Le Crépuscule des Sorciers
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Intrigue 2 ☠ We are Legions ☠ Sujet de fin

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Basil Cavendish
Destin
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Intrigue 2 ☠ We are Legions ☠ Sujet de fin Empty Intrigue 2 ☠ We are Legions ☠ Sujet de fin

Message par Destin Mer 10 Sep - 13:07

Nestor Bates tapotait impatiemment des doigts en attendant que son collègue ait finit de noter tout ce qu'il venait de dire. La procédure aurait été plus beaucoup plus rapide avec une plume à papote mais évidemment, pas moyen d'en trouver une dans ce bordel. Chaque réponse devait donc être saisie à la main, à vitesse humaine... heureusement qu'ils n'étaient pas beaucoup !

Parmi ceux qui restaient dans la salle se trouvait en effet trois Collateral Damages - dont le foutu bras droit de Naya Glave en personne - et plusieurs prisonniers qu'on s'était empressé de remettre sous les verrous. Des deux meurtriers en revanche, pas la moindre trace ! Ils s'étaient volatilisés avec le reste des attaquants. Beau merdier ! Quoiqu'il en dise, le ministère ne réussirait jamais à rattraper le coup. Suivre la procédure habituelle était une immense perte de temps, et d'un emmerdement maximale selon l'humble avis de Bates. Pourtant, les brigadiers avaient bien l'intention de les interroger un par un, à commencer par lui.

Il lui fallut plusieurs minutes pour raconter tout ce qu'il savait. Lorsqu'il n'eu plus aucun détail à ajouter, le brigadier le laissa partir et tourna les yeux vers les autres sorciers actuellement soignés par les médicomages. La soirée allait être longue...




Blabla hrp


Ceux qui sont restés au ministère ont été rapatriés dans une autre salle du département de la justice spécialement agrandie et aménagée pour l'occasion. Vous y êtes soignés, ravitaillés puis interrogés par des brigadiers. Vous trouverez donc des médicomages, des brigadiers circulant au cas où, des matelas au sol, des vivres et dans un coin, un bureau avec deux brigadiers.

Ce sujet est réservé à ceux qui sont restés au ministère, à savoir Dorion, Aiden, Aliénor, Sirius et Basil. Les autres peuvent ouvrir un sujet dans le QG de leur organisation s'ils le souhaitent.  Les Phénix peuvent aussi poster ici PUIS dans leur QG en considérant qu'on les a laissés partir APRES avoir été interrogés.

Vous n'êtes pas obligés de jouer votre interrogatoire. Vous pouvez aussi simplement considérer qu'il a eu lieu et discuter entre vous. C'est vous qui voyez.

Si vous décider de jouer votre interrogatoire, sachez que les questions seront surtout axées sur votre implication dans l'incident et son déroulement (Qu'est ce que vous faisiez ici ? Qu'est ce que vous avez fais ? Pourquoi ? Qu'est ce que vous avez vu avec exactitude ? etc...). Les questions seront un peu plus poussées si on vous a vu proche de Célène, Dumbledore, ou un Collateral Damages plusieurs fois (Comment vous le connaissez ? Qu'est ce qu'il/elle a fait ? Qu'est ce que vous vous êtes dis ? etc...) mais vous devriez vous en tirer en plaidant une relation de travail ou le chaos ambiant. A vous de voir comment vous vous défendez !

Vous serez ensuite tous autorisés à rentrer chez vous, si l'on ne vous propose pas une chambre à Sainte Mangouste pour votre état Red

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Message par Basil Cavendish Ven 12 Sep - 16:43

Jamais encore il n'avait goûté de breuvage aussi infect. Et pourtant, il se souvenait avec une précision étonnante du goût de sa potion de mémoire... ratée bien sûre. Il en avait eu la langue pâteuse pendant des jours. Avec trois simples gouttes. Alors prendre deux cuillères à soupe de cette horreur pendant une semaine... Comme s'il avait lu dans ses pensées, le médicomage répéta d'un ton emprunt de sévérité :

« C'est ça ou souffrir de vos contusions jusqu'à la fin du mois. »

« Et vous êtes sûrs qu... »

« Non, je vous l'ai déjà dis monsieur ; aucun sortilège ne vous guérira aussi bien. A présent, si vous permettez.... »

Il n'avait pas vraiment l'air de quelqu'un qui demande la permission mais soit... Basil le regarda s'éloigner avec une expression dépitée. Il était vrai qu'il n'était pas vraiment à plaindre... qu'il n'avait que quelques contusions quand d'autres sorciers avaient des membres tordus ou cassés. Et qu'il serait très bientôt comme neuf grâce à cette potion. Mais rien que d'y penser, il avait envie de vomir. Littéralement. Plaquant sa main sur sa bouche, il ferma les yeux en s'efforçant de penser à autre chose. N'importe quoi ! Un bon thé dans son canapé à fleurs par exemple. Avec son phonographe et le dernier disque de Curtis Bishop en boucle. Ca y est, il en avait envie... ça et de bons petits gâteaux anglais. Enfin, ce dernier souhait n'était pas si inaccessible que ça.

Rouvrant les yeux, il chercha le buffet du regard et sentit un fin sourire se dessiner sur ses lèvres en l'apercevant. S'il y avait bien une chose qu'il avait retenu de son père, c'était son proverbe favori : " Tout va mieux le ventre plein. " Prenant appui sur le sol, il quitta le matelas qu'on lui avait généreusement attribué et s'avança vers la table en bois, non sans lancer des coups d'oeil à droite et à gauche. La majorité de la salle était occupée par les matelas des aurors, des brigadiers, des autres employés du ministères et des civils plus ou moins blessés. Tous avaient droit à des soins et Basil ne doutait pas une seconde qu'Alinor - ou sa variante française - soit quelque part parmi eux. Peut être même que ses yeux habiles l'avaient repérée avant de ne laisser le soin à son inconscient de camoufler rapidement sa présence... parce que oui, quelque part au fond de lui-même, le Poufsouffle craignait un peu de retrouver la demoiselle.

Il s'était conduit en couard le plus clair du temps et lorsqu'il s'était enfin décidé à agir, cela avait été pour attaquer un jeune homme qui était probablement son collègue. Ou au moins un civil qu'il n'était pas censé agresser. A tous les coups, elle lui en voulait ! Elle lui avait peut être sourit au moment de l'attaque, soulagée qu'il propose de l'aider pour marcher, mais maintenant que tout était finit, maintenant qu'elle avait le temps de se reposer, de réfléchir et de réaliser qu'il n'avait fait que lui mettre des bâtons dans les roues ou s'en prendre aux autres, elle ne pourrait plus avoir envie de lui sourire. C'était parfaitement impossible. Et pourtant, il aurait tant aimé la remercier.... peut être qu'il pourrait lui envoyer une lettre ! " Avec quel nom gros malin ? " lui souffla aussitôt ce qu'il lui restait d'intelligence. Vrai qu'il n'avait que son prénom... ou plus exactement une approximation de ce qui devait être son véritable prénom aux accents étrangers.

Non, s'il voulait la remercier il devrait y aller en personne. Prendre le risque - non, accepter la forte probabilité - qu'elle lui réponde sèchement et lui demande d'aller voir ailleurs.... si elle ne le dénonçait pas. Son intuition lui soufflait qu'elle n'était pas de ce genre mais son intuition avait souvent tort ces derniers temps. Comment savoir ? Ils s'étaient à peine parler... ce qui ne l'avait pas empêché de lui sauver la vie. Deux fois. Au moins. Surement plus s'il y réfléchissait mieux.

« Et puis scroutt ! »

S'il la snobbait, la culpabilité le rongerait beaucoup trop longtemps. Tant pis, il allait agir en homme. En vrai. En vrai de vrai. En gentleman galant, généreux, serviable et irréprochable. Peut être qu'avec un verre de jus de citrouille et deux chocogrenouille la pilule passerait mieux ? Ca ne coûtait rien d'essayer. Fourrant le plus de friandises possibles dans ses poches de pantalon, il attrapa deux verres et chercha de nouveau Aliénor du regard. Comme prévu, il ne mit pas plus de quelques secondes pour la trouver.

Basil approcha timidement, la tête basse et le rouge aux joues. Il croisa son regard, détourna les yeux, ouvrit la bouche, la referma, chercha ses yeux à nouveau puis esquissa un semblant de sourire gêné.

« J.... euuuh... j'ai... si vous voulez.... c'est pas... je sais que... vous voulez sûrement que je vous laisse tranquille pour.... pour tout à l'heure. Ce que j'ai fais. Et je veux pas vous embêter, non. Pardon. C'est juste que... hum.... il faut que je vous dise merci. Et hum... si vous avez faim je vous ai amené quelques trucs. Un jus de citrouille ? Du chocolat sinon. J'ai aussi, je crois, euh, des patacitrouilles, des fondants du chaudron, du cheddar et euh... d'autres trucs peut être. J'ai pas vraiment regardé ce que j'avais pris parce que... 'fin voilà. Je peux vous offrir quelque chose ? Ou vous laisser tranquille si vous préférez. »

Il n'avait pas osé croisé son regard plus de quelques secondes en coup de vent tout au long de sa tirade. Demeurant comme pétrifié à distance de son matelas, il fit l'effort de rester impassible en attendant sa réaction. Enfin, presque impassible....

« Et j'espère que vous allez mieux. Voilà. »
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Message par Aliénor de Vigneral Sam 13 Sep - 16:32

Elle sentait encore le sang battre trop fort à ses tempes. Elle sentait encore son corps tendu par l'action. Elle entendait encore le sifflement des baguettes qui fendaient l'air. Elle entendait encore le fracas du mobilier détruit. Elle voyait encore les éclairs des sortilèges voler en tout sens. Elle voyait encore les lieux dévastés, les couloirs, et le... Le...

Un clignement de paupières. Une douleur, comme un éclair dans son crâne, et les contours du souvenir qui s'estompent tout aussitôt. Il n'y a plus de batailles. Il n'y a plus de Mangemorts. Il n'y a plus de Collateral Dammages, non plus. Plus de Dumbledore, plus de Phénix avérés. Autour d'elle s'agitent les médicomages et les infirmières. Autour d'elle circulent ce qu'elle suppose être des aurores et autres autorités du Ministère. Elle n'est plus en plein combat. Elle n'est plus au milieu de toute cette tourmente où elle a l'impression de n'avoir fait que subit les évènements. Elle n'est plus en danger. Elle est... En sécurité. Assise sur le matelas où on l'a laissé après les soins, la jambe prise presque entièrement dans un bandage qui immobilise aussi bien sa cheville que son genou. Juste le temps que les potions fassent effet, lui a-t-on dit. Et à ses côtés, une cane qui lui permettrait de se déplacer le temps pour sa jambe de se remettre pleinement. Un soupir. Et Aliénor de ramener contre elle sa jambe valide. Elle n'avait pas envie de bouger....

Elle avait perdu Sirius de vue dès l'arrivée des Médicomages, les laissant prendre le relais avec un soulagement non fin. Elle ne savait pas vraiment quelle était la gravité de ses blessures, mais tout ce sang à son crâne... Elle avait fait ce qu'elle pouvait pour contenir au mieux la blessure, mais elle n'avait jamais reçu de formation qui pourrait lui permettre de faire mieux que ce qu'elle n'avait déjà fait. Et puis, elle n'avait aucune raison de faire mine de s'intéresser plus en avant à son sort. Aussi bien officiellement que moralement. Tant qu'il était en vie, c'était largement suffisant.

Et puis il y avait son inconnu. Qu'elle avait tout aussi perdu de vue. Qu'elle n'avait su retrouver, au milieu des personnes qui grouillaient tout autour d'elle. Peut-être qu'il était déjà parti. Peut-être qu'il avait voulu s'enfuir avant l'arrivée des autorités. Peut-être qu'il ne voulait surtout pas leur être confronté. Et elle ne voulait surtout pas penser aux raisons qui pourraient le pousser à fuir ainsi. Parce qu'elle l'avait vu attaquer Sirius qui se battait sans aucun doute contre les Mangemorts depuis le départ, donc qui n'avait aucune raison d'être sa victime. Parce qu'elle l'avait vu vouloir fuir le combat et la pousser à ne surtout pas suivre les Collateral Dammages. Parce qu'elle ne savait tout simplement pas où il se positionnait...

Mais une silhouette s'approchant d'elle vint la tirer de ses pensées, lui faisant lever un regard interrogatif sur celui qui la surplombait. Et elle ne put empêcher un sourire de venir naître sur ses lèvres alors qu'elle le reconnaissait. L'inconnu. Son inconnu. Qui tentait tant bien que mal de. De quoi, au fait ? Lui présenter des excuses ? Non, même pas. Amorcer un dialogue. Et c'était déjà pas mal. "Vous... Vous voulez vous assoir ?" Elle n'a pas cessé de sourire, et fait un geste, désignant l'espace libre juste à côté d'elle. Elle n'est pas totalement à son aise, mais il semble encore plus mal à l'aise qu'elle. "Je ne serai pas contre un peu de jus de patacitrouille."

Elle a dit ça d'une voix un peu timide, intimidée, même. Fatiguée. Elle n'a pas envie qu'il s'en aille maintenant qu'il est revenu la voir. Elle n'a pas envie de se retrouver seule ici. Et puis, elle a envie d'en savoir un peu plus sur lui... Un léger signe de tête attendant qu'il s'installe, ne voulant pas laisser de silence s'installer entre eux. Pas lui laisser le temps de partir, en réalité. Parce qu'elle ne sait même pas s'ils se reverront. Et cette simple pensée la rend d'autant plus triste qu'elle se sent épuisée. "Je vais mieux, merci. Ca fait un peu mal, mais ça passera vite. Et vous ? Ils ne vous ont pas manqué..." Elle a l'air ennuyé, vraiment. Et elle l'est réellement. Parce qu'elle voit bien les marques et n'ose imaginer les contusions, voir les cicatrices qui doivent s'être formées sous ses vêtements. Elle a eu un premier mouvement pour tenter de poser une main sur son bras, sur son épaule. Un geste de soutien, de compréhension. Mais elle ne le fait pas. Elle n'est clairement pas encore assez fatiguée pour cela. Mais elle voudrait juste s'assurer qu'il va bien.
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Message par Dorion Volk Lun 15 Sep - 12:49

Dorion avait un peu perdu de vue tout ce qu’il s’était passé. Après que Naya ait volé à travers la pièce, après que les sorts se soient envolés à travers la cafétéria. Après tout cela, il n’avait plus trop compris. Peut-être était-ce dû au sort qu’il s’était pris dans la tronche, à tous les sorts qu’il s’était pris dans la tronche. Dans la seconde où il n’avait plus rien compris, dans cet espace, dans ce temps, il s’était vu transporté ailleurs. Un fardeau pour les médicomages. Il aurait voulu faire plus, réussir mieux ce qu’il avait entrepris. Mais il n’avait simplement pas été prêt.
Et cela avait été la deuxième fois.
A Sainte-Mangouste, c’était peut-être la chance des débutants, maintenant, il avait besoin d’entraînement. Qu’on lui dise quoi faire, qu’on lui dise où attaquer. Il avait besoin de protéger le Ministère, les gens dans le Ministère. Dans ces moments, il avait besoin de compter sur quelqu’un. Comme Célène tiens. Elle avait l’air de connaître du monde. Des personnes qui s’étaient mises à sa suite, et elle guidant, parant.

Merde, merde ! Pourquoi n’était-il pas comme ça ? Il avait un enfant, un rôle important, des responsabilités qui lui tombaient sur le coin de la gueule en permanence. Et il n’arrivait pas à s’en sortir ?! C’était quoi l’intérêt d’être un Volk si rien ne marchait comme on le voulait. Il aurait voulu être comme Dumbledore, arriver en plein milieu, en retard, et essayer de calmer tout le monde. Mais il ne trouverait pas cette puissance, cette volonté, en lui.

Il fallait qu’il la cherche en dehors, comme une source de puissance extérieure, un lumos dans les ténèbres de sa vie.
Un médicomage peu avenant s’occupe de lui. Et que je te fais boire telle boisson pour tes jambes, telle potion pour que tes cheveux repoussent un peu. « Ma calvitie est naturelle gros con. » Et le voilà qu’il s’excuse et s’occupe de tâter le corps mou et presque sans vie de Dorion. Ce n’est qu’au bout de quelques instants que Dorion a un doute sur les réelles passions du Médicomage ou sur son véritable diplôme. « Vous avez loupé combien d’années de médicomagie pour réussir ? » Un soupir contrit lui répond. « Moi aussi je vous emmerde. »

Après une autre potion et un sortilège qu’il soupçonnait inutiles mais bien douloureux, le Médicomage le laissa tranquille. Il n’aurait qu’à faire une visite de routine à Sainte-Mangouste. Bien sûr, et Dorion allait se promener encore une fois entre les sortilèges. Ils ne connaissent pas la phobie médicale par hasard ?
Il emmerdait le corps médical. Il emmerdait Sainte-Mangouste. Il emmerdait ce qu’il ne pouvait pas faire. Et il emmerdait les questions qu’on allait bientôt lui poser.
Il répondrait de manière basique, et il rentrerait chez lui. Les conneries, il en avait soupé !

Tiens, souper est une bonne initiative. Seulement après qu’il ait dormi, certes, mais une bonne idée tout de même.
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Message par Aiden D. Lehnsman Mar 16 Sep - 10:54

"Bien sûr que je la connais. On a été marié." Haussement de sourcil de l'homme qui l'interroge, et Aiden sait qu'il doit faire plus attention que cela. Calmer l'agressivité dans sa voix, d'autant plus quand l'homme le regarde ainsi. Quand il voit la pointe de la plume gratter le parchemin d'une manière un peu frénétique. Il devait se calmer. Il devait se retenir. Il devait éloigner tout soupçon de lui après le coming-out de sa femme. Parce que c'est bien ce qu'on lui avait fortement conseillé. Pas ordonné, mais quand la voix de Dumbledore prenait ces intonations, cela revenait exactement à la même chose. Et Aiden n'était pas vraiment certain d'être celui à qui le directeur de Poudlard avait adressé la parole avant de partir. Surtout quand on savait pourquoi il avait prit le soin de lui parler ainsi. Pour qu'il la laisse partir. Pour qu'il veuille bien croire qu'il la retrouverait plus tard. Mais où ? Et dans quel état ?

"Et vous n'étiez au courant de rien ?" Combien de fois avait-il entendu cette question, depuis la demi-heure où il se trouvait ici ? Sous différentes formes, peut-être, mais toujours la même chose, au final. Comment avait-il pu ne rien savoir ? Et, d'ailleurs, est-ce qu'il n'était vraiment au courant de rien ? Aiden avait plissé les lèvres, respirer, lentement. Se retenir d'exploser purement et simplement. Ils n'attendent que ça. Et il ne doit surtout pas le leur donner. "Non. Comme je vous l'ai dit, je n'ai jamais rien su." Un instant, il prend un air plus songeur, pensif. "Avec le recul, ça explique beaucoup de choses. Ses absences et ses idées un peu bizarres, parfois." Un haussement d'épaule. "De toute façon, tout ça ne me regarde plus." De nouveau, le crissement de la plume sur le parchemin. Il sait que chacune de ses paroles est soigneusement consignée. Comme le fait qu'il se soit trouvé au Ministère à une heure aussi tardive "J'avais des papiers à faire validé par le service juridique. Des questions sur le divorce.", Ou le fait qu'il se soit retrouvé en uniforme d'agent d'entretien "J'ai juste tenté de trouver de quoi passer inaperçu.", ou encore le fait qu'il ait prit pars à la bataille "Non mais je n'allais pas laisser ces terroristes détruire notre Ministère sans bouger !".

Tout. Tout était consigné. Et le début de l'entretien avait même été assez simple. Jusqu'à ce qu'on arrive aux questions de Célène. Et l'homme semblait même prendre un malin plaisir à insister sur cet aspect là de sa nuit. Voir même de sa vie. "Donc, vous n'aviez rien vu avant ce soir ? Quand lui avez vous parler pour la dernière fois ?" Ils ne le lâcheront pas. Il le sait. Il ne sait pas exactement si c'est quelque chose qu'il a dit lui-même, où si le témoignage d'un autre pauvre ère qui a été pris dans cette bataille ce soir qui a provoqué ce flot de questions. Mais ils ont une proies, cette nuit, et ils ne semble vraiment pas prêts à la lâcher. "Quand je lui ai apporté les papiers du divorce, je crois. Et vu le temps qu'elle a mit à les signer, ça devait l'amuser de ne pas me rendre ma liberté, à cette traînée." Le mot fait mal. Rappel des souvenirs, imaginés ou réels, auxquels Aiden n'a aucune envie de penser en cet instant. Mais il n'a pas le choix. Pas s'il veut faire croire qu'il n'a absolument plus rien à voir avec elle.

Le greffier, ou quel que soit sa véritable fonction en temps normal, a semblé hésiter un instant à noter cela sur son parchemin. "Et vous ne l'avez pas revu depuis ?" "Puisque je vous dis que non. Nous n'avions plus rien à faire ensemble !" L'homme penche la tête, et Aiden sait d'ors et déjà que ce qui va suivre ne va pas du tout lui plaire. Il n'est pas censé être interrogé sur les évènements de ce soir ? Mais sa proximité soit disant passée avec Célène pousse forcément les questions bien plus loin que le simple petit interrogatoire de routine. Alors il tente d'anticiper. Avant qu'on ne lui pose encore des questions malheureuses. "Est-ce que vous avez bientôt fini ? La nuit a été assez longue, et je suis fatigué." Le ton est sec, presque péremptoire. Avec une once du ton que son père pourrait utiliser s'il se trouvait dans la même situation. Mais, visiblement, cela ne semble pas vraiment impressionner son vis-à-vis. "Nous avons bientôt fini, Mr Lehsnam. Pourquoi vous êtes vous séparés ?" Et c'est sans doute le pire mensonge de sa soirée. "Parce que nos visions du monde n'étaient plus compatibles. Parce que je la pensais seulement infidèle... Mais que, si j'avais su qu'elle était aussi dangereuse, je n'aurai pas hésité à prévenir immédiatement les autorités."

Et alors que les mots sont inscrits sur le parchemin, immortalisé par l'encre du Ministère, il n'a qu'une envie : le brûler, et disperser ses cendres. Mais il ne peut pas. Et il n'a dans la gorge que le goût de la trahison. La sienne, envers celle qui sera toujours sa femme. Et celle de Célène, qui vient sans aucun doute de briser leur vie. Et pourtant. Pourtant, la seule envie d'Aiden, en cet instant, alors qu'il est assit sur cette chaise inconfortable, dans ce bureau aux murs trop clairs, est de la retrouver. Le plus vite possible.
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Intrigue 2 ☠ We are Legions ☠ Sujet de fin Empty Re: Intrigue 2 ☠ We are Legions ☠ Sujet de fin

Message par Sirius Black Sam 4 Oct - 16:35

« Est-ce que vous avez bientôt fini ? La nuit a été assez longue, et je suis fatigué. »

La voix d'Aiden me fait une fois de plus lever la tête, et jeter un œil dans sa direction. Il est juste là, dans un coin, avec l'une de ces charmantes personnes qui prennent bien le temps de nous interroger un par un. Après tout, ce serait tellement con qu'ils passent à côté d'un nom supplémentaire à accrocher au tableau « terroriste dangereux ». Après tout, un « Lehnsman », « Black » ou un « De Vigneral » accroché à côté de « Fraser », ça ferait pas si mal, hein ? Abrutis de fonctionnaires. Ils ne se sont même pas rendus compte que sans nous, les fuyards seraient rentrés, et repartis, sans qu'on ait le temps de les empêcher de faire ce qu'ils avaient à faire. Enfin ; sans eux, nous, les fonctionnaires, n'aurions même pas pu voir la couleur de la cape de ces véritables terroristes. Puisqu'officiellement, je ne suis qu'un pauvre stagiaire qui a eu la chance de se retrouver dans les locaux au bon moment. De même qu'Aiden n'est, je le suppose, qu'un pauvre civil en vadrouille. Ou un homme de ménage, vu sa tenue. Je ne sais pas ; je n'étais pas en mission pour l'Ordre. J'étais juste un stagiaire. Et je le suis pour encore un moment, puisque je ne pourrai pas me tirer d'ici avant qu'on m'ait interrogé. Comme on interroge en ce moment Aiden. Aiden, qui me fait lever la tête lorsqu'il hausse le ton. Lorsqu'il dénigre Célène. Et je ne peux qu'imaginer à quel point ce doit être douloureux. Quoique, je peux aussi l'anticiper. Ca ne va pas tarder à être mon tour.
Et en effet ça ne tarde pas. Enfin, l'agent du ministère libère Aiden et s'approche de moi. Je suis assis sur un matelas, les bras posés sur les genoux, la tête basse, depuis un moment maintenant. Je suis épuisé ; épuisé et en colère. On m'a donné ce qu'il fallait pour que ma tête ne me fasse plus souffrir ; les soins d'Aliénor n'y sont sûrement pas pour rien. Il va falloir que je prenne le temps de la remercier. Ce soir si j'ai l'occasion. Sinon, tant pis. Je trouverai bien un moment, plus tard s'il le faut. Ca n'a pas trop d'importance, n'est-ce pas ? Ce qui en a, c'est le tournant que prend le combat. C'est cet événement, cette attaque supplémentaire, qui nous fera passer une fois de plus pour des fous dangereux. Comme si nous n'avions pas tout fait pour les empêcher de pénétrer dans les locaux – pour faire quoi, d'ailleurs ? Libérer l'autre dingue de militante ? Les mangemorts, ils y gagnent quoi au juste ? – ; comme si c'était nous qui avions dirigé cette attaque. Ils sont aveugles. Ils ne savent pas. Et parce qu'ils ne savent pas, ils vont tous nous envoyer à notre perte en choisissant de prendre les mauvais partis, en prenant les mauvaises décisions. En condamnant des gens qui ne font que se battre pour la liberté de leur pays et pour défendre les droits de toute leur communauté. Des gens comme Célène et Dumbledore.

« Vous avez intérêt à faire vite, je vous préviens, j'ai pas l'intention de passer la nuit ici. » Un peu agressif, oui. Au moins, ça annonce la couleur. J'aurai moins de mal à avoir l'air agacé d'être retenu ici encore longtemps, qu'à sembler sous le choc et désespéré. « Contentez-vous de répondre aux question, Mr... » « Black. » « ...Black. Alors, qu'est-ce que vous faisiez au ministère à cette heure ? » « Je suis stagiaire au département de la Justice Magique, je finissais de préparer des dossiers quand l'attaque a été annoncée. » « Et vous vous êtes précipité vers le lieu du combat. Quelqu'un affirme vous avoir entendu crier à bas le ministère pendant le conflit. » « J'étais tout seul à me trouver entre les Collateral Dammages et la sortie, c'était ça ou me faire liquider sans avoir rien pu faire pour les arrêter. Enfin au moins ça m'aurait évité vos questions stupides. Vous avez fini ? » « Encore un moment, s'il vous plaît. Qu'avez-vous à me dire au sujet de Mrs Fraser ? » « C'est qui celle-là ? » Et j'en suis presque à me féliciter intérieurement d'avoir su répondre spontanément et sans tiquer sur sa question. « La phénix qui s'est battue auprès de Dumbledore. On vous a vu près d'elle pendant le combat. » « Ah, oui, la p'tite brune, là. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Elle s'est battue près de moi parce qu'on s'est retrouvés proches l'un de l'autre en essayant de retenir ces putains de terroristes. Je ne savais pas qu'elle était phénix. Et vous voulez que je vous dise ? Ca aurait rien changé. Ce que j'ai vu, moi, c'est qu'elle a essayé d'arrêter ceux qui se sont introduits dans vos locaux. C'est qu'elle se battait dans l'intérêt du ministère, et qu'elle n'a pas essayé de me faire la peau, contrairement aux Collateral Dammages et contrairement à ces salopards de mangemorts ! Je vais pas me mettre à essayer de me demander si la personne qui se bat dans le même camp que moi pour sauver sa peau et la mienne appartient à l'un ou l'autre de ces groupes débiles. On appelle ça avoir le sens des priorités, et si vous l'aviez, vous, vous seriez en train de chercher ces criminels au lieu de me faire chier avec vos questions inutiles ! »
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Message par Destin Lun 6 Oct - 18:50






Jeudi 16 août 1979, 06h18
Redditch, Angleterre


Bates ne dissimulait même plus ses baillements qui devenaient de plus en plus fréquents. Ouai ça ne donnait pas vraiment une bonne image du Ministère mais de toute manière pour ce qu'il en restait...

"Merci. Vous pouvez disposer, nous vous recontacterons si cela est nécessaire. Merci de ne pas quitter le pays, cela pourrait être considéré comme une tentative de fuite ou de collaboration."

Récita t-il pour la dernière fois au dernier pauvre erre qui venait de finir sa déposition-interrogatoire. Une signature, à peine un regard de la part du fonctionnaire qui ne pensait plus qu'à son lit et son chien qu'il allait encore retrouver en train de bouffer ses chaussons, Bates ne remarqua même pas qu'il venait ainsi de remercier un de ses propres collègues tellement cela était devenu automatique. Bah, l'autre ne lui portera pas préjudice, son propre lit devait bien lui faire envie.

Un vague regard dans la salle lui apprit qu'elle était quasiment vide, les témoins et acteurs de cette soirée mouvementée ayant tous quitté les lieux ou s’apprêtant à le faire. Certains étaient rentrés chez eux, d'autres avaient été emmenés à Sainte-Mangouste même si personne n'était gravement blessé, Kit Sooney restait avec eux au chaud jusqu'à décision hiérarchique - quel emmerdeur ! Bref, tout était presque rentré dans l'autre. La suite sévirait dans les journaux le lendemain et entre les murs du Ministère qui promettait d'être mouvementé...

Bates se réveilla en sursaut sur sa chaise, grognant en se frottant la paupière, envoya sa dernière déposition d'un coup de baguette et fut soulagé de pouvoir enfin remettre son vieil imper' sur ses épaules avant de foutre le camp à son tour.




Blabla de fin d'intrigue & plus encore

Et maintenant, que devenez-vous?

L'intrigue est finie, le bilan est tombé et vous savez maintenant tous de manière générale quelles en furent les conséquences directes et sur le mois suivant. Oui, mais, et vos perso en particulier ? Vos pauvres petits sorciers sans défenses, sont-ils éclaboussés par les relents de cette histoire ? Que doivent-ils comprendre ? La suite est ici pour vous éclairer plus efficacement qu'un lumos en pleine nuit =)

Le sortilège expérimental: Ce dernier a touché tout le monde mais de façon disparate. Ceux ayant été en contact plus longtemps avec Lydie seront ainsi plus atteints. Il s'agit de manière global d'un sort d'oubliette visant à vous faire oublier la présence de Lydie au Ministère ce soir là, sa bataille, ses actes, son enlèvement et par conséquence, tout ce qui pourrait avoir un lien logique avec elle.

La petite nouvelle avec ce sort, comme vous avez du le lire dans la maj du contexte, est qu'il a été inventé par Voldy et ses sbires en étudiants les Crépusculaires qu'il avait sous la main. A CHAQUE FOIS que votre esprit va tendre à penser à Lydie, vous allez vous retrouver avec les symptômes d'un Crépusculaires : mal-être, phobies qui remontent, tremblement, fatigue, bouche sèche, bégaiement... Pas tout à la fois, mais le choix est extrêmement varié. Ces symptômes peuvent aussi bien apparaître quand vous essayez de vous souvenir de Lydie et/ou de ses actions ce soir là que quand vous entendez quelqu'un d'autre en parler. Et sitôt vos pensées éloignées d'elle, vous vous sentez mieux (de manière progressive, mais nette).

Nous vous laissons appréhender chacun avec votre personnage la façon dont il est touché plus ou moins profondément.
De même, ce sort va avoir tendance à s’atténuer dans le temps
, voir à s'effilocher avec le retour de la fille du Ministre et les articles qui vont suivre. La encore, nous vous laisser le choix de choisir si vous vous débarrassez définitivement de ce sortilège, combien de temps, sa force, intensité ect...
Sachant que personne n'a de contre-sort pour l'instant, et que seuls les Phénix, après 3 semaines, peuvent considérer que Dumbledore comprend la teneur de la chose.

Dans tous les cas, l'oubliette est fonctionnelle au moins 2 semaine avant de s'atténuer.

Les personnages:  Ces petites conséquences pour chacun sont faites en fonction du contexte, de ce que nous savons d'eux et de ce que nous considérons comme logique après tout ce bordel. Si quelque chose vous chiffonne ou ne vous convient pas, no soucis, la boîte à MP est l à!

Célène :
Si ta révélation en tant que Phénix s'est relativement bien passée, elle n'est pas restée sans conséquences non plus. Dumbledore t'a soutenue mais il t'a aussi bien fait comprendre qu'en agissant ainsi tu mettais en danger tes proches (Phénix ou non) et l'Ordre en lui-même (moins de possibilité d'utiliser ta place au ministère, par exemple). Un petit remontage de bretelles s'en est donc suivi, même s'il est évident qu'il ne te lâchera par pour autant ; tu es un membre important auquel il tient.
Concernant le Ministère, la nouvelle tempérance des Phénix te permet de conserver ton statut de Langue-de-Plomb au sein du Département des Mystères, simplement, tu as été officieusement rétrogradée. Non seulement tu es désormais envoyée au Bureau de Liaison du Marché Noir, mais sache que si mission on doit te confier, elles n'auront plus la même importance qu'avant. D'ailleurs, on te refilera de la paperasse dès que possible. Athenya est clairement déçue de ton choix personnel et ne manquera pas de te le faire comprendre à sa façon.
Tu as néanmoins la chance que ton nouveau poste t'oblige à travailler le plus souvent masquée, ce qui te permettra d'échapper un minimum aux messes basses et autres regards en coin. Tout comme ton dossier, bien caché au département, devrait t'épargner quelques déconvenues plus graves.
Cependant, tu as visé la leader des CD et cela se sait. Quant aux Mangemorts et bien ... Eux aussi savent qui tu es.

Sirius :
Les choses ne se sont pas trop mal passées pour toi, le Ministère et tes professeurs t'ont même félicité de ton comportement, tes actes, même s'ils te conseilleraient, pour ton futur post, de penser à user davantage de sortilèges limitatifs ou entravant que violents, surtout sur des civils. Les camarades de ta promotions ne sont pas loin de t'admirer...
L'ODP te conseille de faire profil bas les concernant, ainsi que de certaines de tes opinions. Ta place au Ministère est plus vitale que jamais.
Certains de tes anciens contacts familiaux n'ont pas manqué de te railler encore davantage en te croisant, voir en t'envoyant une ou deux lettres de dégoût, te targuant d'être un bon Chien-chien à son Ministère.
Dans tous les cas, Dumbledore te conseille d'être prudent, il est probable que tous - ministère, journaux publics, mangemorts - gardent davantage encore un oeil sur toi dorénavant.

Aiden :
Ton histoire était un peu étrange et tu as eu de la chance d'avoir un vrai-faux contrat attestant de tes quelques heures de balayage au Ministère. Chacun sait qu'un divorce n'est pas gratuit, mais tes collègues n'ont pas manqué de te railler quand au choix de ton "petit job" que tu es bien obligé de soutenir maintenant pour ne pas faire tomber ton alibi.
Gringotts n'appréciant en fait pas du tout ce côté pied dans le Ministère, tu as été convoqué pour en discuter..et tu as dégoté un poste mieux placé, une promotion, sus la condition de ne plus prendre aucun job secondaire lié de prêt ou loin à l'Institution Sorcière.
De même que pour Sirius, Dumbledore t'a conseillé d'être discret et de faire attention, étant donné que tu es l'ex mari d'une Phénix... D'ailleurs, certains journaux ont essayé de te contacter pour avoir ton interview a ce sujet !

Aliénor :
Rien a redire, le Ministère est doublement responsable de toi, tu as obtenu une médaille de courage (la plus petite mais quand même) essentiellement pour faire bien vis-à-vis de ta patrie d'origine. En plus de quelques jours de repos, la vie reprend normalement pour toi, avec un petit cercle de collègue qui murmurent maintenant sur ton passage.
Dumbledore te conseille le profil bas, mais n'étant pas particulièrement lié à Célène, cela devrait se passer sans problème.


Dorion :
Un petit arrêt de quelques jours pour profiter de ta famille, des collègues qui parlent de toi sur ton passage, certaines mauvaises langues qui disent même que tu aurais loupé ta vocation.
Rien de particulier de changé dans ta vie, mais sache que suite aux doutes d'Antonin, les Mangermorts vont garder un oeil sur toi... Tu pourras même avoir la surprise de trouver un collègue ou un inconnu venir discuter avec toi de certains sujets de société

Basil :
Malheureusement pour toi, un brigadier t'as surpris en train d'aider les Collateral Damages puis d'attaquer Sirius. Il a tôt fait de te dénoncer et tu es prié de te justifier. Ton monologue suintant l'embarras et le témoignage de certaines personnes (proches, collègues et autres) te font passer pour un citoyen naïf qui ne pensait qu'à faire le bien, après tout, tu n'es pas le seul à être un sympathisant CD. Tu es relâché sans trop de difficultés, mais tu peux aisément te douter que tes articles risquent d'être surveillés et que si jamais l'un deux devient trop critique face au Ministère ou sujet de société, tu risques de perdre ce job. Les médias les plus connus étant aux mains du Ministère de la Magie...

Nicholaus :
Ta mission lors de cette intrigue  été menée à bien, mais Voldemort a évidemment entendu les difficulté que tu avais malgré tout créé de par tes "faiblesses mentales" de plus en plus déficientes. Il ne dénigre pas ton utilité, loin de là, les autres mangemorts n'ayant nullement le droit de te nuire, mais il est évident que ta maladie l’intéresse autant qu'elle le dégoute et le gène (l'aspect réel et humain de celle-ci le dérangeant) et cela se voit tout autant. Tu passes d'ailleurs quelques temps au QG sans avoir le droit de le quitter, sous le regard /tests des Mangemorts médicomages de Voldy, auntant pour essayer de te stabiliser que lui permettre de comprendre plus encore l'évolution Crépusculairienne, en particulier avec le lien Lydie Summers...


Antonin :
Lucius ayant vanté ta conduite et ton professionnalisme auprès de Voldemort, tu gagnes encore un peu plus d'influence et d'importance au sein des mangemorts. Il ets probable que tu deviennes quelque peu jalousé... Surtout que le Lord te laisse un peu plus libre de tes mouvements, qu'ils soient lors des réunions ou dans tes diverses expériences à sa solde (bien qu'il te faille toujours son aval pour en tester de nouvelles ou les mener à bien).
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Intrigue 2 ☠ We are Legions ☠ Sujet de fin Empty Re: Intrigue 2 ☠ We are Legions ☠ Sujet de fin

Message par Basil Cavendish Mer 5 Nov - 17:22

Cinq friandises heurtèrent le sol à pleine vitesse lorsque les bras de Basil glissèrent doucement. La bouche entrouverte, un regard incrédule sur son interlocutrice, il mit plusieurs secondes à réaliser qu'il y avait eu un étrange bruit de croûte écrasé. Et qu'il lui manquait deux patacitrouilles et trois chocogrenouilles. Bien entendu, intelligent et détendu comme il l'était, il s'empressa de poser les verres et de se courber en deux pour ramasser les friandises, renversant de ce fait la majorité de ce qu'il lui restait dans les bras. En un mot : Basil.

« ...'del de scroutt de veracrasse, désolé, désolé, désolé, pour les gros mots et pour je suis pas doué, désolé je suis juste... scroutt !! »

Et une chocogrenouille en bouillie, une ! Levant le pied, il ramassa le sachet désormais plat comme du parchemin en maugréant. Etait-il possible qui'il réussisse un jour à ne pas se ridiculiser quand la situation voudrait qu'il soit digne/convenable/discret (rayer la mention inutile ) ? D'instinct il répondrait que non, à cause des trois six présents dans sa date de naissance et d'un tas d'autres petits détails qui le condamnaient à rester à l'état de " Basil ". Mais il aurait tellement aimé faire un effort.... surtout maintenant. Surtout pour elle. Personne ne l'aurait jamais invité aussi gentiment à s'assoir après tout ce qu'il avait fait, il en était persuadé. Elle-même n'aurait pas dû le faire d'ailleurs ; c'était complètement illogique ! La raison aurait voulu qu'elle l'injurie, feigne de l'ignorer ou, au mieux, lui demande d'aller voir dans le derrière du troll si elle y était. A moins qu'elle ne soit tout simplement trop exténuée pour ça ? Oui, c'était sûrement ça. Les reproches et les lamentations viendraient après. Ce qui voulait dire.... qu'il fallait profiter au maximum de ce répit !

Abandonnant le reste des sucreries par terre, il reprit les verres de jus de citrouille et s'assit doucement, doucement, doucement, très doucement, se baissant lentement avant de plier une jambe, de la poser au sol, de plier l'autre aussi lentement, de se mordre la lèvre en voyant le verre gauche flancher un peu, de rétablir l'équilibre en relevant doucement le bras mais pas trop, de se redresser pour essayer d'avoir le dos droit, de poser au sol l'autre jambe toujours en suspens qui commençait à le picoter un peu, de poser son derrière juste à côté, de descendre les bras avec précaution pour ne rien renverser et de finalement poser les verres au sol. WOUHOU !!! Il l'avait fait !!! Un sourire tout fier apparut sur son visage. Puis il réalisa qu'Aliénor attendait toujours son verre et rougit de honte. Boulet un jour, boulet toujours.

« ... hum... voilà. Bon ap.... ah non ! On dit quoi déjà ? Ah oui, santé. Mais vous êtes sûrs que vous voulez vraiment rien à manger avec ? Vous êtes toute pâle. Ce qui est normal après tout ce qu'on a vécu mais quand même, vous devriez reprendre des forces, surtout si vous rentrez en transplanant. Ou en poudre de cheminette aussi, vous pourriez vous tromper si vous êtes trop fatiguée. Enfin désolé, je veux pas vous embêter en étant trop insistant. » , s'excusa-t-il en rougissant de plus belle.

Son verre lui apparaissant alors comme le seul refuge accessible, il plongea la tête dedans jusqu'au haut du nez.

« Je vais mieux, merci. »

La confession le convainquit d'en ressortir pour adresser un sourire soulagé à la demoiselle. Elle avait raison : avec un peu de chance et de bons médecins, la douleur physique passerait vite. Quant au reste... mais elle était peut être plus forte et plus résistante que lui. Ca n'était pas très difficile mais quand même... il lui souhaitait de ne pas subir les cauchemars qu'il avait enduré des semaines après Sainte Mangouste. Et si c'était quand même le cas et qu'elle acceptait son aide... mais dans quel monde utopique aurait-elle envie de l'aide d'un type comme lui ? Peut être pourrait-il au moins lui glisser quelques conseils à ce sujet avant qu'ils ne se séparent, juste au cas où. En tout cas, il était hors de question qu'elle s’apitoie sur son sort.

« Ce n'est rien, juste quelques bleus. Ca passera vite comme vous dites. » Il esquissa un nouveau sourire teinté d'une complicité qu'il imaginait peut être... ou pas ? « Vous savez, au sujet des d....  »

« M'sieur ? C'est votre tour. »

Le journaliste leva un regard surpris, presque un peu effrayé, sur le brigadier costaud qui venait de les interrompre.

« Mon tour de ? »

« Pour l'interrogatoire. »

« L'interrogatoire ? Ah. Ah oui Bien sûr, j'arrive. »

« Votre nom ? »

« Cavendish. Basil Cavendish. »

Le sorcier griffonna son patronyme sur un bout de parchemin puis repartit en direction du bureau, s'attendant visiblement à ce que Basil le suive. Reposant son verre, il se leva, sourit d'un air gêné à Aliénor, ouvrit la bouche, la referma, rougit puis suivit le policier.... avant de revenir précipitamment sur ses pas.

« Je sais que c'est un peu déplacé et présomptueux mais si jamais vous avez envie de me contacter pour quoique ce soit... j'ai déjà été dans une situation similaire à Sainte Mangouste et enfin, je veux dire si vous avez besoin de parler ou même de ... hum... me faire des reproches ou me dire quoique ce soit... n'hésitez pas. Mais ne vous sentez pas forcée non plus bien sûr, si vous n'avez jamais l'intention de me reparler. Alors hum... peut être au plaisir de vous revoir Elinor ? »

Et dans un dernier vague geste de la main en guise d'au revoir, il tourna les talons.
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