est-ce tu veux ? Il a rien pour toi Nutts ! »
Dorion préférait de loin la parlotte à la magie combative, domaine qu’il ne maîtrisait pas vraiment.
« Si ! Il m’intéresse ! J’ai besoin de lui pour des choses qui ne te regardent pas. »
Ah oui, mais dis-donc c’est qu’il y a beaucoup d’argumentation chez les bandits en ce moment là. Ouh làlàlà. Méchant, méchant.
« Et vous croyez qu’on a tout ce qu’on veut rien qu’en demandant ? Mais ça ne marche pas comme ça mon petit. » NON. DORION, ON FERME SA GUEULE. On t’a déjà prévenu que c’est pas sympa d’appuyer sur les particularités des gens.
Le nain eut le visage livide, et un joli sortilège jaillit de sa baguette. Dorion ne put l’éviter complètement et alla s’écraser aux pieds de Nutts, ce qui fit exploser tous ses rangements. Il sursauta et commença à gueuler et à se balancer d’avant en arrière. Des fenêtres s’allumèrent encore, bientôt ce serait la brigade qui débarquerait.
- Spoiler:
Dorion Volk- Terreur de Bouillie
- Messages : 271
Date d'inscription : 16/08/2013
Organisation : Neutre - Mangemort
Emploi/études : Forces des tâches invisibles
Maison : Poufsouffle
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Re: [P] This is Noisette, do you see me ?
Pourquoi ? Pourquoi il fallait toujours qu’il se retrouve dans des situations pareilles ? D’un côté, un nain complètement sur les dents, et de l’autre, un homme un peu fou. Rien que ça. Et il se prenait des sorts d’un côté et courait sûrement à sa perte de l’autre. Mais il s’en serait voulu de ne pas aider les plus faibles que soi. Dorion était tombé suite au sort un peu brutal de la personne de petite taille. Il releva la tête pour découvrir un crâne assez dégarni, mais pas comme on pourrait le croire. Ci et là se trouvaient des touffes de cheveux manquantes. Comment avait-il pu ne pas remarquer ce dérangeant détail ?
Il ne savait pas vraiment quoi faire. Quel comportement adopter ? Non, il savait quoi faire, son instinct lui disait de quoi il retournait. Toute étrange une personne pouvait-elle être, il ne pouvait pas la laisser être tuée par un nain. C’était pas vraiment le genre de la maison Volk. Il poussa un grognement en se relevant. Lançant son bras en avant, il mit en joue le petit homme.
Mais il ne put faire plus, au même moment Nutts se pressa contre lui, cherchant à lui briser les côtes avec sa baguette. « Laissez moi tranquille ! » lui cria-t-il dans les oreilles. « Laissez moi tranquille ! » Il fit reculer Dorion de quelques mètres en lui envoyant des décharges dans le corps. Le pauvre Volk ne s’attendait évidemment pas à ça et écarquilla les yeux en sentant ses muscles se tendre. Il ne sut pas si le Nain était entré en jeu, mais l’entendre ricaner non loin de là lui paraissait soudain insupportable.
« Tu vois. Tu vois qu’il faut que je m’en occupe. Cet homme est instable, il aurait très bien pu vous tuer s’il y avait seulement pensé. »
Dorion reprit son souffle une fois que son diaphragme eut reprit possession de ses facultés. Il lâcha un « merde » dans une expiration et tendit l’oreille vers le nain.
Il n’avait pas tort. Pas tort du tout. Il était un peu dérangé, mais ne sommes nous pas tous un peu dérangés quelques fois ? Et fréquemment pour certains.
« Et tu veux lui faire quoi ? Le tuer pour prouver que tu es meilleur que lui ? » Bien joué Dorion, tu fais marcher ton seul neurone, et ton sens de la chevalerie. Dis donc, tu pues le Gryffondor là. Le choixpeau se serait effectivement planté ?
Il n’entendit rien pendant plusieurs secondes. Le pantelant Nutts en face de lui le regardait avec des yeux de fou. Il regardait plutôt sa baguette comme hypnotisé. Peut-être qu’il n’avait plus l’occasion d’en voir. Dorion se rappela de la carcasse métallique dans laquelle il était arrivé. Il vivait du côté des moldus. Ces derniers l’avaient sûrement acceptés parmi eux s’il était vraiment aussi fou que prétendait le nain. Peut-être qu’il ne s’adaptait plus dans le monde des sorciers, il avait été obligé de partir.
Il y avait toujours la possibilité qu’il fasse du mal. Et Dorion s’en voudrait de l’avoir laissé partir et de voir son visage coupable le lendemain dans la gazette du Sorcier. « Alors ? Tu vas lui faire quoi ? »
Il n’avait toujours pas eu de réponse. « Et bien, je pourrais l’aider. Oui, c’est ça, lui montrer le chemin de la rédemption et qu’on lui pardonne ses actes. » En lui courant après dans la rue. Dorion examina la pertinence de la chose en une seconde. Il se permit de ne rien dire, rejetant silencieusement l’argument. Sa baguette descendit légèrement, Nutts était reparti dans son mantra et son balancement.
C’était tellement étrange qu’il puisse passer de l’un à l’autre aussi facilement. Il n’avait jamais vu ça. En même temps, avait-il déjà rencontré quelqu’un souffrant de troubles psychologiques ? Non. Ou alors on ne lui en avait pas annoncé la couleur.
« Il va falloir trouver autre chose comme argument que la rédemption. »
- Lolilol:
Que fait Nutts devant tant de chaos ?
1 Il attaque le premier truc devant lui
2 Il prend la fuite
3 Il devient incapable de bouger
Que fait le nain ?
Oui Il continue de taper sur Dorion
Non Il essaie de le convaincre par les mots encore une fois.
Dernière édition par Dorion Volk le Mar 17 Déc - 14:35, édité 2 fois
Dorion Volk- Terreur de Bouillie
- Messages : 271
Date d'inscription : 16/08/2013
Organisation : Neutre - Mangemort
Emploi/études : Forces des tâches invisibles
Maison : Poufsouffle
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Re: [P] This is Noisette, do you see me ?
Le membre 'Dorion Volk' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé 3 faces' :
--------------------------------
#2 'Dés Oui/Non' :
#1 'Dé 3 faces' :
--------------------------------
#2 'Dés Oui/Non' :
Destin- Admin
- Messages : 632
Date d'inscription : 10/07/2013
Organisation : Toutes. Aucune.
Emploi/études : Maître du Destin
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Re: [P] This is Noisette, do you see me ?
« Et bien, mon cher, mes plus sincères fuckity, swag, bye. »
Dorion ne pivota pas sur lui-même, il ne bougea pas. Il se concentra juste sur la bouche du nain ?Il voulait lui demander de réitérer sa phrase, mais la couleur au bout de sa baguette lui montrait qu’il ne valait mieux pas trainer dans le coin.
Dorion venait juste de remarquer qu’il avait une grande baguette, sûrement pour compenser. Il prit ses jambes à son cou sans en demander plus. S’il devait s’occuper de quelqu’un qui perdait la boule, alors il s’occuperait de quelqu’un qui perd la boule. Mais il ne le donnerait pas en pâture à il ne savait quelle organisation.
« C’est moi qui m’en occupe, je l’emmène à Sainte-Mangouste, et je préviendrai les aurors. Parce que vous n’êtes qu’un méchant ! »
La diplomatie et la répartie, rien de tel pour remettre l’esprit d’un homme en ordre. Il tira sur l’homme à terre, le poussant à avancer dans ses pas.
« T’es vraiment qu’un pauvre con. »
Dorion se retourna pour vérifier que l’injure n’avait pas été accompagnée d’un sort. Rien, seulement le nain qui bondissait à son encontre sur le trottoir, la baguette baissée.
« BON, C’EST QUOI TON SOUCI ? »
Dorion commençait à être bien fatigué, et en avait ras-le-bol des petites conneries de la personne qu’il avait en face de lui.
« Je suis de Sainte-Mangouste, je viens le ramener. Je croyais que t’étais un de ses complices qui ont cherché à le faire évadé. Mais c’est un fou dangereux qu’on a besoin de soigner. »
Il considéra quelque secondes la question en regardant le nain puis Nutts. Quelques secondes qu’il mît à profit pour réfléchir à la façon dont il pourrait expliquer ça si des collègues venaient à le croiser en compagnie d’un nain qui n’était pas un gobelin.
PAR MERLIN, IL DETESTAIT LES GOBELINS.
Focus Dorion, focus. Nutts était dans ses pattes, le regardant comme s’il n’avait pas été là. Il n’avait sûrement pas dû remarquer que le nain était pas loin de lui. Il regarda encore une fois la personne de petite taille avant de donner une réponse. Ce dernier affichait l’air innocent d’une personne innocente. Peut-être un peu trop innocente.
« Non, je ne te crois pas, fils de Gobelin. »
Il prit le Nutts par le bras et l’entraîna derrière lui. Un sort vint s’écraser sur le mur près de lui. D’accord, il avait pris la bonne décision, la décision de ne pas rester là. De ne pas sacrifier n’importe quoi.
En plus, il n’était peut-être pas fils de Gobelin, mais cette taille. Oh mon Merlin, cette taille. Ça ne pouvait pas être naturel.
Un deuxième sort, et vu la tronche de la personne qu’il avait en face de lui, c’était étranger à cette partie de la ville.
Chouette, un moldu, une personne pour rameuter tout le quartier et les foutre dans une panade pas possible. Une personne, pour dans l’ombre, les rassembler. Dorion eut l’impression de voir quelqu’un disparaître dans le coin de son œil. Tant pis, il s’en occuperait plus tard, quand il n’aurait pas un nain aux pieds poilus sur le dos. Il dépassa le moldu, quand le poids qu’il trimballait au bout de son bras s’arrêta net.
Bien sûr, Nutts avait trouvé quelque chose de plus intéressant à faire que de sauver sa propre vie. Discuter avec un moldu par exemple.
« C’EST UN MOLDU PUTAIN, UN MOL-DU-LA-FESSE. ON DEGAGE. »
Et de Nutts, « Excusez le, il est un peu sur les nerfs en ce moment. Il pense que sa femme le trompe. »
Dorion leva les yeux au ciel. En tout cas, il n’avait plus vu aucun sortilège. Peut-être que la proximité du moldu empêchait le Bilbo le Gobelin de tirer.
Dorion Volk- Terreur de Bouillie
- Messages : 271
Date d'inscription : 16/08/2013
Organisation : Neutre - Mangemort
Emploi/études : Forces des tâches invisibles
Maison : Poufsouffle
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Re: [P] This is Noisette, do you see me ?
« On doit se barrer, j’ai pas envie de me retrouver en miettes parce qu’une personne de petite taille te voulait. » « Tu peux dire un nain, c’est aussi bien. » Dorion regarda la personne qui l’accompagnait. D’accord, c’était ainsi, il voulait passer son temps à jouer les petits chieurs. Mais il allait le larguer, il allait le laisser en plan. Et tant pis pour sa gueule de perdu de la vie.
On ne faisait pas chier la personne qui était en train de vous sauver, c'est la moindre des choses. Le blond jeta un coup d'œil par dessus son épaule, personne. Juste le moldu qui les regardait toujours de travers. Heureusement que les anglais avaient un peu de retenue, ils étaient connus pour leur classe à travers le monde. N'importe qui, rencontrant un anglais pur souche pouvait prévoir qu'il allait être sympa. Sauf quand on connaissait Dorion, bien sûr.
« Allez, viens on avance. Faut qu'on te mette quelque part à l'abri. »
« C'EST MORT, TU NE FERAS PAS DE MOI TON ESCLAVE SEXUEL, MON CORPS N'EST PAS A VENDRE. »
Et bien en voilà une bien belle. De une, POURQUOI ? De deux, POURQUOI ?
Dorion susurra entre ses dents, « Ramassis de crottes de botruc, tu vas te ramener. »
Il avait fallu qu'il ouvre grand sa gueule. Dorion voyait les fenêtres s'allumer autour de lui, la brigade n'allait pas tarder à arriver. S'ils ne transplanaient pas, ils étaient bons pour la garde à vue. C'est le moment que choisi Nutts pour faire preuve de ses meilleurs TOC, il prenait son rôle très à coeur. Il commença par se balancer d'avant en arrière, et puis s'arracha les cheveux avec une précision et une habilité très étrange.
C'est ainsi que Dorion comprit que Nutts était un peu dangereux. Il n'avait pas prêté attention avant, mais la magie qui entourait le malade venait de changer. Elle était devenue plus instable. Dorion avait l'impression que s'il faisait un mouvement de travers, tous les objets en verre autour de lui allaient se briser d'un seul coup. Il passa la main sur son torse, le sentiment de dangerosité accrue était vraiment présent. Il se sentait compressé, il ne pouvait pas le forcer à transplaner, au risque de perdre la vie, ou les os.
Il devait le mettre à l'abri pour quelques temps. Le temps qu'il reprenne ses esprits.
« Qu'est-ce que tu as dit ? » Dorion eut le regard brillant et larmoyant de Nutts plongé dans le sien. Magie de la folie. « Qu'est-ce que tu as dit ? » répéta-t-il en s'arrachant quelques cheveux. Dorion ne savait que répondre. Choisir une réponse n'était pas chose aisée. Il savait qu'au premier pas de travers, l'esprit de Nutts allait devenir incontrôlable.
Allez, réfléchis mon vieux, tu sais que tu peux faire quelque chose. Comment on calme les gens déjà ? Il se fit une courte liste mentale pendant que Nutts continuait à répéter la même phrase.
Il raya plusieurs choses d'office et estima les dernières options. Il murmura pour lui-même « Allez, on va se faire voir chez les moldus. »
« Nutts, est-ce que tout va bien ? Tu veux peut-être quelque chose à manger ? »
Il eut le malheur de poser sa main sur son épaule. Dommage pour Volk, il traversa la rue aussi rapidement qu'il aurait rendu son dîner que s'il s'était pris une trop grosse cuite.
« T'es vraiment qu'une grosse bouse de centaure. » Il releva la tête en se préparant à chercher les possibles traces de dommages sur son fessier royal. Quand il se pris une poêle à frire sur la tronche.
Dorion out.
Il se réveilla quelques secondes plus tard, relevant les yeux, il vit que des moldus s'attroupaient autour de Nutts. Non, putain, non. Ils allaient tous crever putain. Il faut faire quelque chose, genre super rapidement. Il ne voulait pas se faire arrêter parce qu'il avait été témoin d'un massacre de moldus. Il irait sûrement en prison. Vite, une pensée intelligente. (Espèce rare ces derniers temps.) Il prit sa baguette enflamma une poubelle qui se trouvait non loin de là. A lui de crier maintenant, tant pis pour le mal de crâne. « AU FEU, AU FEU PUTAIN DE SA MERE LA HARPIE. »
Il vit une partie des moldus se détourner de Nutts pendant que l'autre continuait toujours à lui parler. Peut-être que les moldus avaient un effet apaisant sur lui. Peut-être que cette folle enflure avait un truc pour les moldus.
C'est ça, Dorion venait de se dégoûter lui-même.
- Spoiler:
Dé #1 Intervention de Dorion
Oui : Nutts se calme un peu
Non : Nutts se cabre et boum le Dorion à travers la rue.
Dé #2 Fin de post
1 : D'autres fenêtres s'allument
2 : Un moldu passe la tête par la fenêtre (et leur jette un seau d'eau)
3 : Des moldus sortent dans la rue pour leur gueuler dessus
4 : La brigade se ramène (JOIE INTENSE)
Dernière édition par Dorion Volk le Ven 24 Jan - 9:28, édité 1 fois
Dorion Volk- Terreur de Bouillie
- Messages : 271
Date d'inscription : 16/08/2013
Organisation : Neutre - Mangemort
Emploi/études : Forces des tâches invisibles
Maison : Poufsouffle
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Re: [P] This is Noisette, do you see me ?
Le membre 'Dorion Volk' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé 4 faces' :
--------------------------------
#2 'Dés Oui/Non' :
#1 'Dé 4 faces' :
--------------------------------
#2 'Dés Oui/Non' :
Destin- Admin
- Messages : 632
Date d'inscription : 10/07/2013
Organisation : Toutes. Aucune.
Emploi/études : Maître du Destin
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Re: [P] This is Noisette, do you see me ?
Est-ce que c’est possible que dans sa vie tout se passe bien ? Non, c’est faux. Archi-faux, tellement faux que ça pourrait le faire pleurer. Mais pas tout de suite. Maintenant, ce qui était le plus important, c’est que il y avait un débile de ses morts qui se promenait en pleine rue.
Mais pas seulement le débile lambda vous voyez, parce que Dorion, dans sa vie, il faisait plus. Il avait envie de plus, vous voyez Dorion, il se promène dans les Hamptons. Donc Dorion avait le must en face de lui, il avait le débile de qualité supérieure qui faisait pleurer tous les autres débiles de honte.
Il avait Nutts.
Et c’était la beauté de la chose.
Il avait le plus barré des sorciers dans une rue moldue, avec un attroupement moldu. Et Dorion qui faisait des petits tours de magie en arrière-plan.
Alors oui, on pouvait s’attendre à ce que la brigade rapplique. Joyeusement, en chantant, hey ho, on rentre du boulot. Et on pouvait se le dire qu’elle allait le faire rapidement, en sortant les sortilèges assourdissants.
Mais non. Ils étaient arrivés comme des bâtards, en mode : « Excusez moi, mais d’abord on vous pète la gueule et après on s’occupe de vous. »
Certes, les moldus avaient souffert, mais est-ce qu’on demande son avis au bétail ?
Deuxièmement, Nutts était entré dans une colère noire, le style de colère qui vous fait faire dans votre pantalon avec joie et amour pour l’espèce sorcière.
Cette chose fragile mentalement, qu’on osait appeler sorcier, s’était tout simplement permise de faire voler tous les brigadiers qui s’approchaient tranquillement.
Donc, par la suite, il s’était étonné de se prendre un sort dans la gueule. Et même de rouler à même le sol en bavant. Écoutez, M. Nutts, on repousse pas les gens simplement avec de la magie, il faut y mettre un peu de physique que diable.
Pendant ce temps là, Dorion se roulait aussi sur le sol, plutôt sur le dos, les bras en l’air, dans le mode tortue. Que voulez-vous, on est sexy ou on ne l’est pas.
« Non, je n’ai rien fait, c’était le fou ! Oui, c’est lui qui a mis le feu à la poubelle ! »
Il ne savait pas s’il devait couper le passage du nain, dans le genre crédibilité, on pouvait repasser. En plus, la personne de petite taille devait sûrement être en train de se planquer derrière un chien.
« On vous embarque quand même. »
Ah oui, c’est ça, il se fera emmerder jusqu’à la fin le Dorion, jusqu’à la fin du monde.
Et c’est ainsi que Dorion se retrouve au Ministère. Oui, celui qu’il avait quitté juste avant, dans l’heure précédente, ou quelque chose avoisinant. Et que je te dis qui je suis. Et que je te dis bonjour à Sirius qui passe dans le fond. « Ouais, moi aussi poto, kikoo bro. »
Et que je te relâche avec un avertissement, alors qu’on a bien précisé au monsieur qu’on avait rien fait. « Non, mais je vous jure, y’avait même un nain qui lui voulait sa peau. »
(Le meilleur moyen de passer pour un fou, c’est de dire la vérité.)
Et hop, il fallait rentrer à la maison en priant pour pas que Éloïse lui pète la gueule parce qu’il était rentré super tard.
Dorion Volk- Terreur de Bouillie
- Messages : 271
Date d'inscription : 16/08/2013
Organisation : Neutre - Mangemort
Emploi/études : Forces des tâches invisibles
Maison : Poufsouffle
Feuille de personnage
Caractère/infos particulières:
Carnet d'adresses:
Capacités spéciales:
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum