Le Crépuscule des Sorciers
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Message par Dorion Volk Ven 13 Sep - 22:17

Dorion posa les clés de la porte d’entrée sur la table. Personne ne pouvait se vanter d’avoir un si joli appartement dans Londres. Même si une petite maison de campagne lui aurait bien plu. Mais les transports, toujours les transports. Ce qui était faux puisque qu’en transplanant, il arriverait très rapidement n’importe où. Mais il aimait bien invoquer des raisons farfelues.
Un visage dépassa de l’encadrement d’une porte. Son fils était là, à le regarder. La nourrice venait tout juste de le ramener.
La petite tête blonde ressemblait à sa mère, il était beau. Enfin, c’était son fils quoi.
Elle déposa son enfant dans son landau adressa quelques mots à Dorion, prétextant le fait de devoir ramener les autres enfants. La nourrice n’avait jamais réussi à transplaner correctement, ce qui faisait flipper tous les parents. Mais elle faisait merveilleusement bien son travail, ce qui compensait. Et le seul problème qu’on pouvait lui reprocher dans le transplanage, c’était son bruit un peu … bruyant.

« C’est qui le fiston à son Papa chéri ? » Dorion prit son enfant dans ses bras et caressa son front. Damn, c’était qu’il mangeait bien ce petit. Heureusement qu’il avait un Papa super costaud de la mort qui tue ! Il profita que sa femme ne soit pas encore arrivée pour lui claquer plein de baisers sur les joues. C’était son gros poupon à lui. Le petit Eddy tout mignon. Il reprendrait son rôle de Papa sérieux quand Eloise mettrait les pieds à la maison.

Cela ne faisait que quelques mois qu’elle avait repris le boulot. La pauvre, toutes les fins de semaine étaient semblables. Elle rentrait pour s’écrouler à la maison, fatiguée de sa semaine. Dorion avait moins subi, même si Edward n’avait pas fait ses nuits tout de suite. Il avait gardé le rythme du travail. Il avait gardé à flot les emmerdes du boulot, les moldus récalcitrants et tous les collègues un peu chiants. Même s’il n’avait plus Eloise au bureau pour le soutenir. Néanmoins, il prit soin de préparer un goûter pour sa petite femme. Pendant qu’il tartinait de la confiture sur des toasts et qu’il préparait du café dont l’odeur allait bientôt envahir l’atmosphère, il repensa aux premières rencontres. Cela n’avait pas été de tout repos. Ok, elle lui avait tapé dans l’oeil, il n’allait pas mentir. Elle était putain de belle sa femme. Il ne savait pas comment il avait réellement fait pour l’obtenir d’ailleurs. Pour la postérité, il dirait qu’elle est inopinément tombée dans ses bras. Dorion revint à la réalité en sentant son pantalon se serrer. Merde quoi, ils n’étaient pas de jeunes mariés ! En plus, il était certain qu’elle ne voudrait pas de lui exténuée, comme elle serait en rentrant du boulot. Il décida de se changer les idées en mettant la radio en route. Il plaça son fils sur la chaise haute et lui dégotta un biberon qu’il entreprit de lui donner. « Oh oui, on mange le bon mamam à son Papa, c’est un bon biberon ça ! »

« Dans un instant, Cecilia Moldubec, Let the broom shine !  Mais avant, le sommaire de cette soirée. Le Ministère entre dans une grande période de recrutement pour des postes de Brigadiers en Campagne, le cambriolage de Sainte-Mangouste n’a toujours aucun suspect, la piste de médicomages douteux n’est pas écartée. A Poudlard maintenant, les étudiants ont fait leur rentrée, et bientôt approche Halloween pour tous ces petits enfants, il est temps de rappeler aux chers parents que de nombreux galas de charités seront mis en place ce soir là, et qu’il sera dur d’être partout où il faut être !  Un vieux dossier a refait surface, il semblerait qu’un moldu raconte encore des histoires sur l’incident d’Ilfracombe et que d’autres moldus retrouvent la mémoire, les oubliators sont ... »
Dorion coupa la radio, non plus de travail pour ce week-end, il serait tranquille comme les pierres.
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Message par Invité Jeu 19 Sep - 17:45

I will love you better, better when I’m old
I will love you better when I’m old
I will wrap my arms around you and keep you from the cold
I will love you better when I’m old

Oh Land - Love you Better

« Truman boucle le périmètre puis tu connais la routine. » Elle ne répondit pas. « Volk ? Volk ! » Elle releva la tête. Ses yeux étaient cernés malgré le maquillage. Elle était totalement crevée. La nuit dernière, Edward s’était encore réveillé au milieu de la nuit en hurlant parce qu’il avait faim. Puis, il avait fait un cauchemar apparemment, ou s’était réveillé et avait simplement voulu embêter ses parents. Puis ça avait été la fin de la digestion et donc le changement de couche. Si seulement ils avaient un elfe de maison, il s’en occuperait et ils pourraient dormir sur leurs deux oreilles mais Dorion était fermement opposé à l’elfe de maison. Pourtant, ils le traiteraient bien, comme Picky qui servait maman Ebba quand Eloise était petite. Picky était content de travailler pour elles, il le lui avait dit de nombreuses fois et il pourrait en être de même avec un elfe de maison chez eux. Mais hors de question pour Dorion. Non, non et re-non. Eloise cédait, pour l’instant.
« Eloise, je sais que c’est dur en ce moment mais il n’y a plus que ce site puis après, tu peux rentrer et devine quoi ? C’est le week-ennnd ! Pas besoin de me parler comme si j’étais une enfant June, je sais que c’est bientôt le week-end, que la vie est dure et bla, bla, bla… Difficile à oublier… » Elle offrit un pauvre sourire à June Truman pour tenter de se faire pardonner son ton froid. Cette dernière lui sourit en retour, bien plus joyeusement que celui d’Eloise, puis se dirigea vers le site à faire disparaître pour s’occuper de sécuriser la zone. Truman était la nouvelle recrue de leur équipe. O’Mailey devait en avoir eu marre de voir Eloise épuisée et démotivée et avait recruté une petite gamine pleine d’énergie et souriante pour lui tenir compagnie. Si ça lui faisait plaisir et qu’Eloise pouvait garder son poste, elle n’y voyait pas de problème, même si c’était parfois difficile de supporter ce tout plein de bonne humeur.

Deux heures plus tard, ils avaient enfin fini. C’était une routine, comme disait O’Mailey, le responsable de cette mission, mais c’était quand même épuisant. Puis c’était de la faute de Truman que ça ait pris autant de temps, elle n’avait pas utilisé le bon sort et des moldus avaient failli squatter le site. Ils avaient rattrapé la bourde au dernier moment mais c’était ça qui leur avait fait perdre du temps, puis d’autres erreurs de la jeune fille. Comme elle avait hâte de rentrer chez elle, de prendre un bain, et de dormir. En rentrant au bureau, pour déposer diverses affaires, Eloise remarqua que l’étage était déjà à moitié vide et que certains membres qui travaillaient de nuit avaient commencé à prendre place. Quoi de plus pour s’enfuir le plus rapidement possible du Ministère ? Elle ne traînait plus des pieds soudainement. Au contraire même, elle se hâtait pour prendre toutes ses affaires, ranger son espace en quelques coups de baguette, et claquer la porte en murmurant un vague « à lundi ». En sortant, elle imagina alors June, dont le bureau était juste à côté du sien, qui avait dû sursauter à cause du claquement et faire part de sa surprise à O’Mailey, le tout avec un sourire angélique qui ne quittait jamais ses lèvres fines. Whatever .

« C’est moi ! » Elle passa le pas de la porte et fut accueillie par une effluve de café. Son époux était déjà arrivé, puisque c’était aujourd’hui son tour de récupérer l’enfant lorsque la nourrice aurait fini sa journée chez eux. Il était adorable. Sans sa coopération, Eloise devrait s’occuper d’Edward toute seule et certainement laisser de côté sa « carrière » au Ministère, si elle avait une. Et malgré le fait que ce soit épuisant, elle ne voulait pas arrêter de travailler et ils avaient besoin de son salaire pour finir le mois confortablement.
Elle se dirigea vers la cuisine, où Edward battait des bras et des pieds semblait-il. Elle espérait qu’il n’avait pas le biberon dans ses mains en faisant cela, au moins. Enfin, vu l’heure qu’il était, il devait l’avoir fini depuis une bonne demi-heure. « Désolée pour le retard, on a failli se faire cramer par ces foutus moldus… Encore une fois. » « Se faire cramer ». Grand-mère Ebba s’arracherait les cheveux et lui scellerait les lèvres de sa petite fille juste pour ça. Elle soupira. Cette vieille pie avait bien fait de partir.
Eloise aperçut son époux et l’embrassa, se calant un court instant dans ses bras confortables. Pour une fois, elle aurait pu rester ainsi toute la soirée, laissant la fatigue se glisser hors d’elle mais ce n’était pas dans sa nature. Eloise défit donc son étreinte et déposa un baiser sur les cheveux blonds de son fils qui émit un petit rire. Elle aperçut alors la tasse de café qui était en train de refroidir ainsi que les toasts. Adorable, pensait-elle.
Elle s’assit sur la chaise, à droite d’Edward. Certes, elle était crevée mais ça faisait trop longtemps qu’elle mettait tout sur le compte de la fatigue, que ce soit son silence, sa mollesse ou son impatience. Il était temps qu’elle reprenne un peu vie et que le monde ne tourne pas autour de son épuisement. « Ta journée s’est bien déroulée ? » Son ventre criait famine. Elle croqua dans un toast. « Il n’y a pas eu de problème pour Edward ? »
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Message par Dorion Volk Dim 22 Sep - 17:28

Il embrassa sa femme, la serrant tendrement dans ses bras. Étrangement, quand il se retrouvait en sa compagnie, il se transformait en petit nounours. Toujours prêt à la câliner, lui donner le soin dont elle avait besoin. Dorion resterait toujours étonné du fait qu’elle l’ait choisi. Pourquoi lui ?

Il se souvient maintenant, aux premiers temps qu’ils partageaient le même lit. Il lui arrivait de se réveiller, et de chercher en furie son bras, son corps. Savoir qu’elle ne s’était pas enfuie dans la nuit. Une ombre blonde qui filait au son du vent, une brume qu’il avait aimée depuis le début. Oui, Dorion était peut-être un connard fini, sarcastique, cynique, pas bon à fréquenter, mais il n’aimait pas à moitié. Et maintenant, deux têtes blondes partageaient son cœur. Sa femme, il l’avait rêvée, toute sa jeunesse, derrière les piques qu’il lançait aux adolescentes. Attendant qu’un visage daigne se retourner vers et le regarder à travers, comme si elle ne le voyait pas, comme si elle voyait tout à l’intérieur.

Ce ne fut que quelques années plus tard, quand ils eurent tous mûri pour qu’ils se regardent tous vraiment. Il avait fallu autant d’années pour se rendre compte des défauts, pour se rendre compte des qualités, pour apprécier ce qu’on aimait pas chez soi et qu’on adorait chez l’autre. Sa femme était peut-être une extension de lui-même, une extension qui lui permettait de se radoucir, de s’affirmer aussi. Une  ancre s’il on voulait. Pas qu’à la maison, aussi au travail.
Pas qu’ils travaillent souvent ensemble, mais leurs équipes étaient des familles par extension. Et les deux groupes se côtoyaient par leur intermédiaire. A eux deux, ils permettaient un peu de cohésion.

« Affreusement ennuyante, crois-moi, t’as eu le droit à la partie la plus cool du boulot. » Il lui lança un sourire en faisant miroiter du bout de sa baguette une montagne de paperasse, ainsi qu’une imitation de Borridge qui gesticulait dans tous les sens comme un perdu, que son fils s’empressa de faire voltiger en plongeant ses doigts dedans. Oui, Edward aimait la magie, et il était sûr qu’avec le talent de sa mère, il se débrouillerait comme un chef. S’il n’avait pas le caractère de son père.
« Eddy s’est très bien comporté apparemment, la nourrice a rien eu à me dire. Tu veux manger quoi ce soir ? »
Au lieu de boulotter tous les toasts à sa portée. Il savait que l’accouchement avait tiré sur la santé de sa femme, autant qu’elle avait tiré sur ses traits. Dorion avait suivi le mouvement, ne comprenant pas, dans son rôle de mâle de quoi était vraiment constitué une grossesse.
« J’ai des patates qui trainent, un bout de steak aussi. Oh, mon père est passé nous ramener du pas-basilic, et quelques autres herbes, il m’a dit de te passer le bonjour. »
Edward s’agita dans son siège et Dorion s’empressa de le finir de faire manger. Après le bébé irait faire un gros dodo de la mort qui tue, et ne réveillerait pas ses parents. Hein, gentil Eddy.
Un gros poids tomba sur les épaules de Dorion, la fatigue qui s’était accumulée. Ce soir, il s’endormirait paisiblement. Ou peut-être pas. Peut-être qu’il s’endormirait en proie à d’affreux songes où sa femme le quiterait et son enfant subirait il ne sait quoi, par Merlin.

Il songea à rallumer la radio, espérant se donner un coup de fouet en fredonnant une chanson sympathique. Mais il se retint et préféra se donner corps et âme à la confection d’un repas. Il passerait des steaks à la poêle, il passerait des pommes de terre à la poêle, et assaisonnera le tout. Dommage qu’ils n’aient pas de maison avec un petit jardin, il aurait sûrement eu de quoi faire en ajoutant quelques feuilles de salades avant le dessert. Encore un trait insoupçonné de Dorion Volk. Il voyait déjà ses collègues rirent de lui si quelqu’un leur apprenait.
« Au fait, les moldus, c’était pas à cause des mangemorts quand même ? »

Les pommes de terre s’épluchèrent d’elles-mêmes et allèrent se poser dans la poêle grésillante.


Dernière édition par Dorion Volk le Ven 24 Jan - 9:35, édité 1 fois
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Message par Invité Dim 5 Jan - 3:15


« Affreusement ennuyante, crois-moi, t’as eu le droit à la partie la plus cool du boulot. » Dorion imita Borridge, ce qui fit rire Eloise et allégea un peu ses traits. Il lui avait déjà raconté quelques anecdotes, c’en était presque si Eloise connaissait le jeune homme parce qu’elle le fréquentait tous les jours au bureau, alors que ce n’était nullement le cas. Elle l’avait croisé, une ou deux fois, mais il ne l’avait jamais particulièrement interpellée. Borridge la faisait rire, avec sa maladresse, imitée de façon un peu exagérée – elle l’espérait – par son mari, mais il était certain que si elle l’avait avec elle au bureau, elle n’aurait pas la même patience que son mari. Au contraire même, elle supportait difficilement June alors qu’elle était très bien formée pour le job, alors avoir un coéquipier ayant deux mains gauches aurait été une véritable plaie.
Edward, lorsque Dorion manipula sa baguette, fit voleter le tas de feuilles. Ils ramasseraient plus tard. Ed avait beau n’avoir qu’un an, il n’avait pas encore montré signe de pouvoirs magiques – même s’il semblait adorer cela – ce qui avait tendance à inquiéter Eloise. Elle voulait être certaine que son fils n’était pas un vulgaire cracmol et surtout, certaine qu’elle n’en avait pas mis un au monde. Cela serait alors la pire chose qui pourrait lui arriver, et même si elle savait que son amour pour lui était infini, il n’était malheureusement pas inconditionnel. Elle savait que s’il était cracmol, elle chercherait à s’en débarrasser ou à le cacher au monde et pour se faire, elle était prête à tout, comme elle était prête à tout pour lui en ce moment-même et s’il s’avérait être un sorcier. Elle ne pourrait vivre avec cette honte.
« Eddy s’est très bien comporté apparemment, la nourrice a rien eu à me dire. Tu veux manger quoi ce soir ? J’ai des patates qui trainent, un bout de steak aussi. Oh, mon père est passé nous ramener du pas-basilic, et quelques autres herbes, il m’a dit de te passer le bonjour. » Elle croqua dans une autre tartine tandis que Dorion faisait manger Edward. « Qu’est-ce que tu dirais de pommes de terre sautées ? Il ne nous restait pas un peu de salade ? » Elle se leva pour vérifier. Plus de salade dans les paniers, elle avait dû se tromper. Eddie, de son côté, mangeait sagement, en regardant son père avec des yeux ronds et brillants. Il n’y avait aucune raison pour que ses pouvoirs ne se manifestent pas, et c’était bien trop tôt pour s’inquiéter.
« Comment va ton père ? Ses problèmes de dos se sont arrangés ? » Eloise s’entendait plutôt bien avec le père de Dorion. Il était un peu comme lui, pouvant être détendu puis sérieux la seconde suivante. Il avait travaillé au Ministère, lui aussi. Il était amusant et attentionné, il était satisfait de la petite famille qu’ils constituaient et cela lui suffisait. Il n’en était pas exactement de même avec la mère de Dorion, qui aurait probablement espéré une meilleure épouse pour son unique fils. Sa fille avait bien épousé un haut-gradé du Ministère après tout, il n’y avait aucune raison pour que Dorion fasse moins bien. Et Eloise était moins bien, évidemment. Une pauvre petite employée au Ministère, sans ambition apparente particulière, à part celle de bien élever son fils. Elle n’avait pas tort. Mais Eloise souhaitait bien élever son fils sous les préceptes que prônait le Lord et non pas de façon aléatoire, avec quelques valeurs par-ci par-là. Elle souhaitait qu’il devienne un parfait Mangemort plus tard et qu’il intègre les rangs du Lord dès qu’il en aurait l’âge. Mais ça aussi, c’était encore loin, ça se faisait petit à petit. Pour l’instant, leur mission était d’apprendre à leur fils à aligner plusieurs mots à la suite.

Le repas du petit fini, Dorion s’attela à la confection du leur. L’odeur des pommes de terre qui cuisaient lentement emplit la maison. « Tu voudras le dernier toast ? » Elle avait pris l’habitude de manger beaucoup avec la grossesse et pouvait difficilement se passer de cette habitude. Heureusement, son métabolisme l’aidait à rester mince sinon elle ne serait jamais rentrée à nouveau dans ses anciennes robes. « Au fait, les moldus, c’était pas à cause des mangemorts quand même ? » Eloise se pencha par-dessus l’épaule de son mari pour le regarder faire. « Non, un sorcier qui a voulu faire le malin avec des expériences un peu tordues. Un élève en médicomagie je crois, il voulait tester les limites du corps moldu pour ses études apparemment… Enfin, je te passe les détails. »
Elle laissait faire son mari mais observait de près ses moindres gestes. Pas qu’elle le surveillait ou qu’elle apprenait mais le voir cuisiner tranquillement, sans se hâter, la détendait. Le grésillement des pommes de terre sur l’huile était agréable à entendre et le parfum de la nourriture qui cuisait était une belle promesse pour son estomac.
A la mention des mangemorts, Eloise n’avait pas réagi. Il fallait rester discret. Elle ne souhaitait pas que son mari diabolise les Mangemorts. Au contraire, il voulait qu’il la rejoigne dans les rangs du Lord, mais pour cela, elle savait qu’elle devait y aller doucement. Elle savait que cela devait se faire étape par étape… Elle avait voulu imposer un elfe de maison, ça n’avait pas fonctionné, elle avait retenu la leçon. Etape par étape. « On n’a pas de dossiers concernant les Mangemorts dans notre équipe… Et chez vous ? Je n’ai pas vraiment l’impression qu’il y en a énormément… » Il fallait le faire parler sur les Mangemorts, et elle n’en avait pas souvent l’occasion donc c’était le moment rêvé pour savoir ce qu’il pensait de ceux qu’elle avait rejoint grâce à son supérieur. « Tout le Ministère semble en parler… Sans en parler. Ce ne sont que des murmures, des bribes, et quand tu passes ton temps en extérieur, encore moins… Des rumeurs. Qu’est-ce que tu as entendu sur eux ? »

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Message par Dorion Volk Ven 24 Jan - 11:02

Dorion retourna remuer le tout. Il y ajouta le lard. L'odeur commençait à envahir la cuisine, il prit le parti d'ouvrir la fenêtre. « Tu peux couvrir Edward s'il te plaît, je voudrais pas qu'il prenne froid. Mais je voudrais pas non plus sentir la viande grillée pendant des années. »
Il lui adressa un sourire. Grands dieux, qu'est-ce qu'elle était belle.
« Un étudiant en Médicomagie, uh. Les jeunes sont désœuvrés de nos jours. » Il se retourna et dirigea sa cuillère vers Eddy. « Promets moi que tu feras pas des conneries et que tu iras pas jouer avec les cadavres des moldus ! Vilain garnement ! »

Il rit un peu à sa propre blague et retourna aux fourneaux. Oui, Dorion était passé maître en l'art de détruire le machisme à l'intérieur de lui-même. Pour sa femme, il ferait n'importe quoi, le pire dans tout ça, c'est qu'il aimait faire ça. Il savait que même son père l'aurait regardé étrangement à l'énonciation de cette phrase. Il n'avait aucun problème avec ça pourtant. Il savait qu'il faisait ça pour eux deux, pour Edward. Maintenant qu'il y avait goûté, il ne se voyait pas vivre sans.
Dorion passa le contenu de la poêle sur une assiette pendant que le couvert se mettait sur un coup de baguette.
La question de sa femme le fit réfléchir quelques secondes.
« Non, c'est vrai, on a pas beaucoup de dossiers qui les concerne. Tu me diras, y'en a autant du côté des Phénix. Et si mes souvenirs sont bons, ils aussi chiants les uns que les autres. »
Dorion posa furtivement ses yeux sur Eloise. Quel visage. C'était démentiel.
Il n'oublia pas de refermer la fenêtre avant d'envoyer le plat sur la table. Ils allaient bien manger aujourd'hui. Il faudrait qu'il pense à faire un tour dans les fermes pour se procurer de quoi tenir la semaine prochaine tiens.
L'avantage du transplanage c'est de pouvoir se promener dans l'arrière-pays et acheter des produits locaux plus facilement.
« Hum, c'est vrai qu'on en entend pas beaucoup parler. Mais tu sais bien comment est notre service, ils préfèrent plutôt savoir qui a couché avec qui dans les toilettes que de s'occuper de politique.
Après, si tu me demandes ce que j'ai entendu d'eux, je vais te répondre : pas grand chose. Par contre, si je dois te répondre par rapport au métier. C'est plus compliqué. Ça doit être ceux qui font le plus de victimes humaines, mais le moyen de dégâts. Donc tu sais, ça s'équilibre.
Mais je ne pense pas que ce soit de mauvais bougres. C'est juste qu'il n'ont pas la formation du Ministère pour faire des choses propres. 
»
Dorion poussa sa fourchette dans son bout de pomme de terre et le porta à sa bouche. De l'autre côté de la table, Edward les regardait tous les deux avec attention. Le petit bébé d'amour suivait tous les mouvements.
Dorion se prit à gagater et se remit directement dans le droit chemin. Il déglutît.
« Et t'en as entendu quoi toi ? Tu me diras, je sais pas si les Phénix sont censés être autre chose. Mais je les trouve un peu de la même trempe si tu veux mon avis. Leur seul souci, c'est de mettre tout le monde sur un pied d'égalité. Est-ce que tu nous imagines seulement manger avec notre belle-fille moldue. » Il fit un mouvement pour montrer son fils de sa fourchette, et se mit à rire.
Oui, non, le moldunisme ne passerait pas par lui. Jamais de la vie. Ils n’avaient pas hérité de ces magnifiques pouvoirs sans devoir les redonner au premier qui demanderait gentiment.
« Sérieusement, je pense que je deviendrais dingue si Edward nous faisait un coup pareil. Pas toi ? »
Il engloutit le dernier morceau de viande. C’est vrai que ces choses là passaient toutes seules. Son petit ventre avait gonflé. Il envoya son assiette se laver dans son évier pendant qu’il sortait Edward de sa chaise.
« Mais non, mon petit bébé, mais non tu feras pas un truc comme ça hein ? »
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