Le Crépuscule des Sorciers
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You've arrived at panic station [ft Basil]

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Message par Invité Mar 15 Oct - 21:47



Get up and commit
Show the power trapped within
Do just what you want to
Now stand up and begin


Sept heures trente. Il était temps de me lever, de me préparer et de m’atteler sur mon bureau à étudier les parchemins que j’avais rédigé lors des cours en amphi. Cela ne faisait que quelques semaines que ma formation avait commencé et, déjà, j’avais l’impression de crouler sous les parchemins.  Heureusement, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été quelqu’un de soigné, presque maniaque. Je ne parle pas là bien sûr de mon apparence. Elle, je m’en fiche. Ce n’est pas l’important, vraiment. Ce qui importe c’est d’être un futur bon apothicaire, de réussir cette année et d’en apprendre toujours plus. J’avais rangé les parchemins par ordre chronologique et alphabétique et chaque thème de matière était séparé pour que je ne m’embrouille pas. Le rangement, tout comme se faire une table des matières mentale, était primordial pour me faire une idée d’ensemble. Ainsi, lorsqu’une question était posée, je n’avais qu’à visualiser où se situait la réponse pour faire le tri dans les informations que ma mémoire avait stocké pendant ces quelques malheureuses semaines et, pour tout dire, j’étais plus que ravi d’avoir une bonne mémoire. J’avais besoin d’étudier, bien sûr. Je n’avais pas la facilité de Lily pour la plupart des matières mais, lorsqu’il s’agissait de mon domaine, j’étais imbattable. Nombreux sont ceux qui se sont essayés à me battre, sans grand succès. Oui, oui, vous le voyez bien ce sourire un poil fier. La modestie ne fait pas vraiment partie de mes qualités mais il faut savoir ce que l’on vaut pour réussir pas vrai ? Ceux qui se mettent des bâtons dans les roues en pensant qu’ils ne valent rien sont perdants d’avance. Ce n’est pas la technique.

Je ne rabaisse pas les autres mais ne me laisse pas marcher sur les pieds pour autant. Je sais ce que je vaux. Je suis Severus Rogue, petit prodige en potion. Enfin, ça c’était à Poudlard. Ici ce n’est pas la même chose. Je reste bon, doué mais la matière qu’on nous impose est colossale et les professeurs, tout comme les internes, se font un malin plaisir de nous tester et, aussi, de nous remettre à notre place lorsque nous dépassons les bornes. Ne pas nous croire supérieurs à nos aînés. Première règle importante : retenons-là quitte à faire le lèche cul. Si cela peut leur faire plaisir. Enfin, cela ne change rien à ce que l’on peut dire derrière leur dos. Ca, les bruits de couloirs et les coups-bas : il y en aura toujours. Et si je retrouve celui qui m’a volé mes notes du dernier cours vendredi, je le jure, il ne verra plus le petit Rogue de la même façon. Qu’on me demande de regarder mes notes pour compléter les siennes, je veux bien mais qu’on me les chaparde à la seconde d’inattention de ma part, NON. Je trouverais un sort pour protéger mes notes s’il le faut. Le prochain qui s’en approchera sans mon autorisation, il se retrouvera avec un œil au beurre noir.

C’est bon je suis prêt quoiqu’un peu agacé au souvenir de ce malheureux épisode. Je grimace et fini par prendre un parchemin avant de commencer la rédaction de mes notes. Il faut que je me souvienne. Un. Deux. Trois. Que fallait-il que je fasse pour lundi ? Je ferme les yeux et pose ma plume. C’est frustrant, diablement frustrant cette situation. Le problème c’est que je suis assez imbu de ma personne pour ne pas vouloir demander des notes à quelqu’un d’autre. Je n’ai pas l’habitude de demander de l’aide. J’aime me débrouiller seul et, lorsque j’ai besoin d’aide, c’est souvent parce qu’il n’y a plus d’autre solution. Je repose définitivement ma plume après avoir annoté quelques paragraphes. Ce n’est pas suffisant mais cela suffira jusqu’à ce que ma mémoire fasse le travail qui se doit d’être fait pour me sauver la mise et, pour ce faire, quoi de mieux que de prendre l’air. Je ne suis pas un grand sportif, loin de là, mais il m’arrive de m’aérer l’esprit le weekend, de faire autre chose que de travailler dans ma chambre ou la cave (où se situe mon matériel, un peu comme un photographe aurait sa chambre noire pour développer ses photos, j’ai ma pièces de potion). Ce n’est pas interdit et, quitte à salir une pièce lors de mes rares potion ratées, autant que cela soit dans une pièce qui peut être salie et dans laquelle je ne dérangerais personne. Mes parents adoptifs ont été géniaux de ce côté-là. Contrairement à mes véritables parents,  qui n’étaient même pas capable de s’occuper dignement de leur enfant, eux, m’ont accepté avec mes différences. Je ne dis pas qu’il n’y a jamais eu de différents ou de tension entre nous. Comme tout le monde il y a eu des hauts et des bas mais, aujourd’hui, je peux dire que je n’aurais pu rêver mieux comme nouvelle famille.

Il faut que je pense à faire des courses pour eux en plus de mes achats personnels. L’art des potions c’est bien mais je leur ai promis hier de leur préparer le dîner ce soir ... dîner qui sera à la hauteur de mes capacités. Mélanger les ingrédients de potions c’est un peu comme faire la cuisine, n’est-ce pas ? Il faut trouver les ingrédients qui vont bien ensemble et suivre une recette. Et, s’il y a bien quelque chose en quoi je suis bon c’est cela : suivre les recettes sans en oublier la moindre étape. N’importe qui vous dira que c’est l’élément crucial dans la confection d’une potion. La précision des gestes et l’importance de ne rien oublier dans les étapes mêmes si elles peuvent parraître rébarbatives. En tout cas, pour le moment, personne n’a eu à se plaindre. Enfin, ma cuisine n’est pas digne des chefs les plus étoilés du Londres moldus mais personne ne s’est encore retrouvé mort empoisonné.

Je descends et prépare le couvert. Personne n’est encore levé. Par habitude, je pourrais dire exactement comment se déroule le petit déjeuner de mon père et ma mère. C’est un petit rituel et, je peux déjà dire que Sarah se fera un plaisir de partager une tartine en deux puisque son mari en prend trois et elle deux. Et, malheureusement pour ce matin, il n’y en a plus que quatre. Direction congélateur et, oui, effectivement, il manque un pain. Rapidement, je note ce qu’il y a à acheter pour ce soir et les quelques ingrédients nécessaires, sans quoi la vie de Sarah et Ben serait insurmontable. Chacun ses petites manies, que voulez-vous ! Liste faite, je plie le bout de papier dans la poche de mon pantalon et transplane direction Chemin de Traverse. Quelqu’un parlait de s’aérer l’esprit ? Mais je le fais là, tout de suite, en me dirigeant vers l’apothicaire. Je lui donne rapidement la liste des ingrédients dont j’ai besoin en faisant bien attention de ne pas lui donner celle pleine d’ingrédients moldus. Non, je ne trouverais pas de brocolis dans cet endroit.

Lorsque je ressors de la boutique, les allées et venues sont plus nombreuses sans pour autant que l’on ne se marche sur les pieds. Ce n’est pas que je n’aime pas les bousculades mais si je peux avoir mon espace personnel non envahit par une personne indésirable, je préfèrerais. Sinon, rassurez-vous, si je rencontre une personne que j’apprécie et avec laquelle, par conséquent, je m’entends bien, je serais ravis d’engager la conversation même si, ce sont généralement les autres qui font le premier pas. Je ne suis pas .... toujours doué avec les mots.

J’hésite un moment à transplaner. C’est toujours risqué de le faire en plein quartier moldu. Réflexion faite, je ferais le trajet à pieds, cela sera l’occasion de m’aérer réellement et de réfléchir un peu à cette partie de cours qui me manque. Heureusement, je n’ai pas mis ma cape aujourd’hui et les ingrédients sont bien empaquetés pour ne pas trop me faire repérer dans le Londres moldu. Mais je n’en suis pas encore là. Je suis toujours sur le Chemin de Traverse à regarder les vitrines sans réellement y porter une grande attention. Je n’ai besoin de rien. Pas dans l’immédiat, du moins. Et, c’est sans doute ce moment de distraction qui fit que ce qui devait arriver arriva. Un individu non identifié me fonça dedans et ne pris pas vraiment la peine de voir si tout allait bien avant de se relever et poursuivit son chemin. Ni une ni deux, je me relevais, ramassais mes ingrédients, que j’espérais intacts, et poursuivit le jeune homme. Ceux qui se moquent de ma santé physique peuvent aller se rhabiller, je le rattrape presque et l’interpellais une fois arrivé à sa hauteur. Apparemment, il cherchait quelqu’un. « Hey vous ! » Je l’attrapais par la manche et tant pis s’il continuait. « Dire pardon c'est pas pour les chiens. » Mais non, hurluberlu semblait bien agité. «Qu’est-ce qui vous presse au point de ne pas regarder là ou vous allez ? Foncer ainsi dans les gens vous ralentira plus qu’autre chose. »

Du sarcasme ? Non. J’vois pas du tout de quoi vous voulez parler ...
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Message par Basil Cavendish Sam 7 Déc - 12:38

« Basil ? »

« Hm ? »

« Relève la tête. »

« Ah, commence pas ! J'suis pas révei... » Un long bâillement bruyant interrompit son assertion, la confirmant par la même occasion. « ...réveillé et je me tiens comme je veux. »  

« Comme tu peux serait plus exact. », corrigea le photographe avec une note moqueuse au fond de la voix. « Mais relève la tête quand même. Allez ! Lève les yeux. Tu veux laisser passer ton scoop ? »

Scoop : c'était exactement le mot qu'il fallait utiliser pour éveiller l'attention du journaliste... ou l'éveiller tout court en fait. Se redressant brusquement dans sa chaise, il posa la tasse de thé qu'il essayait d'amener à ses lèvres quelques secondes plus tôt et balaya la pièce des yeux. Le café commençant à se remplir, il ne repéra pas tout de suite la rouquine qui commandait. En fait, il fallut que son collègue la lui désigne discrètement du menton pour qu'il distingue la silhouette du célèbre mannequin.

« C'est Laraaaa ! Nom d'une chouette t'as vu ? »

« Oui, j'ai vu... », rétorqua inutilement le photographe en prenant une nouvelle gorgée de café.

« J'y crois paaaaas ! Lara Colton ! Ici ! Elle est bien camouflée dis donc. Enfin pour les yeux des non-experts. On la reconnait presque pas en rousse. Mais ça lui va bien. Je crois même que ça lui va beaucoup mieux que le blond ! Quoique non... mais ça lui donne plus de caractère. Enfin je crois. Elle peut pas enlever ses lunettes ? Comment tu l'as reconnue d'ailleurs ? T'as des photos d'elle accroché partout chez toi, hein ?! », le taquina Basil en riant, l'air surexcité.

« Oui. » fut la seule réponse blasée de l'autre sorcier.

« Je le SAVAIS ! J'en étais sûûûûr ! Sous... »

« Basil, tu te rappelle que je suis photographe ? Et que j'ai fais plusieurs séances avec elle pour Sorcière Hebdo ? »

« ... tes airs de monsi.... ah oui. C'est vrai. Donc tu peux reconnaître n'importe quel visage que tu prends en photo au premier coup d'oeil ? »

« Hum, pas vraiment mais j'ai une assez bonne mémoire oui. »

« Waw ! Je savais que je pouvais pas trouver un meilleur collègue que toi. Merci ! Je te paie le café toute la semaine prochaine ! Maintenant si tu permets, je vais chercher mon scoop ! »

« Hep ! Non, non, non ! T'as une interview à mener et c'est pas moi qui vais la faire à ta place. »

Ah oui, mince ! John Gilmore ! Il avait faillit oublier pour quoi ils étaient là à la base. Ou plutôt pour qui. Mais le poufsouffle avait autant de hâte de manger un doxy que de rencontrer le célèbre auteur de romans à l'eau de rose. Des histoires qu'il trouvait personnellement mièvres à mourir, avec leur héroïnes imbuvables et leurs méchants en carton. Sans parler des retournements de situations capillotractés qui semblaient toujours sortir de nulle part. Un véritable amas de niaiseries et d'incohérences quoi ! Sauf que la moitié de l'Angleterre semblait en désaccord avec lui. A chaque nouvelle publication, l'auteur sorcier recevait tous les éloges de la presse littéraire et des clubs de lecture londoniens. Le fait qu'il soit encore célibataire à 34 ans passés ne gâchait rien, au contraire. Basil était persuadé que de nombreuses jeunes femmes s'imaginaient au bras de ce gentleman si romantique. Pourtant, qu'est-ce qu'il était chiant !
Pour l'avoir rencontré trois fois, il savait que Gilmore était en fait un homme vaniteux et frivole sans aucune consistance. Passé ce qui touchait ses livres, il n'avait aucune culture et ne s'intéressait à rien. Pas même aux autres. Il n'était pourtant pas méchant ; juste inintéressant. Et s'il devait choisir entre lui et Lara Colton, la décision serait vite prise.
Comme s'il avait lu dans ses pensées, son photographe attitré reprit la parole sur un ton un peu plus sévère :

« Et puis tu crois pas qu'elle a envie de boire son café tranquillement ? Respecte la vie des gens un peu. Tu restes là, tu l'oublies et tu te prépares pour Gilmore. »

« ... hm. », céda Basil en commençant à se rassoir... avant de subitement se relever. « Non ! Tu sais quoi ? Je me fous de Gilmore ! Et tout le monde se fout de Gilmore et de son bouquin débile qui ressemble à tous les précédents. »

« Sauf notre cher rédacteur en chef qui va criser si tu ramène pas cette interview. »

« Bah qu'il crise ! Il me remerciera quand les ventes décolleront parce que j'aurai arraché à Lara Colton toute la vérité sur sa relation avec Franco Ward. Et ce qu'il s'est passé dans les coulisses du dernier défilé ! Ca ça intéresse les gens ! »

« Basil, je t'interdis de partir ! Reviens là ! »

« Je reviens vite, dis lui juste de m'attendre vingt minutes ! »

« Non, je lui dirai rien du tout ! »

La suite se perdit dans le vacarme des chaises que le journaliste bousculait sur son passage. Bon, d'accord, ça sentait mauvais... très mauvais. Le connaissant, son collègue resterait pour servir une explication fumeuse à John Gilmore. Soucieux des conventions comme il l'était, il ne pourrait pas se résoudre à lui poser un lapin et à le laisser poireauter une demi-heure pour rien. Ce qui était parfait en fait ; s'il lui tenait compagnie assez longtemps, Basil aurait tout le loisir de rattraper le mannequin qui venait de sortir du café, de lui poser toutes les questions qui lui passaient par la tête et de revenir interviewer l'auteur sorcier. Le problème c'est qu'il aurait droit à un bon gros savon... et que son collègue lui ferait payer cette conduite le reste de la semaine. Tant pis... si c'était le prix à payer pour un scoop, il taxerait volontiers.

« Pardoooooon ! », scanda-t-il sans cesser de courir après la frimousse rousse. « Pardon ! Pardon ! Pardon ! Par.. aïe ! Pardon madame. Pardon ! ... S'il vous plaît, vous pouvez pas ?... Pardon ! Non mais poussez-vous là !... s'il vous plaît. Vous voyez pas que vous bloquer tout le monde ?! »

Le propriétaire du gros croup lui lança un regard noir mais finit par s'écarter.

« Merci ! », lança amèrement Basil en reprenant sa course.

Et crotte ! Il allait la perdre à ce rythme là ! Sans plus se soucier des autres, il fonça, heurta un jeunot, lui lança un bref regard désolé et poursuivit sa proie... Jusqu'à ce qu'une main ne l'arrête pour le tirer en arrière.

« Hein ? Quoi ? Ah oui pardon. Je voulais pas vous bousculer mais je suis un peu pressé là vous voyez et... oh non ! Où est-ce qu'elle est passé ? »

Trois secondes ! Il avait quitté la rouquine des yeux trois secondes, le temps de regarder son interlocuteur et de s'excuser brièvement. Comment avait-elle pu disparaître en un laps de temps aussi court ?! Affolé, il s'éloigna dans la direction où il pensait l'avoir vu partir puis revint sur ses pas.

« C'est pas vrai, c'est pas vraiiii ! Bouse de sombral ! Vous avez vu où elle est partie ? », demanda-t-il précipitamment à sa victime. « La rouquine ! Grande, fine, avec une robe noire et un chapeau mauve. Elle était juste là ! Elle peut pas s'être envolée ! Si elle est pas dans la rue c'est qu'elle est rentrée dans une boutique. Ou qu'elle a transplané. Non, non, non ! Elle est forcément rentrée dans une boutique. Vous auriez pas vu laquelle c'était, pendant que je vous parlais ? S'il vous plaît ! C'est important ! », supplia-t-il en battant presque des cils. Presque.... qu'est ce qu'il ne ferait pas pour l'interview d'une mannequin !
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Message par Invité Mer 5 Mar - 19:49




Je l’écoutais s’excuser. C’était bien gentil mais mes ingrédients n’allaient pas se rembourser tout seuls. Enfin, mes problèmes d’ingrédients passeraient surement en dernier puisque l’inconnu s’agitait sur place en parlant d’une rousse avec un chapeau et une robe… comment était-elle la robe ? La seule rousse que je connaissais était particulière et toutes les autres me paraissaient bien insignifiantes. Alors il recherchait quelqu’un. Qui ? Pourquoi ? Non,  ce n’est pas un interrogatoire mais quitte à se faire bousculer autant savoir pourquoi. Je n’allais pas pour autant l’aider : la jeune femme s’était sûrement échappée pour une bonne raison. Je regardais autour de moi pendant son discours pour m’arracher l’information que je n’avaii… ah oui, une rouquine. Effectivement. « Je ne crois pas l’avoir vue, non. », mentis-je alors qu’il continuait sa description. Je la voyais se cacher quelques mètres plus loin et reportais mon attention sur l’intrus. C’était quoi son nom déjà ?

«Si important que ça ? », lui demandais-je histoire d’en savoir d’avantage. Je n’allais pas la vendre pour un idiot qui battait des cils comme si j’allais lui donner l’info grâce à cette technique digne des filles les plus girlies du monde. Sincèrement, c’était quoi son problème à lui ? Et son problème à elle ? « La seule rouquine qui ait de l’intérêt n’est surement pas celle que vous allez effrayer à force de piailler comme ça. Ça doit faire depuis cinq minutes qu’on vous entend bousculer toute la terre pour la retrouver. Si elle veut vous éviter, elle vous aura repéré depuis un moment. Elle a probablement du transplaner, effectivement. »  Ce n’était pas forcément juste. La possibilité qu’elle se soit planquée dans un magasin était tout aussi bonne mais je l’avais perdue de vue en répondant à ce type qui regardait frénétiquement autour de lui. A un moment, je cru qu’il l’avait repérée mais non. Je ne sais pas pourquoi il désirait tant lui parler mais cela devait être important. Du moins. Pour lui.

« Alors ? Ma réponse ? Parce qu’autrement je vous emmène dans l’apothicaire là-bas. », lui fis-je en désignant la boutique dans laquelle je me trouvais quelques instants plus tôt. « Et pressé ou pas, vous me rembourserez ces fioles qui se sont écrasées sur le sol … alors c’est qui cette rouquine ? Non. Plutôt. T’es qui et qu’est-ce que tu lui veux ? » D’étudiant j’étais passé à garde-du-corps, elle n’est pas belle la vie ? Par précaution, je m’écartais de quelques pas vers la gauche. Le mélange de certains ingrédients n’est pas forcément toujours bon et je n’avais aucune idée l’effet qu’aurait le mélange de ces fioles. En temps normal j’aurais dit au malheureux de s’écarter ou je l’aurais poussé de côté pour plus de sécurité mais cette fois-ci non. S’il lui arrivait une tuile, celle qui venait de sortir d’un magasin, une quinzaine de mètres plus loin, serait tranquille pour un moment.
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Message par Basil Cavendish Sam 31 Mai - 16:44

« Si important que ça ? »

Basil détailla l'inconnu des pieds à la tête. Il osait poser la question ? L'aurait-il bousculé sans s'excuser si ce n'était pas le cas ? Aurait-il poursuivit sa route sans s'inquiéter de ce qu'il avait cassé ? L'aurait planté là comme le dernier des voyous qu'il n'était PAS ? Hein ?! Pendant une seconde il hésita à débiter toutes ces questions à voix haute, sur le ton qu'il n'adoptait qu'une ou deux fois par an pour insulter les collègues qui osaient lui piquer ses sujets d'articles ou le devancer. Il hésita vraiment... puis reconnut que le jeune homme ne lui avait rien fait. En fait, c'était même plutôt le contraire. Mais il n'avait pas le temps de s'expliquer.

« Oui, très ! », s'exclama-t-il précipitamment. « A un point que vous ne pouvez pas imaginer ! Vous êtes vraiment sûr de ne pas l'avoir vue ? Sûr de chez sûr de chez sûr ? »

Pourvu qu'il ne soit pas tombé sur un de ces bien-pensants relous qui estimaient devoir protéger les vedettes harcelées. " Vedettes harcelées "... Ha ! Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre ! Les stars avaient délibérément choisis cette vie là. Elles savaient ce qui les attendait au sommet de la gloire, quel serait le prix à payer pour avoir osé atteindre la célébrité et quels sacrifices elles devraient faire pour espérer conserver leur place. Les paparazzis - qui devaient bien vivre de quelque chose - étaient l'une des clauses inéluctables de ce pacte. Basil ne faisait donc que remplir sa part du contrat. Rien d'autre. Il était dans son bon droit et ce n'était ni ce blanc-bec ni les autres bourgeois coincés du fion qui l'empêcheraient de mener sa mission à bien ! Voilà.
.... m'enfin ça, c'était dans la théorie. Dans la pratique, il était quand même bien emmerdé par ces empêcheurs de tourner en rond. Et plus les secondes passaient, plus Basil doutait de la véracité des propos de son interlocuteur. Comment pouvait-il savoir qu'il effrayait Lara Colton s'il ne la voyait pas dans les parages, hein ? Il l'avait forcément vue se planquer. Mais où ? Il tourna la tête à droite, à gauche puis la leva vers le ciel sans trop savoir pourquoi. Il avait envie de tomber à genoux, de lever les poings et de crier son désespoir au monde entier, comme les héros dans les films moldus. Sauf qu'il était dans la réalité. Entouré de sorciers qui ne comprendraient pas la référence. Et qui le prendraient donc pour un fou. Si c'était pour atterrir à Sainte Mangouste, non merci ! Plutôt rater Lara Colton que de remettre un pied dans cet hôpital ! ... ce qui tombait bien puisque c'était justement ce qu'il venait de se produire.

«  Elle a probablement du transplaner, effectivement. »

« Vous l'avez vu partir, c'est ça ? Et MERDE ! Je le savais ! Fait chieeeeeer ! », jura-t-il en laissant brusquement tomber son sac par terre. Finalement, il avait quand même envie de dramatiser un petit peu. « Je le savais ! C'était trop beau pour être vrai. Il fallait qu'elle me file entre les doigts ! J'espère qu'elle a au moins eu la bonne idée de rentrer chez elle. », grogna-t-il en continuant de parler tout seul.

Il ne manquerait plus qu'elle tombe sur l'un de ses rival plus chanceux et plus rapide. Si quelqu'un d'autre que lui arrivait à l'arrêter et à l'interviewer, il s'enfermerait dans sa chambre tout le week end et oublierait de nourrir son hibou pour pouvoir déprimer tout seul, comme un vrai dépressif, sans interférence. Na ! Il aurait même pu commencer maintenant, si l'inconnu responsable de ce fiasco ne lui avait pas demandé des explications. Comme pour bien se foutre de lui.

« Tu sais très bien qui je suis. », pesta-t-il en montrant l'appareil photo qui dépassait de son sac. « Et tu sais très bien ce que je lui voulais. Pourquoi est-ce que tu m'aurais arrêté sinon, hein ? Mais ce que vous avez pas l'air de comprendre, vous les chevaliers servants, c'est que tout ça fait partie du jeu ! Et ça ne vous concerne absolument pas du tout ! Sauf quand il s'agit de payer les magazines pour lire les scoops qu'on se démène à vous ramener bien sûr. T'aurais du rester en dehors de tout ça et me laisser m'entretenir avec " La rouquine " comme tu l'app.... hey ! »

Soudain, un éclair de compréhension illumina son visage.

« Attends... est-ce que tu sais seulement qui est-ce que c'était ? ». Il éclata de rire en lisant la réponse sur le visage de son interlocuteur. « Ca c'est vraiment trop fort ! Tu croises la plus célè... non. J'ai pas le droit de le dire à voix haute. Autant nous on peut lui courir après, puisque c'est notre métier, autant je m'en voudrais si n'importe qui se mettait à la poursuivre pour des autographes parce que j'ai commis la boulette de dévoiler à voix haute qu'elle se camoufle en rousse. Ce serait vraiment pas respectueux. Mais... mais ça a aucun sens du coup ! Pourquoi est-ce que tu l'as aidé ? Tu la connaissais même pas. Je lui voulais pas de mal tu sais ? »
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Message par Invité Mer 11 Juin - 0:30



Okay. Je n’avais pas été des plus … Diplomates ? Etait-ce ça le mot que je cherchais ? Engageant, réfléchi, sensé ? Mais il ne m’avait donné aucune raison de l’être. Un point pour moi. Il aurait pu faire attention. On pouvait être adroit tout en pourchassant une demoiselle, aussi jolie et importante soit-elle. J’avais été agacé de voir tous mes achats sur le sol alors que j’lui avais rien fait moi à ce type ! Non, sérieusement, certains devaient apprendre à mieux se comporter. Est-ce que je cours dans tous les sens pour tenter d’attraper quelqu’un moi ? Non. J’attendais toujours mes réponses en plus ! Il était mal élevé, rustre. J’étais plus que décidé à ne pas l’aider dans ses affaires d’autant plus que ben, ses affaires, je ne savais pas trop ce qu’elles étaient. Je ne savais pas ce qu’il se tramait dans sa petite tête et si l’idée de le faire parler m’avait traversé l’esprit, c’était juste pour l’empêcher de réaliser son projet. Je secouais négativement la tête à ses questions. Et il commença à jurer. J’avais raison. Totalement. Ce mec était impoli mais l’impolitesse n’était pas un motif pour qu’il soit blessé si ? Non. Bien sûr que non. D’un sort, je fis disparaître ce qu’il restait du mélange en ignorant l’individu qui gesticulait dans tous les sens, qui parlait … beaucoup trop.

Je secouais la tête à son affirmation. Si je savais qui il était ? Non. Ce qui était vrai. Je pouvais deviner quel métier il exerçait mais qui il était, précisément, j’en savais rien. Et même en parlant de son métier, il y avait plein de possibilités alors non, je ne savais pas ‘très bien’ qui il était. Et puis quand bien même j’avais des indices, je n’avais pas le droit à la parole avant qu’il ne termine sa tirade pour me persuader du bien-fondé de sa quête. ‘Les journalistes sont agaçants.’ Mais un sourire traître apparut chez lorsque l’embêtant journaliste m’associa à un personnage de conte qui ne m’était que très peu attribué. C’était drôle dans un sens. Et le voilà qu’il parlait et parlait encore. Et encore. Sa question me surpris et ma réaction le fit rire. C’était un crime, maintenant, de ne pas vouloir se mêler aux mondanités, de ne pas connaître la ‘Star’ du moment ? « Je sais pas, c’est ce qu’ils disent tous. » Je regardais son appareil et sa mine de gamin privé de son cadeau de Noël. J’pouvais le croire. Les apparences sont trompeuses mais j’pensais pas qu’il puisse faire de mal à quoique ce soit.

«T’es du genre vexant tu sais ? », pestais-je pour la forme. « J’m’intéresse pas aux mondanités. Pas réellement. Encore moins aux mondanités sorcières. » C’était pas faux. De ce côté-ci de la barrière, je me concentrais sur mes études et l’art de confectionner des potions. Cela ne me lassait que très peu de loisirs et puisque je vivais encore chez mes parents adoptifs, il était logique que les mondanités du monde sorcier m’intéressent moins que celles du monde moldu. J’aurais certes pu m’intéresser aux deux mais cela me prenait deux fois plus d’énergie.
« Je ne vais pas m’excuser pour avoir eu la préférence de me concentrer sur mes études. Alors, tu es journaliste ou juste un ‘photographe’ ? Tu as parlé de jeu. Si cela fait partie d’un jeu, à toi d’accepter de perdre. » Je n’avais pas envie de les aider. Maintenant que je savais ce qu’il se tramait, ils pouvaient se démerder seuls. « Se camoufler en rousse ? A moins qu’elle ne soit Métamorphomage, tu n’auras pas trop de mal à la retrouver. Et puis pourquoi ne peux-tu pas dire son nom ? Y’a rien de logique. Elle va se retrouver dans les journaux de toute manière alors je ne vois pas tellement ce que cela va changer. Du moins, si t’es bien un journaliste, et non un … » Vulgaire Paparazzi, voyeur, fan acharné … Trompeuses. Les apparences sont trompeuses.
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Message par Basil Cavendish Lun 14 Juil - 22:35

Les lèvres du Poufsouffle tressaillirent légèrement avant qu'il ne songe à dissimuler son malaise. " Les mondanités sorcières ".... c'était à se demander si le jeune homme avait conscience des risques qu'il courait. A moins qu'il ne soit simplement très courageux ? Il avait dit ça de manière tellement naturelle et spontanée... comme si ça n'avait aucune importance. Pourtant, même le mioche le plus innocent savait que ça en avait. Que chaque mot, chaque phrase et chaque geste pouvaient être interprétées et sur-interprétées de vingt manières différentes. Souvent mal. Ou trop bien.
Inutile d'être à Serdaigle pour comprendre que le grand brun à l'air grognon avait côtoyé - ou côtoyait toujours - le monde moldu. Et si cette information laissait Basil de marbre, le journaliste n'était pas sûr que cela soit le cas de tout le monde. Et s'il avait été un mangemort mal intentionné ?! Un informateur de Celui-dont-il-craignait-de-prononcer-le-nom ?! Ou pire : son ennemi juré déguisé en quelqu'un d'autre ! Hein ?! C'était irréfléchi et suicidaire ! Ce qui conduit Basil à poser la question qui lui brûlait les lèvres :

« Vous étiez à Gryffondor ? »

Non, cette question n'avait absolument aucun lien logique avec celles de son interlocuteur - en apparence du moins. Mais Basil était beaucoup trop absorbé par ses réflexions pour s'en rendre compte. Il remarqua juste le regard interloqué du jeune homme et entreprit d'expliquer du même ton naturel sur lequel il avait posé sa question :

« Vous avez l'air d'un Gryffondor. C'est marrant non ? Alors, vous y étiez ? », le pressa-t-il de répondre. Et lorsque Severus eut répliqué, il laissa échapper un nonchalant : « C'était juste pour savoir. Curiosité professionnelle. Bref ! On disait quoi ? »

Avec tout ça, il avait presque perdu le fil de la conversation. Presque. Il retourna mentalement en arrière, frissonna une nouvelle fois en repensant à l'instant où le garçon avait sous-entendu connaître le monde moldu - quel fou, mais quel fou ! - et s'arrêta finalement sur le passage où il avait cru l'entendre parler de ses études. Il ne se souvenait malheureusement plus de ce qu'il en avait dit. A en juger par la pâleur de sa peau, Basil aurait parié qu'il travaillait toute la journée au sous-sol du ministère ou dans une salle obscure, cachée quelque part dans le souterrain d'un manoir. Ouai, il correspondait plutôt bien au personnage. Physiquement. Il avait une bonne tête de rat de bibliothèque sérieux et appliqué. Un type qui avait besoin de sortir plus souvent en somme. Peut être que Basil pourrait lui apporter son aide ? Ouai, ce serait chouette ! Il pourrait lui racheter ses potions, lui offrir un verre, devenir potes et lui faire découvrir la vie. Ce serait trop cool !
Un grand sourire se dessina sur le visage du Poufsouffle à mesure que son esprit échafaudait des plans plus loufoques les uns que les autres pour décoincer celui qui deviendrait sa bonne action du mois  ! Hum.... enfin.... déjà fallait-il commencer par sympathiser. Et ce n'était sûrement pas en l'écoutant à moitié qu'il y arriverait.

Ravalant son sourire, il cessa de détailler son interlocuteur de la tête au pied avec un regard de styliste prêt à faire des ravages sur une rondelette habillée comme un sac et se reconcentra sur leur conversation. Il lui semblait bien qu'il lui avait demandé ce qu'il faisait non ? Si lui avait parlé de ses études, ça semblait logique.

« Je... hum... je suis journaliste pour la rubrique Bright Shining Stars de Sorcière Hebdo. Vous connaissez sûrement. Quoiqu'en fait non, si vous ne vous intéressez pas aux mondanités sor... aux mondanités. », se corrigea-t-il à voix basse et complice.

Le jeune homme pouvait prendre tous les risques qu'il voulait ; Basil n'y prendrait aucune part !  Il ne le mettrait pas en danger en parlant trop fort, au milieu de tout le monde et de n'importe qui. Surtout que.... il risquait de se mettre en danger lui aussi. Qui savait ce qu'on pourrait lui faire si on le surprenait à discuter avec un "ami" des moldus. Il en frissonna de peur mais se reprit très vite.

« Bref. Que vous connaissiez ou pas vous voyez le principe. Je les interview, je les prends en photo quand Iwan, mon photographe attitré, a la flemme de courir ou qu'il estime qu'il y a trop de gens.... Il n'aime pas bousculer le monde. Il préfère laisser sa proie s'échapper plutôt que de demander à qui que ce soit de s'écarter trop brusquement. Un vrai dingue ! Vous l'aimeriez bien je pense. Enfin voilà, je me retrouve à faire son travail, à me démener à SA place pour essayer d'avoir un cliché de Lara et finalement .... tout ça pour rien. Elle s'est.... oh scroutt ! J'ai dit son prénom ! » jura-t-il en s'enfermant brutalement le visage entre les deux mains. « Scroutt de scroutt ! J'étais pas censé dire ça ! Mais vous vous en foutez de toute façon, vous vous y intéressez pas, hein ? Hein ?! Désolé. C'est juste que j'ai vraiment pas le droit de le dire. Enfin, aucune loi me l'interdit vraiment mais c'est déontologique vous comprenez ? Nous on a le droit des les poursuivre - enfin, je veux dire de les interpeller - parce que c'est notre métier. Mais si on disait à tout le monde que Lara Colton s'est teinte en rousse pour éviter de se faire reconnaître, ça deviendrait un véritable enfer pour elle ! Tout le monde l’arrêterait dans la rue et.... »

Soudain, il réalisa qu'il avait prononcé son prénom pour la deuxième fois en moins d'une minute. Suivit de son nom de famille cette fois-ci. Et de la caractéristique permettant de la reconnaître. L'air à la fois incrédule et abattu, il murmura plus pour lui même que pour qui que ce soit d'autre :

« Il a raison. Je suis un crétin finit. »

Pendant quelques secondes il sembla perdu ailleurs, dans un autre monde à des années lumières de celui-là. Puis il releva brusquement la tête pour fixer l'autre dans les yeux.

« Ok. Je vous ai jamais dis ça. Jamais, d'accord ? Je vais vous racheter tout ce que j'ai cassé, vous offrir un petit extra et vous oublierez tout ça. Je peux même vous offrir un verre si vous voulez. Ouai, on va faire comme ça. D'accord ? Allons y. Je vous suis. »

Et il posa une main sur son épaule pour le pousser gentiment vers les commerces. A tous les coups, il allait repartir d'ici avec une bourse vide. Et contraint de jeuner pendant trois mois. Mais au travail, il fallait savoir faire des sacrifices. Surtout quand on était un boulet.
Basil Cavendish
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